À la lumière des événements du dernier mois, Jeremy Richardson se penche sur les questions suivantes :
Segments individuels vigoureux dans certains sous-secteurs
Les États-Unis, un moteur de la croissance des placements
Prévision d’une certaine amélioration sur les marchés boursiers
Durée : 3 minutes, 2 secondes
Transcription
Bonjour, je m’appelle Jeremy Richardson et je fais partie de l’équipe Actions mondiales RBC. Je vous présente aujourd’hui de nouvelles actualités. Les marchés boursiers mondiaux ont poursuivi leur évolution très positive au cours du mois de février. Ils ont été tirés par les États-Unis, où nous continuons d’observer des résultats économiques favorables de la part des sociétés, soutenus par une confiance grandissante dans l’économie. Dans le reste du monde, nous n’observons pas les mêmes signes positifs.
Bien sûr, il y a quelques segments individuels vigoureux dans certains sous-secteurs, mais en général, nous ne voyons pas le même niveau de dynamisme économique en Europe ou en Chine. Les États-Unis restent donc le véritable moteur de la croissance des placements pour les actions mondiales en ce moment. Si l’on examine la situation plus en détail, on constate que les marchés ont connu une forte expansion malgré les prévisions de baisse des taux d’intérêt, qui ont été atténuées au cours du mois.
Les marchés s’attendaient à environ quatre baisses et demie d’ici la fin de 2024 (chaque baisse vaut à peu près 25 points de base), alors que nous n’estimons plus qu’à quelque 3,4 baisses. Il s’agit donc d’une réduction considérable de l’activité de la Fed concernant les abaissements de taux d’intérêt. De plus, il est à noter que les marchés, les marchés boursiers mondiaux, ont été en mesure de réagir à ce changement d’attentes et de surmonter cette situation.
Malgré cela, je pense que ces tendances indiquent que les marchés boursiers commencent à prévoir une certaine amélioration. On dirait que les investisseurs, les investisseurs en actions, considèrent que l’économie américaine n’est pas aussi mauvaise qu’on le pensait. En fait, elle s’améliore probablement un peu, ce qui nous rend plus confiants quant aux perspectives de bénéfices pour le reste de l’année 2024, et nous sommes prêts à payer un peu plus pour cela, parce que nous pouvons voir que la situation évolue dans le bon sens.
Comparons cette situation à celle qui prévalait il y a six mois, où les craintes liées aux perspectives de croissance économique et aux possibilités d’un atterrissage brutal ou en douceur étaient beaucoup plus vives. Ces inquiétudes semblent nettement réduites. C’est ce qui explique, à mon avis, l’évolution positive des marchés boursiers. Certains critiques affirment que cette évolution prend de l’avance sur les bénéfices.
Toutefois, ce phénomène n’a rien de surprenant aux points de retournement. Les marchés ont l’habitude de prévoir les futures nouvelles économiques bien avant que les sociétés ne les perçoivent. Ainsi, en 2024, il sera très intéressant de voir si les sociétés elles-mêmes ne seront pas en mesure de déclarer les résultats que leur action commence à se négocier à l’escompte.
J’espère que la présentation vous a intéressés. Au plaisir de vous reparler bientôt.