Vous consultez actuellement le site Web destiné aux clients institutionnels du Canada. Vous pouvez modifier votre lieu de résidence ici ou visiter d’autres sites Web de RBC GMA.

Bienvenue sur le site RBC Gestion mondiale d’actifs pour investisseurs institutionnels
English

Pour accéder au site, veuillez accepter nos conditions générales.

Veuillez lire les conditions générales suivantes attentivement. En accédant au site rbcgam.com et aux pages qu’il contient (le « site »), vous acceptez d'être lié par ces conditions ainsi que par toute modification que pourrait apporter RBC Gestion mondiale d'actifs Inc. (« RBC GMA Inc. ») à sa discrétion. Si vous n'acceptez pas les conditions générales figurant ci-dessous, n’accédez pas à ce site Web ni aux pages qu’il contient. Phillips, Hager & North gestion de placements est une division de RBC GMA Inc.

Aucune offre

Les produits et services de RBC GMA Inc. ne sont offerts que dans les territoires où ils peuvent être légalement mis en vente. Le contenu de ce site Web ne constitue ni une offre de vente ni une sollicitation d'achat de produits ou de services à qui que ce soit dans tout territoire où une telle offre où sollicitation est considérée comme illégale.

Aucun renseignement figurant sur ce site Web ne doit être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une recommandation ou une déclaration à propos de la pertinence ou du caractère approprié de tout produit ou service. L'ampleur du risque associé à un placement particulier dépend largement de la situation personnelle de l'investisseur.

Aucune utilisation

Le matériel figurant sur ce site a été fourni par RBC GMA Inc. à titre d'information uniquement ; il ne peut être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit de RBC GMA Inc. Ce matériel ne sert qu'à fournir de l'information générale et ne constitue ni ne prétend être une description complète des solutions d'investissement et des stratégies offertes par RBC GMA Inc., y compris les fonds RBC, les portefeuilles privés RBC, les fonds PH&N, les fonds de catégorie de société RBC ainsi que les FNB RBC (les « fonds »). En cas de divergence entre ce document et les notices d'offre respectives, les dispositions des notices d'offre prévaudront.

RBC GMA Inc. prend des mesures raisonnables pour fournir des renseignements exacts, fiables et à jour, et les croit ainsi au moment de les publier. Les renseignements obtenus auprès de tiers sont jugés uniquement ; toutefois, aucune déclaration ni garantie, expresse ou implicite, n'est faite par RBC GMA Inc., ses sociétés affiliées ou toute autre personne quant à leur exactitude, leur intégralité ou leur bien-fondé. RBC GMA Inc. n'assume aucune responsabilité pour de telles erreurs ou des omissions. Les points de vue et les opinions exprimés sur le présent site Web sont ceux de RBC GMA Inc. et peuvent changer sans préavis.

À propos de nos fonds

Les fonds de RBC GMA Inc. sont distribués par l'entremise de courtiers autorisés. Les investissements dans les fonds peuvent comporter le paiement de commissions, de commissions de suivi, de frais et de dépenses de gestion. Veuillez lire la notice d'offre propre à chaque fonds avant d'investir. Les données sur le rendement fournies sont des rendements historiques et ne reflètent en aucun cas les valeurs futures des fonds ou des rendements sur les placements des fonds. Par ailleurs, les données sur le rendement fournies tiennent compte seulement du réinvestissement des distributions et ne tiennent pas compte des frais d'achat, de rachat, de distribution ou des frais optionnels ni des impôts à payer par tout porteur de parts qui auraient pour effet de réduire le rendement. Les valeurs unitaires des fonds autres que ceux de marché monétaire varient fréquemment. Il n'y a aucune garantie que les fonds de marché monétaire seront en mesure de maintenir leur valeur liquidative par part à un niveau constant ou que vous récupérerez le montant intégral de votre placement dans le fonds. Les titres de fonds communs de placement ne sont pas garantis par la Société d'assurance-dépôts du Canada ni par aucun autre organisme gouvernemental d'assurance-dépôts. Les rendements antérieurs peuvent ne pas se répéter. Les parts de FNB sont achetées et vendues au prix du marché en bourse et les commissions de courtage réduiront les rendements. Les FNB RBC ne cherchent pas à produire un rendement d'un montant prédéterminé à la date d'échéance. Les rendements de l'indice ne représentent pas les rendements des FNB RBC.

À propos de RBC Gestion mondiale d'actifs

RBC Gestion mondiale d’actifs est la division de gestion d’actifs de Banque Royale du Canada (RBC) qui regroupe les sociétés affiliées suivantes situées partout dans le monde, toutes étant des filiales indirectes de RBC : RBC GMA Inc. (y compris Phillips, Hager & North gestion de placements et PH&N Institutionnel), RBC Global Asset Management (U.S.) Inc., RBC Global Asset Management (UK) Limited, RBC Investment Management (Asia) Limited, BlueBay Asset Management LLP, and BlueBay Asset Management USA LLC.

Déclarations prospectives

Ce document peut contenir des déclarations prospectives à l'égard des facteurs économiques en général qui ne garantissent pas le rendement futur. Les déclarations prospectives comportent des incertitudes et des risques inhérents, et donc les prédictions, prévisions, projections et autres déclarations prospectives pourraient ne pas se réaliser. Nous vous recommandons de ne pas vous fier indûment à ces déclarations, puisqu'un certain nombre de facteurs importants pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent considérablement de ceux qui sont mentionnés, explicitement ou implicitement, dans une déclaration prospective. Toutes les opinions contenues dans les déclarations prospectives peuvent être modifiées sans préavis et sont fournies de bonne foi, mais sans responsabilité légale.

Accepter Déclin

Ce mois-ci, la webémission a pour objet les principales évolutions économiques, en particulier les baisses des taux d’intérêt, l’intelligence artificielle (IA) et les défis économiques mondiaux. Voici les principaux thèmes :

  1. Baisses des taux d’intérêt : La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont toutes deux repris les baisses de taux après une pause, dans le but de gérer les risques économiques.

  2. Résilience des États-Unis face aux défis : L’économie américaine se montre vigoureuse malgré les droits de douane et la paralysie du gouvernement qui retardent la publication de données économiques clés. La baisse de l’incertitude politique et les investissements liés à l’IA continuent de soutenir la croissance.

  3. L’économie canadienne reprend de la vigueur après avoir faibli : Le Canada est confronté à des vents contraires, notamment un ralentissement de la croissance démographique et une hausse des droits de douane, mais pourrait éviter la récession au vue des dernières données du PIB qui laissent entrevoir une amélioration.

  4. L’impact contrasté de l’IA : Les investissements massifs des géants technologiques — Microsoft, Amazon, Google et Meta — dans l’intelligence artificielle stimulent la croissance. Toutefois, l’automatisation engendrée entraîne des pertes d’emploi, notamment chez les jeunes actifs dans des secteurs exposés comme la programmation et le service client. Cette dynamique souligne à la fois les promesses et les risques associés à l’IA sur le marché du travail.

Tous ces sujets et bien d’autres sont traités dans la webémission de ce mois-ci.

Durée : {{ formattedDuration }}

Transcription

Bonjour et bienvenue à notre dernière webdiffusion économique mensuelle. Je m'appelle Eric Lascelles et je suis économiste en chef chez RBC Gestion mondiale d'actifs. Je suis heureux de partager avec vous, comme toujours, nos dernières réflexions économiques. Voici donc la webdiffusion du mois d'octobre 2025.

Comme vous pouvez le constater, le titre de cette présentation est Reprise des baisses de taux. Il s'agit du thème central depuis quelques semaines, qui devrait rester d'actualité au cours des prochains trimestres. Nous avons vu la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada baisser récemment leurs taux et reprendre les cycles engagés en 2024.

Mais soulignons que ce n'est pas la seule chose qui se passe. Au moment où j'enregistre cette vidéo, le 1er octobre, nous devons parler du shutdown ou de l’arrêt des activités du gouvernement américain et, bien sûr, de nombreux autres sujets, notamment les droits de douane et tout ce qui en découle.

00:00:52:13 - 00:01:28:16

Alors, entrons dans le vif du sujet.

Bilan. Si nous commençons par dresser un bilan, je vous annonce avec plaisir qu'il y a un certain nombre de points positifs à discuter. Parlons-en, puis soulignons les points négatifs et certains points intéressants. Nous passerons ensuite à quelques graphiques pour étayer certaines de ces affirmations dans un instant.

Du côté positif, comme mentionné dans le titre, les baisses de taux d'intérêt ont repris en Amérique du Nord, aux États-Unis et au Canada. Les États-Unis n'avaient pas baissé leurs taux depuis décembre 2024, cela faisait donc longtemps que l'on attendait cette mesure. Le Canada a assoupli sa politique monétaire au printemps 2025, mais il y a tout de même eu une pause assez longue.

00:01:28:16 - 00:02:26:25

Les baisses de taux ont donc repris, et d'autres sont probablement à venir. Nous y reviendrons plus tard dans cette présentation. Je peux dire que l'économie américaine reste assez résistante face aux droits de douane. Cela ne veut pas dire qu'elle est indemne. Nous avons notamment constaté un certain ralentissement du marché du travail, dont je parlerai un peu plus tard.

Mais dans l'ensemble, il s'agit en fait d'une économie qui continue d'avancer, et qui progresse à un rythme assez résilient si l'on examine certains chiffres du PIB en particulier. On continue de parler d'un chiffre supérieur à 3 %, non seulement pour le deuxième trimestre, qui est maintenant terminé, mais aussi potentiellement pour le troisième trimestre, qui vient de s'achever hier.

L'incertitude politique a été un thème majeur au cours des 9 à 12 derniers mois, et je peux dire qu'elle reste importante, mais qu'elle s'est considérablement atténuée. Nous avons un graphique qui le montre précisément et qui suggère que les entreprises peuvent peut-être se sentir un peu plus à l'aise pour investir sur la base de leurs prévisions à long terme.

00:02:26:25 - 00:03:27:22

Quand on observe une économie étonnamment résiliente, il faut se demander pourquoi. Il y a toutes sortes de raisons, mais l'une des plus importantes est que les dépenses en intelligence artificielle, en particulier aux États-Unis, sont en plein essor et ont apporté un soutien important, dont nous parlerons un peu plus tard. Nous pensons toujours qu'une récession aux États-Unis est probablement évitée.

Nous estimons à environ 25 % les chances d'une récession, ce qui signifie qu'il y a 75 % de chances que l'économie connaisse une croissance cette année, ce qui, selon nous, est tout à fait probable. En ce qui concerne l'inflation liée aux droits de douane, l'effet sur les prix, le canal des prix résultant des droits de douane, nous constatons certains effets, mais ils ne devraient pas être trop importants.

Je vais faire un exercice de réflexion dans un instant pour approfondir cette question.

Dernier thème positif concernant le Canada, la relance des infrastructures canadiennes, qui fait l'objet de discussions et de propositions depuis longtemps. Elle semble être en cours, puisque cinq initiatives majeures ont été annoncées et que les efforts commencent à se concrétiser, créant ainsi un véritable élan pour ces projets à l'avenir.

00:03:27:22 - 00:04:14:29

Il s'agit donc peut-être d'un élan favorable à long terme pour le Canada. Mais tout n'est pas rose pour autant.

Du côté négatif, nous constatons encore certains dommages causés par les droits de douane. Certains d'entre eux apparaissent encore dans les chiffres, en particulier ceux du marché du travail.

Je peux dire qu'il y a effectivement de nouveaux droits de douane. En fait, depuis le mois d'octobre environ, nous avons vu l'annonce et la mise en place d'un droit de douane de 100 % sur les produits pharmaceutiques. Un certain nombre de droits de douane sur les produits forestiers et connexes sont également en cours d'élaboration. Il y a aussi un droit de douane sur les poids lourds.

Nous constatons donc que les droits de douane continuent d'augmenter. Et ils sont un peu plus élevés que ce que nous avions initialement prévu.

Au moment où je vous parle, le gouvernement américain est en blocage. Je vais vous expliquer très bientôt ce que cela signifie et quelles pourraient en être les conséquences.

00:04:14:29 - 00:05:18:21

De manière plus générale, on peut dire que l'idée même de politisation s'est étendue au niveau des entreprises. On constate que la politique et les politiques, bien sûr, comme toujours, ont un effet sur les taxes et les réglementations et ce genre de choses. Mais en réalité, dans certains cas, des mesures sont prises qui affectent des entreprises individuelles ou qui visent à exercer une pression sur celles-ci. C'est un peu moins normal, et nous en parlerons.

Et puis, je pense qu’on devrait faire un lien entre l'affaiblissement du marché du travail et l'intelligence artificielle, deux grands thèmes qui se recoupent d'une certaine manière. Nous constatons en effet que certaines pertes d'emplois, en particulier chez les jeunes travailleurs ou les jeunes candidats à l'emploi, sont peut-être directement liées à l'intelligence artificielle. Nous constatons que cela cause quelques dommages.

Enfin, dans les points intéressants, les rendements à long terme aux États-Unis sont demeurés obstinément élevés, et ce, même depuis que la Réserve fédérale a baissé ses taux et pourrait encore les baisser.

00:05:18:21 - 00:06:24:06

Mais en réalité, lorsque l'on compare les rendements américains à ceux d'autres pays, ils ne sont pas aussi mauvais qu'on pourrait le penser. Nous en parlerons dans un instant.

Mentionnons que la Maison Blanche a proposé de réduire la fréquence des publications de rapports des entreprises. En ce moment, les entreprises cotées en bourse, publient des rapports trimestriels. La Maison Blanche propose des rapports semestriels.

En théorie, cela présente certains avantages : moins de paperasse et peut-être une plus grande concentration sur le long terme. Ces entreprises pourraient alors se recentrer. D’un autre côté, en théorie et en pratique, il semble que dans les pays qui ont essayé cela, le coût du financement augmente parfois légèrement pour ces entreprises, car on en sait moins sur leurs activités. Dans la pratique, cependant, les entreprises ont tendance à publier plus d'informations que ce qu'exige strictement la réglementation.

Si cette modification est adoptée, il n'est donc pas certain qu'elle changera beaucoup le mode de fonctionnement des entreprises. De notre point de vue, il ne s'agit peut-être pas d'une mesure politique centrale.

Enfin, je mentionnerai l'Argentine. Cela semble sortir de nulle part, mais l'Argentine est une économie fascinante, et nous y avons vu des réformes assez audacieuses.

00:06:24:06 - 00:07:01:02

Je vous parlerai de leur efficacité, ou non, dans un instant.

Comme je viens de le dire, nous avons beaucoup de choses à aborder. Ne perdons pas de temps. Passons directement à la suite.

Fermeture du gouvernement américain. Commençons par la fermeture du gouvernement américain.

Faisons un résumé. Les républicains et les démocrates ont du mal à s'entendre sur le budget pour l'exercice 2026, qui a en fait commencé le 1er octobre. Ils n'y sont pas parvenus jusqu'à présent et le gouvernement n'est donc pas financé. D'où la fermeture du gouvernement. Il s'agit d'un arrêt des activités non essentielles. Les activités essentielles se poursuivent.

00:07:01:02 - 00:07:50:10

Les activités non essentielles sont interrompues pour environ 750 000 employés qui sont mis en congé et donc, qui ne travaillent pas pendant cette période.

Si vous vous demandez, historiquement, comment se sont passés les autres blocages, le dernier remonte à 2018-2019, lequel a été le plus long de l'histoire. Il avait duré 35 jours.

En gros, l'impact économique à court terme de cette fermeture a été une baisse du PIB trimestriel d'environ 0,2 à 0,3 %. Ce chiffre n'est pas annualisé. Il faudrait le multiplier par quatre environ pour obtenir le PIB trimestriel annualisé. Mais l'économie avait physiquement reculé de 0,2 à 0,3 %.

Bien entendu, si la fermeture n'a duré qu'un mois environ, sur un trimestre de trois mois, on peut multiplier ce chiffre par trois et dire qu'il y a eu un moment où l'économie a peut-être reculé de 0,6 %, voire un peu plus.

00:07:50:10 - 00:08:56:18

Le taux de chômage avait augmenté de 0,2 point de pourcentage à cette époque. Les marchés financiers, eux, subissent généralement des pertes assez modestes, et c'est ce qui s'est passé jusqu'à présent. On constate que les marchés financiers reconnaissent qu'il s'agit d'une situation temporaire. Je pense donc que cela vaut la peine d'y réfléchir cette fois-ci également.

En quoi cette situation pourrait-elle être différente des précédentes ?

Eh bien, on peut dire que celle-ci est plus intense dans le sens où elle touche tous les domaines non essentiels du gouvernement. Pour replacer les choses dans leur contexte, lors du dernier blocage en 2018-2019, sept des douze principaux segments du gouvernement avaient été préfinancés. Seuls cinq des douze segments avaient été touchés par la fermeture.

Cette fois-ci, les douze segments sont touchés. On peut donc supposer que les dommages par unité de temps et par jour seront plus importants cette fois-ci que la dernière fois.

En termes de durée, cependant, c'est difficile à dire. Les opinions divergent beaucoup sur ce à quoi devrait ressembler le budget. Les démocrates font pression pour rétablir certaines des coupes budgétaires dans le domaine de la santé qui ont été effectuées l'été dernier et qui doivent expirer à la fin de cette année.

00:08:56:18 - 00:10:02:00

Les républicains sont moins enthousiastes à ce sujet pour le moment. On ne sait donc pas exactement comment cela va se résoudre, mais nous avons vu quelques politiciens de chaque côté vaciller un peu. Et cela est peut-être révélateur. Il convient de noter que le 15 octobre est la date habituelle de paiement des salaires des militaires, et que le département le plus touché par cette fermeture est justement l'armée.

On peut imaginer que des centaines de milliers de personnes, environ 400 000 militaires et bien d'autres encore au sein du département des anciens combattants, ne seront pas payées à cette date. Cela pourrait inciter à trouver une solution d'ici là.

Je tiens à souligner que lorsque les fermetures prennent fin, l'économie rebondit généralement et, dans certains cas, on récupère effectivement une partie de la production perdue. Il ne s'agit pas seulement d'un retour au niveau de production antérieur. On peut même voir augmenter la production un peu plus.

Les travailleurs mis en congé, qui n’auront pas travaillé pendant cette période, recevront leur salaire de manière rétroactive. Cela est désormais inscrit dans une loi. On pourrait donc penser qu’il s'agit pour eux de congés payés.

00:10:02:00 - 00:10:58:03

Ils ne sont pas payés pour le moment, mais devraient l'être plus tard, même s'ils n'ont pas travaillé pendant cette période. C'est délicat du point de vue des flux de trésorerie, mais cela ne leur cause pas nécessairement de préjudice financier net.

C'est là où nous en sommes actuellement. Je dois mentionner que d'un point de vue économique, les données économiques ne sont pas publiées par le gouvernement. Quelques jours après cette émission, nous aurions dû recevoir les chiffres mensuels de l'emploi aux États-Unis. Ces chiffres sont très attendus, car nous avons constaté une certaine faiblesse sur le marché du travail. À moins que le blocage ne soit résolu très rapidement, nous ne recevrons pas ces chiffres. Nous ne les aurons que plus tard.

Nous avons donc été contraints de nous tourner vers des sources de données non gouvernementales. Par exemple, le rapport sur l'emploi ADP qui vient de paraître était un peu mitigé. En théorie, il couvre le même mois, avec une qualité similaire. Nous allons devoir nous appuyer un peu plus sur ces données.

Il en va de même pour l'inflation. Cela dépendra de la durée de la fermeture du gouvernement, qui pourrait être résolue d'ici là, mais nous ne devrions pas avoir reçu les chiffres de l'inflation non plus.

00:10:58:03 - 00:11:17:21

Nous examinons donc les données statistiques sur les prix, qui sont des données en temps réel sur l'inflation disponibles sur Internet. Nous pouvons ainsi suivre l'évolution de l'économie. Ce n'est pas aussi clair qu'on le souhaiterait. Cela complique un peu la tâche de la Réserve fédérale pour prendre sa prochaine décision en octobre quant à l'opportunité de réduire ou non les taux.

Les banques centrales (la Fed et la Banque du Canada) assouplissent leur politique monétaire en raison des inquiétudes liées à la croissance. Passons à ce sujet. Les banques centrales sont en mode de réduction des taux depuis le début de l'année 2024 environ. La Réserve fédérale, cependant, s'était abstenue jusqu'à très récemment en 2025. Le 17 septembre, elle a procédé à une réduction de 25 points de base.

La question est de savoir si d'autres baisses sont à prévoir. Cela semble assez probable. En fait, le marché anticipe une forte probabilité d'une nouvelle baisse en octobre, d'une autre en décembre, et peut-être encore en 2026. Cela me paraît raisonnable. La situation est toutefois délicate, car même si elle n'est pas en parfaite santé, l'économie américaine ne semble pas souffrir de manière significative.

00:11:54:18 - 00:12:37:18

L'inflation est encore un peu trop élevée, et l'argument en faveur d'une baisse est donc autant lié aux risques de ralentissement du marché du travail qu'à la réalité de la situation. Et surtout, le taux directeur — comme le montre la ligne bleu foncé — est assez élevé par rapport à celui de nombreux pays développés comparables. On peut donc se permettre de baisser les taux sans pour autant être techniquement en mode stimulation.

Vous supprimez simplement les restrictions, sans pour autant stimuler l'économie. Il semble donc probable qu'ils puissent procéder à une baisse.

Comme je l'ai mentionné, la situation est plus délicate dans la mesure où ils ne disposeront pas de l'ensemble des données économiques traditionnelles. Je dirais que les autres données suggèrent qu'ils ne se tromperaient pas en baissant les taux. Mentionnons que la Réserve fédérale n'est pas limitée par le blocage du gouvernement.

00:12:37:18 - 00:13:16:29

Elle est autofinancée et pourra continuer à fonctionner. Il n'y aura pas d'interruption.

Je mentionnerai simplement que la Banque du Canada a également procédé à une baisse des taux, le taux directeur en rouge, déjà beaucoup plus bas. Nous pensons qu'il y a peut-être encore une marge pour un assouplissement supplémentaire, peut-être avant la fin de l'année, voire dès octobre, mais probablement moins importante qu'aux États-Unis.

Nous pensons donc que le taux de la Banque du Canada pourrait descendre à environ 2 %, contre 2,5 % aujourd’hui. Aux États-Unis, en revanche, le taux est légèrement supérieur à 4 %. Il pourrait probablement descendre à près de 3 % ou un peu plus dans un an.

00:13:16:29 - 00:14:17:07

Les rendements à long terme américains sont en fait moins sous pression que ceux de nombreux autres pays. Il y a certes des inquiétudes concernant les rendements des obligations à long terme américaines qui sont plus élevés que ce à quoi on pourrait s'attendre — le rendement à 30 ans a parfois flirté avec les 5 % — mais la ligne bleu foncé montre que le rendement à 30 ans aux États-Unis n'a pas vraiment changé depuis le début de l'année. Il est resté pratiquement inchangé au cours de la période.

On aurait pu penser que les rendements allaient baisser alors que la Fed a légèrement réduit ses taux et que d’autres baisses sont à prévoir, et alors qu’il existe une certaine inquiétude quant aux perspectives économiques. Mais ça n’a pas été le cas, ce qui est remarquable.

Cela dit, nous n'avons pas non plus constaté d'augmentation. En revanche, si l'on regarde de nombreux autres pays développés — le Canada, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Japon sont représentés sur ce graphique — ils ont tous connu une augmentation de leur rendement à 30 ans. Plusieurs de ces pays ont des excès budgétaires, et au Royaume-Uni et en France, les inquiétudes sont particulièrement vives. Le Japon suit sa propre voie, avec une inflation plus élevée, et augmente même ses taux.

00:14:17:07 - 00:14:56:06

Il n'est peut-être pas surprenant que les rendements augmentent au Japon. Mais malgré tout, malgré tous les discours sur le déclin de l'exceptionnalisme américain, nous pensons toujours qu'il y a quelque chose à cela. Et c'est quelque chose qui pourrait continuer à se produire au cours des prochaines années.

En fait, même lorsque les choses se gâtent, les rendements à long terme américains se comportent plutôt bien par rapport à d'autres pays, et les investisseurs obligataires se montrent plus disposés à tolérer les excès budgétaires américains qu’ailleurs.

Il ne faut donc pas surestimer ce changement dans le sentiment des investisseurs à l'égard des États-Unis.

Incertitude liée à la politique commerciale. Comme je l'ai mentionné, l'incertitude a diminué. Il est important de noter que cela se reflète de manière quantitative.

00:14:56:06 - 00:15:35:15

L'incertitude liée à la politique commerciale américaine a considérablement diminué. Voici un indicateur de l'incertitude liée à la politique commerciale. Elle avait atteint des sommets incroyables lorsque les droits de douane ont été imposés de manière rapide et brutale au début de l'année, davantage en raison des menaces que de leur mise en œuvre effective. La mise en œuvre elle-même s'est avérée moins importante que les menaces alors que nous avons une meilleure idée de la situation. Non pas que les droits de douane ne font pas de mal, mais nous savons que les États-Unis se situent probablement dans un monde où les droits de douane sont de l'ordre de 15 à 20 %.

C'est ce à quoi ils aspirent et c'est ce qu'ils réalisent. Le niveau d'incertitude diminue donc. Il n'est pas nul, loin de là. Il reste important. Je suis sûr qu'il y aura encore des surprises. Mais en fin de compte, la situation n'est plus aussi extrême qu'auparavant.

Et en théorie, cela permettrait aux entreprises et aux ménages de prendre des décisions pour l'avenir d'une manière qui n'était tout simplement pas possible au cours des derniers trimestres. Et généralement, cela est bénéfique sur le plan économique.

00:15:35:15 - 00:17:16:18

Le taux moyen des droits de douane américains atteint désormais 18,3 %, soit un peu plus que prévu. Pour ce qui est du taux moyen des droits de douane américains, le chiffre que nous voyons actuellement est d'environ 18,3 %. Il est en fait légèrement inférieur à ce qui avait été estimé il y a quelques semaines. Non pas parce que des droits de douane ont été supprimés, mais plutôt parce que le Japon et l'Union européenne ont réussi à conclure un accord. Par ailleurs, nous avons un accord tarifaire sur les automobiles.

Sur cette base, le chiffre est en fait légèrement inférieur, rétroactivement, à ce qu'il était auparavant. Mais la situation reste la même, c'est-à-dire un mode tarifaire de 18 à 19 %. Ce chiffre va augmenter légèrement à mesure que nous obtiendrons des précisions supplémentaires sur les tarifs pharmaceutiques et certains tarifs liés à la foresterie. Les puces informatiques pourraient également être mis en question.

Pour ce qui est des produits pharmaceutiques, il semble y avoir beaucoup d'exceptions. Certaines entreprises en arrivent à éviter ce tarif douanier de 100 % sur les produits pharmaceutiques. Les produits génériques sont exclus. Il semble que les entreprises qui construisent des usines aux États-Unis puissent également voir leurs médicaments de marque brevetés exclus. Il n'est donc pas vraiment clair dans quelle mesure les produits pharmaceutiques seront finalement touchés par cette mesure.

En ce qui concerne le secteur forestier, je pense qu'il s'agit d'un nouveau droit de douane de 10 % sur le bois et les produits dérivés. Les meubles rembourrés et les produits d'ameublement sont également concernés par une augmentation des droits de douane. Je crois que les armoires de cuisine le sont aussi. Cela concerne donc très concrètement ces secteurs, mais seulement une partie du secteur forestier, pourrait-on dire.

Les camions lourds sont également touchés. Nous assistons donc à l'instauration de droits de douane supplémentaires, qui feront légèrement grimper les prix, mais pas de manière spectaculaire. Nous pensons que les chiffres ne seront pas très différents de ceux que nous connaissons actuellement. Bien sûr, cela cause un préjudice économique réel et entraîne également une augmentation des prix.

00:17:16:18 - 00:19:01:14

Les preuves de la répercussion des droits de douane apparaissent. Passons à notre prochain graphique pour parler de l'augmentation des prix. Il s'agit de dix produits différents qui, en théorie, seraient affectés par les droits de douane. Ce sont des marchandises qui sont importées dans une large mesure. Les chiffres ici sont un peu difficiles à interpréter. Ce sont des chiffres annualisés.

Non, le coût des bijoux et des montres n'a pas augmenté de 90 % au cours du dernier mois. Il s'agit d'une augmentation annualisée. Néanmoins, je résumerais peut-être la situation en disant que lorsque nous examinons l'évolution sur un mois de ces produits théoriquement touchés par les droits de douane, six sur dix ont connu une hausse inhabituellement rapide au cours du dernier mois.

Nous constatons donc que certains d'entre eux ont vraiment évolué. Sur une base trimestrielle, qui peut être plus utile et donner une lecture un peu plus fluide, sept de ces dix produits ont connu des hausses de prix inhabituellement rapides. Tout cela pour dire que nous pensons observer l'effet des droits de douane sur l'inflation, avec toutefois, en contrepartie, un effet opposé favorable grâce à la baisse des prix du pétrole et à la modération de l'inflation des logements.

Cela ne fait donc pas exploser les chiffres de l'inflation. Mais nous constatons néanmoins une inflation supplémentaire due à ce phénomène.

Pourquoi l'inflation due aux droits de douane n'est-elle pas si importante ? En termes d'ampleur, faisons un exercice de réflexion ou une explication conceptuelle. Ne vous sentez pas obligé de mémoriser tous les chiffres de cette page, mais pour faciliter le calcul, disons que le taux moyen des droits de douane américains était de 20 %.

Comme je l'ai mentionné, ce n'est pas le cas, il est plutôt de 18 %. Mais restons-en à un chiffre rond. La question qui m'est souvent posée est la suivante : si le taux moyen des droits de douane américains est proche de 20 %, pourquoi l'inflation américaine n'est-elle pas de 20 % ? Pourquoi les prix de tous les produits ne sont-ils pas 20 % plus élevés ?

La réponse est qu'il y a quatre facteurs qui entrent en jeu ici, qui grignotent ce chiffre de 20 % et le réduisent finalement à environ 20 fois moins, croyez-le ou non.

00:19:01:14 - 00:20:04:15

L'un de ces facteurs est la marge bénéficiaire. Par exemple, un droit de douane de 20 % est appliqué aux marchandises importées. Mais ce n'est pas le prix que paient les consommateurs. Les grossistes peuvent appliquer une marge bénéficiaire de 25 %. Le détaillant applique une marge bénéficiaire de 45 %. Ils n'appliquent probablement pas de marge bénéficiaire sur la partie tarifaire. Ils appliquent une marge bénéficiaire sur le reste du prix. Ainsi, la part du tarif passe de 20 % de l'augmentation du prix à environ 11 % en moyenne sur les produits importés vendus au détail. Et chacun de ces adjectifs et noms est très important, car il faut reconnaître quelques autres éléments.

L'un d'entre eux est qu'il y a un certain partage des charges. Ainsi, chaque centime du tarif douanier n'est pas répercuté sur le consommateur. Nous avons vu qu'une partie est répercutée sur le fabricant étranger. Nous avons vu que, dans certains secteurs, la marge bénéficiaire a diminué.

Imaginons que les trois quarts du tarif douanier soient répercutés. Le quart restant ne l'est pas, et c'est là le point important. Ainsi, l’augmentation de 11 % se transforme en une augmentation de 8,3 % du prix des biens de consommation importés.

Mentionnons toutefois que tous les biens de consommation ne sont pas importés. En fait, seul un tiers d'entre eux le sont. Les deux autres tiers ne le sont pas. Ils ne sont pas affectés par les droits de douane. Il n'y a donc pas d'inflation supplémentaire à ce niveau.

00:20:04:15 - 00:21:01:20

Si on se demande de combien augmente le prix moyen des biens de consommation, la réponse est environ 2,8 %. On peut se demander, parmi les choses que nous achetons — ou que les Américains achètent — quelle proportion sont des biens ? Et seulement environ un tiers de ce que les consommateurs américains achètent sont des biens.

Les deux tiers sont des services. Les services ne sont pas directement affectés par les droits de douane. On peut diviser à nouveau par trois, ce qui donne une augmentation des prix à la consommation d'environ 0,9 %. Ainsi, un droit de douane de 20 % devrait mécaniquement entraîner une augmentation des prix à la consommation d'environ 0,9 %.

Cela dit, nous oublions que certains produits sont des intrants pour d'autres produits. Et peut-être que les coûts des services augmentent si l'un des intrants du prestataire de services devient plus cher.

À l'inverse, si l'économie est plus faible, cela a un effet déflationniste. Il y a donc beaucoup de forces concurrentes en coulisses. Mais c’est l'idée principale. Et cela aide à expliquer pourquoi l'impact sur l'inflation est environ un vingtième des droits de douane annoncés.

00:21:01:20 - 00:21:59:18

Il faut en être conscient. Et c'est ce que nous prévoyons. Nous tablons sur un effet d'environ un point de pourcentage, voire légèrement supérieur, sur les prix à la consommation aux États-Unis, ce qui suggère que nous sommes globalement en phase avec ce type de théorie.

Très bien. Changeons de sujet. Nous resterons dans le domaine politique, mais nous nous éloignerons des droits de douane.

Décisions politiques américaines versus les entreprises. Je tiens à souligner que nous avons droit à toutes sortes de décisions politiques importantes.

Nous les avons souvent abordées dans nos webdiffusions précédentes. Nous avons parlé des droits de douane. Nous avons parlé des réductions d'impôts, de la déréglementation et de l'amortissement accéléré. Nous avons parlé des restrictions en matière d'immigration. Toutes sortes de décisions politiques assez importantes ont été prises. Et beaucoup d'entre elles sont très déterminantes pour l'économie. Celle décision-ci est un peu plus obscure en termes de lien avec l'économie.

Il s'agit plutôt d'une décision à suivre de près, plutôt que d'une décision sur laquelle on peut modifier mécaniquement nos perspectives économiques. Néanmoins, il serait juste de dire que les décisions politiques et stratégiques sont généralement prises à un niveau où elles vont affecter l'ensemble, ou au moins différents secteurs, de l'économie.

00:21:59:18 - 00:24:06:23

Les acteurs de chaque secteur seraient touchés de manière à peu près égale. Ainsi, les changements de taux d'imposition, la déréglementation, les droits de douane devraient toucher toutes les entreprises d’une même catégorie à peu près dans la même mesure. Il est plus rare que les gouvernements prennent des décisions au niveau des entreprises et traitent différemment les différentes entreprises d'un même secteur.

On peut affirmer que cela s'est produit pendant la crise financière. Certaines banques et certains constructeurs automobiles ont été renfloués, tandis que d'autres ne l'ont pas été. De même, pendant la pandémie, l'opération Warp Speed avait été lancée en 2020, et des contrats avaient été attribués à certains développeurs de vaccins, mais pas à tous. Il n'est donc pas rare que certaines entreprises soient ciblées.

De même, on pourrait dire que, dans une certaine mesure, l'opération Warp Speed avait avantagé les entreprises qui semblaient développer les vaccins les plus prometteurs. Les sauvetages financiers avaient certainement avantagé les entreprises qui étaient dans la situation la plus difficile. On peut affirmer que si une autre banque avait connu les mêmes difficultés, elle aurait pu être traitée de la même manière.

Il n'est peut-être pas tout à fait juste de dire que le gouvernement traitait les entreprises différemment, mais il existe peut-être un précédent en ce sens. Si l'on regarde où nous en sommes aujourd'hui, cela semble être le cas, et nous verrons où cela mènera, mais il semble que nous soyons entrés dans une nouvelle ère où certaines entreprises américaines sont mises à l'écart et traitées différemment des autres entreprises, peut-être du même secteur.

Ainsi, dans le domaine pharmaceutique, si vous promettez de construire une nouvelle usine aux États-Unis, vous ne payez pas les droits de douane sur les produits pharmaceutiques. D'autres entreprises, en revanche, pourraient y être soumises. Cela ouvre bien sûr la voie à des différences de traitement entre les entreprises.

Les chaînes de télévision ont récemment subi une certaine pression en matière d'octroi de licences pour leurs contenus, avec quelques incidents récents. On peut affirmer qu'il s'agit là d'un autre angle que nous n'avons pas vu exploité, du moins ces dernières années.

Certains cabinets d'avocats ont été pris pour cible par la Maison Blanche pour leur implication dans les poursuites judiciaires contre le président, entre ses deux mandats présidentiels, et donc ceux-là sont traités différemment.

Des entreprises d'intelligence artificielle sont bloquées, ou risquent d'être exclues des contrats gouvernementaux si leurs préjugés idéologiques ne vont pas dans la bonne direction.

Et dans le domaine des semi-conducteurs, Nvidia verse désormais 15 % de certaines recettes provenant de la vente de puces chinoises directement au gouvernement américain. C'est un accord assez inhabituel.

00:24:06:23 - 00:24:47:04

Le gouvernement a également revendiqué une participation de 10 % dans Intel. Il convient de noter que le cours de l'action Intel a augmenté. Les investisseurs semblent penser que le fait d'avoir le soutien du gouvernement n'est pas la pire chose au monde. Mais il s'agit néanmoins d'une situation assez inhabituelle.

Il n'y a donc pas vraiment de conclusion précise à tirer, si ce n'est, encore une fois, que l'important est que le gouvernement apprécie votre secteur. Il est également important que le gouvernement apprécie votre entreprise en particulier.

Je suppose que les investisseurs doivent tenir compte de cet aspect supplémentaire. En tant que gestionnaires actifs, nous nous efforçons bien sûr de comprendre cela du mieux que nous pouvons. Mais il s'agit d’autres données, bien que fragmentaires, qui importent dans le contexte politique actuel.

00:24:47:04 - 00:25:59:27

Très bien. Parlons du marché du travail américain.

Malgré un ralentissement des embauches, le marché du travail américain reste satisfaisant. Commençons par la bonne nouvelle. Si l'on examine les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, celles-ci sont restées très stables depuis plusieurs années et nous ne constatons aucun signe particulier de détresse. Les pertes d'emploi n'ont pas augmenté.

Ce que nous constatons, par contre, c'est une baisse notable des embauches. Et c’est préoccupant dans une certaine mesure. Nous ne constatons pas d'augmentation des licenciements ni d'autres indicateurs suggérant une grande détresse.

En fait, ce que vous voyez actuellement, c'est très peu d'embauches et très peu de licenciements. C'est inhabituel. Normalement, on observe beaucoup d'embauches et peu de licenciements, lorsque l'économie est forte, ou beaucoup de licenciements et peu d'embauches, lorsqu’elle faible.

La situation actuelle est assez curieuse. Nous avons essayé d'expliquer cela par le fait que l'économie demeure quelque peu décevante. Les embauches ont ralenti. L'immigration a également fortement diminué. La croissance démographique est donc également plus modérée. Mais on pourrait dire que les entreprises ne sont pas suffisamment confiantes pour embaucher massivement.

De même, la réalité sur le terrain est que, pour la plupart des entreprises et des secteurs, la situation économique n'est pas suffisamment mauvaise pour motiver le type de licenciements qui auraient pu avoir lieu autrement. On se trouve donc dans une période particulière, très stable, où il est difficile de trouver un emploi si l'on n'est pas déjà sur le marché du travail. Mais en fin de compte, il n'y a pas non plus de licenciements massifs.

00:25:59:27 - 00:26:50:17

Donc, encore une fois, les demandes d'allocations chômage sont faibles. Nous ne pensons pas que le marché du travail s'effondre. Il s'affaiblit légèrement selon certains indicateurs, et il faut en tenir compte.

Faiblesse de l'embauche cyclique aux États-Unis / ralentissement de l'embauche non cyclique. Il convient de mentionner que le marché du travail a été inhabituel. Si l'on examine les embauches au cours des dernières années, on constate qu'elles proviennent en très faible partie des industries cycliques.

C'est la ligne bleue, qui montre que l'emploi est resté globalement stable. Ce n'est pas idéal. On aimerait que ce soient les industries cycliques favorables à la croissance qui tirent l'économie. En réalité, ce sont les industries non cycliques, notamment les soins de santé, l'éducation, l'administration publique et autres, qui ont tiré l'économie. Et bien sûr, celles-ci ralentissent également dans une certaine mesure, ce qui se traduit par une croissance globale plus lente de l'emploi.

C'est curieux et ce n’est pas idéal, mais la création d'emplois cycliques a été anormalement faible. Quand on regarde cette ligne bleue, on ne voit généralement pas beaucoup de périodes où la création d'emplois a été nulle dans les secteurs cycliques. Normalement, ou bien elle est positive ou bien nous sommes en récession. Et nous ne sommes pas en récession en ce moment.

Nous ne pensons pas que cette ligne bleue soit en train de descendre de manière inquiétante, mais elle se trouve simplement dans une position inhabituelle.

00:26:50:17 - 00:28:14:13

IA et emploi. Parlons un instant de l'emploi et de l'IA. Voici le taux de chômage global. Je précise que le taux de chômage des personnes d'âge moyen est représenté en doré, tandis que celui des jeunes travailleurs est représenté en bleu.

Les jeunes travailleurs ont toujours un taux de chômage plus élevé. Il est tout à fait normal que le taux de chômage augmente davantage pendant les périodes économiques difficiles pour les jeunes travailleurs que pour l'ensemble de la population active. Rien de tout cela n'est donc complètement anormal.

Néanmoins, il est juste de dire qu'au cours de la dernière année, nous avons assisté à une augmentation disproportionnée du chômage chez les jeunes en début de carrière. En temps normal, on pourrait constater une augmentation 1,7 fois plus importante du taux de chômage des jeunes travailleurs que du taux de chômage moyen.

En réalité, cette augmentation a été cinq fois plus importante cette fois-ci. La hausse a donc été beaucoup plus forte pour les jeunes travailleurs.

On aurait tendance à le croire, mais je dirais que ce n'est pas uniquement dû à l'IA. Je dirais qu'une partie de cela est due au fait que si les entreprises embauchent et ne licencient pas, si vous faites partie de la population active, tout va bien.

Mais si vous essayez d'entrer sur le marché du travail, quel que soit votre âge, ce n'est pas si facile. Il semble qu'une partie de cette situation soit due à la prudence dont font preuve les entreprises, voire peut-être à une plus grande appréciation de leurs employés actuels. Comme il a été très difficile de trouver des employés il y a quelques années, je pense que les entreprises apprécient davantage les personnes ayant de l'ancienneté, de l'expérience professionnelle et une connaissance spécifique de leur entreprise.

00:28:14:13 - 00:29:27:27

Les entreprises ne licencient pas beaucoup et elles n'embauchent pas beaucoup. Mais il semble y avoir également un lien avec l'IA. À mesure que l'IA progresse, on peut imaginer, en théorie, que certains emplois disparaissent.

Dans la pratique, une étude récente de Stanford est parvenue à une conclusion provisoire concernant les travailleurs âgés de 22 à 25 ans (ce n'est pas exactement le groupe en bleu ici, mais c'est un groupe similaire) occupant des emplois vulnérables à l'IA, comme la programmation informatique, le service à la clientèle, ce genre de choses.

Ils ont constaté une baisse de 13 % des emplois pour cette cohorte particulière. Il s'agit d'une petite cohorte de quatre ans. Cela n'a pas d'impact significatif sur l'ensemble. Mais pour ce groupe particulier, cela suggère que les choses sont en train de changer.

Ainsi, la crainte que l'IA entraîne des pertes d'emplois semble se concrétiser dans certains domaines. Il reste à voir s'il y a une augmentation structurelle de l'emploi global.

Il s’agit de personnes hautement compétentes. D'autres secteurs pourraient les attirer au fil du temps. C'est du moins ce qui s'est produit lors des précédentes évolutions technologiques. Mais cette révolution-ci est assez profonde, et nous ne devons pas présumer qu'il en sera de même cette fois.

Nous constatons donc actuellement un léger chômage lié à l'IA. D'un autre côté, bien sûr, l'IA est très intéressante et très positive pour l'économie à d'autres égards.

00:29:27:27 - 00:30:31:14

Le boom des dépenses d'investissement dans le secteur technologique américain apporte une contribution importante. Il s'agit du montant des dépenses d'investissement engagées par les quatre grandes entreprises américaines liées à l'IA, Microsoft, Amazon, Google et Meta. Vous pouvez constater une croissance remarquable au cours des dernières années.

On peut constater que la croissance a été particulièrement forte depuis l'arrivée de certains modèles d'IA basés sur le langage naturel, fin 2022. En gros, ces quatre entreprises dépensent à elles seules environ 90 milliards de dollars par trimestre.

Multipliez ce chiffre par quatre et vous obtenez des montants assez importants, de l'ordre de 350 à 400 milliards de dollars par an. C'est énorme. Cela représente plus de 1 % du PIB américain. Ce chiffre était encore assez modeste il y a quelques années.

Il s'agit donc d'un véritable moteur de la croissance économique américaine. Il représente une part très importante de l'activité économique américaine actuelle. Et selon nos estimations, cette croissance devrait se poursuivre. Elle ne sera pas éternelle, mais il y a encore un potentiel de hausse. Il est donc probable que cela continue à aider. Et à long terme, nous pensons qu'il y aura également des gains de productivité, en plus et au-delà des simples dépenses en machines, équipements et puces qui ont lieu actuellement.

00:30:31:14 - 00:31:29:21

La consommation américaine, source de la vigueur récente. Reconnaissons que la croissance des dépenses de consommation a été plutôt bonne aux États-Unis.

J’attire votre attention sur les barres bleues. Si vous regardez les trois dernières, vous constaterez que les gains sont plutôt impressionnants. Je sais qu'ils ne semblent pas extraordinaires, mais ils sont normaux, voire légèrement supérieurs à la normale.

Au minimum, cela suggère que les consommateurs ont bien géré la crise sanitaire jusqu'à présent, même si le dernier chapitre à ce sujet n’a pas encore été écrit.

À l'avenir, nous supposons que la croissance des dépenses de consommation ralentira. L'embauche a clairement ralenti. Cela constituerait un facteur de motivation important.

Mais les taux d'intérêt sont en baisse. Le marché boursier est en hausse. Ces facteurs contribuent également aux décisions de dépenses.

Nous continuons de supposer que la croissance des dépenses de consommation va ralentir à partir de maintenant. Mais jusqu'à présent, la surprise a été agréable. Il se pourrait donc que nous continuions d'être agréablement surpris par la vigueur des dépenses de consommation.

00:31:29:21 - 00:32:29:07

Les efforts de réforme économique de l'Argentine obtiennent un succès provisoire. Voici ma diapositive sur l'Argentine. Comment condenser toutes les informations sur un pays dans une seule diapositive. Probablement pas très bien.

Mais je dirai simplement qu'au début du XXe siècle, l'Argentine était un pays riche selon les normes de l'époque. Et depuis lors, l'Argentine a connu d'énormes difficultés. Elle a traversé des périodes d'hyperinflation et de dépression économique, ainsi que de nombreuses crises financières, des défauts de paiement, des plans de sauvetage du FMI (Fonds monétaire international) et autres.

Pour le dire poliment, le chemin a été pour le moins cahoteux. C'est donc avec un intérêt considérable que de nombreux économistes ont commencé à suivre de près l'Argentine il y a quelques années, lorsque le président Milei a pris le pouvoir et qu'il a présenté un programme de réformes assez radicales. Il a largement tenu ses promesses.

La question est donc de savoir si ces réformes fonctionnent ou non.

Ce graphique montre qu'au moins une partie semble fonctionner. Voici le taux d'inflation mensuel et annuel de l'Argentine. Vous pouvez constater que l'inflation a atteint un pic, du moins sur une base mensuelle, vers la fin de l'année 2023, au moment où il est arrivé au pouvoir. Elle a ensuite considérablement ralenti. Elle n'est pas faible par rapport aux normes des pays développés, mais elle est nettement meilleure qu'auparavant.

00:32:29:07 - 00:34:01:05

Si l'on examine la situation budgétaire, le pays est passé d'un déficit très important à un léger excédent, ce qui signifie qu'il se trouve, en théorie, dans une position plus viable. On peut critiquer cette situation et dire qu'ils ont simplement transféré les coûts aux états, ce qui serait juste. On peut affirmer que leur manque d'investissement dans les infrastructures va se retourner contre eux plus tard.

Toutes sortes de critiques peuvent être formulées. Mais, en apparence, ils ont amélioré la situation budgétaire. L'économie, qui était en récession au début de cette thérapie de choc, semble désormais repartir à la hausse. Le taux de pauvreté a d'abord augmenté, mais selon les mesures du gouvernement, il semble avoir baissé et être désormais inférieur à ce qu'il était avant son arrivée au pouvoir.

On peut donc dire, à titre provisoire, que cela semble fonctionner. L'un des grands défis est la baisse continue du peso argentin. Le gouvernement américain est récemment intervenu et s'est en quelque sorte engagé, ou du moins a évoqué la possibilité, à fournir une sorte de filet de sécurité. Cela pourrait contribuer à stabiliser la situation et serait très utile pour l'inflation si cela se produisait.

Je dirais qu'il n'est pas certain que cela se produise. Le défi pour l'Argentine, cependant, est que ces réformes sont réellement douloureuses. La volonté politique semble s'affaiblir. Les plus récentes élections ne sont pas favorables à Milei. On ne sait donc pas combien de temps il lui restera pour mener à bien ces réformes. Je dirais que si l'Argentine continuait sur cette voie, elle pourrait sans doute bénéficier d'une situation économique plus stable. Elle a fait quelques progrès dans cette direction.

Nous devrons voir, en particulier au cours des prochains mois, si les électeurs sont prêts à tolérer les difficultés associées à ces réformes. C'est fascinant à observer, c'est certain.

Parlons maintenant du Canada à l'aide de quelques diapositives avant d'arriver à la fin.

00:34:01:05 - 00:34:21:01

Le renversement de tendance en matière d'immigration au Canada se poursuit. Je pense que tout le monde comprend bien que la croissance démographique du Canada était inusitée il y a quelques années, principalement grâce à l'arrivée de résidents temporaires, d'étudiants internationaux et de travailleurs étrangers temporaires. Ces règles ont été modifiées. Nous avons constaté un ralentissement important de la croissance démographique. Le dernier trimestre a également été assez lent.

La croissance démographique est donc passée d'un chiffre élevé — à un moment donné, elle atteignait 3,5 % par an — à un chiffre assez faible aujourd'hui, qui n'est guère supérieur à zéro. Cela limite bien sûr la croissance économique globale.

En théorie, cependant, le Canadien moyen pourrait devenir plus prospère, même si le taux global de croissance économique a parfois été décevant.

00:34:38:23 - 00:35:18:18

Mais c'est un changement important. L'espoir réside dans le fait que la croissance de la productivité recommence à augmenter. Jusqu'à présent, les résultats sont mitigés. Je ne peux pas dire qu'il y ait pour l'instant des preuves irréfutables à cet égard.

Le marché du travail canadien est assez morose. Il convient de noter que le marché du travail canadien est assez morose. On constate des pertes d'emplois notables au cours des deux derniers mois, et peu de création d'emplois au cours de la période précédente.

Cette situation est en partie normale, car la population ne croît plus. Il n'est donc pas nécessaire de créer beaucoup de nouveaux emplois chaque mois. Le fait que la situation soit néanmoins négative confirme l'idée que le marché du travail se refroidit et que le Canada affiche un taux de chômage probablement supérieur d'environ un point de pourcentage à ce qu'il serait souhaitable de maintenir à long terme.

Cette situation difficile a donc motivé la Banque du Canada à revenir récemment à une politique de baisse des taux.

00:35:18:18 - 00:35:35:13

L'économie canadienne a légèrement progressé au cours du dernier mois après une période de faiblesse. Chose curieuse, cependant, pour le Canada — laissez-moi cliquer pour avancer — la tendance mensuelle du PIB (produit intérieur brut). Les informations sont un peu obsolètes mais nous avons néanmoins constaté une réelle faiblesse.

En effet, l'économie canadienne a connu une contraction au début de l'année pendant un trimestre. On a beaucoup parlé, y compris moi-même, de la possibilité d'une récession. Et cela reste possible.

Les droits de douane ont un impact négatif et le déclin démographique entraîne des difficultés à court terme. Mais je dois dire que lorsque les derniers chiffres mensuels du PIB ont été publiés — et vous pouvez voir que la dernière barre bleue à droite pointe nettement vers le haut — cela suggère qu'il est beaucoup moins probable que les chiffres du PIB du Canada pour le troisième trimestre soient négatifs.

Et donc, la formule mécanique de deux trimestres consécutifs de baisse du PIB semble soudainement moins probable. Nous verrons comment la situation évoluera à partir de là. Les droits de douane nuisent tout de même au Canada. Ils ont été un peu moins sévères que ce que l'on craignait au départ. Une partie de la contraction économique initiale était due à la peur, à l'incertitude et à l'inquiétude quant à ce qui pourrait arriver.

Et certaines de ces craintes ne se sont pas concrétisées. Bien sûr, certains secteurs comme l'acier, l'aluminium, le cuivre, l'automobile et quelques autres, en particulier la foresterie, ont vraiment souffert. Nous prévoyons donc une croissance lente, voire faible, à l'heure actuelle. Il n'est toutefois pas certain que le troisième trimestre soit négatif.

L'économie n'est donc peut-être pas aussi mauvaise qu'on le craignait il y a encore un ou deux mois.

Bon, je vais m'arrêter là. J'espère que ce tour du monde vous aura été utile. Si vous avez trouvé cela intéressant, n'hésitez pas à nous suivre en ligne. Comme toujours, nous avons un site web, rbcgam.com/insights. Vous pouvez utiliser votre téléphone pour y accéder directement grâce au code QR.

Nous publions également sur LinkedIn et sur X. N'hésitez pas à nous suivre sur ces réseaux. Je vous remercie, comme toujours, de votre attention. J'espère que vous avez trouvé cela intéressant et je vous invite à nous rejoindre le mois prochain.

Soyez au fait des dernières perspectives de RBC Gestion mondiale d’actifs.

Déclarations

Ce document est fourni par RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) à titre indicatif seulement. Il ne peut être ni reproduit, ni distribué, ni publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA ou de ses entités affiliées mentionnées dans les présentes. RBC GMA est la division de gestion d’actifs de Banque Royale du Canada (RBC) qui regroupe RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA Inc.), RBC Global Asset Management (U.S.) Inc. (RBC GAM (US)), RBC Global Asset Management (UK) Limited (RBC GAM (UK)) et RBC Global Asset Management (Asia) Limited (RBC GAM (Asia)), qui sont des filiales distinctes, mais affiliées de RBC.

Au Canada, le document peut être distribué par RBC GMA Inc. (y compris PH&N Institutionnel), qui est régie par chaque commission provinciale ou territoriale des valeurs mobilières auprès de laquelle elle est inscrite. Aux États-Unis (É.-U.), ce document peut être fourni par RBC GAM (U.S.), une société-conseil en placement inscrite auprès de la SEC. Le document est publié au Royaume-Uni (R.-U.) par RBC GAM-UK, qui est autorisée et régie par la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni, inscrite aux États-Unis auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), et est membre de la National Futures Association (NFA) autorisé par la Commodities Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis. Ce document pet être distribué dans l’Espace économique européen (EEE) par BlueBay Funds Management Company S.A. (BBFM S.A.), qui est régie par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). En Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas, BBFM S.A. exerce ses activités aux termes d’un mécanisme de passeport facilitant l’implantation de succursales en vertu de la Directive 2009/65/CE concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières et de la Directive 2011/61/UE sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs. En Suisse, ce document peut être distribué par BlueBay Asset Management AG, dont le représentant et l’agent payeur est BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich (Suisse). Au Japon, ce document peut être distribué par BlueBay Asset Management International Limited, qui est inscrite auprès du bureau local du ministère des Finances du Japon de la région de Kanto. Ailleurs, en Asie, ce document peut être distribué par RBC GAM (Asia), qui est inscrite auprès de la Securities and Futures Commission (SFC) de Hong Kong. En Australie, RBC GAM-UK est exemptée de l’obligation de s’inscrire à titre de cabinet de services financiers, conformément à la loi sur les sociétés se rapportant aux services financiers, puisqu’elle est régie par la FCA en vertu des lois du Royaume-Uni, lesquelles diffèrent des lois australiennes. Toutes les entités mentionnées ci-dessus relativement à la distribution sont collectivement incluses dans les références faites à « RBC GMA » dans ce document.

Ce document ne peut pas être distribué aux investisseurs résidant dans les territoires où une telle distribution est interdite.

Les inscriptions et les adhésions mentionnées ne doivent pas être interprétées comme une caution ou une approbation de RBC GMA par les autorités responsables de la délivrance des permis ou des inscriptions.

Ce document ne constitue pas une offre d’achat ou de vente ou la sollicitation d’achat ou de vente de titres, de produits ou de services, et ce, dans tous les territoires. Il n’a pas non plus pour objectif de fournir des conseils financiers, juridiques, comptables, fiscaux, liés aux placements ou autres, et ne doit pas servir de fondement à de tels conseils. Les produits, services ou placements mentionnés dans les présentes ne sont pas offerts dans tous les territoires, et certains le sont uniquement de manière limitée, selon les exigences réglementaires et légales locales. Vous trouverez des informations complémentaires sur RBC GMA sur le site Web www.rbcgam.com. Il est fortement recommandé aux personnes ou entités qui reçoivent ce document de consulter leurs propres conseillers et de tirer leurs propres conclusions sur les avantages et les risques de placement, de même que sur les aspects juridiques, fiscaux et comptables et ceux relatifs au crédit de l’ensemble des opérations.

Tout renseignement prospectif sur les placements ou l’économie contenu dans ce document a été obtenu par RBC GMA auprès de plusieurs sources. Les renseignements obtenus de tiers sont jugés fiables, mais ni RBC GMA, ni ses sociétés affiliées, ni aucune autre personne n’en garantissent explicitement ou implicitement l’exactitude, l’intégralité ou la pertinence. RBC GMA et ses sociétés affiliées n’assument aucune responsabilité à l’égard des erreurs ou des omissions relatives à ces renseignements. Les opinions contenues dans le présent document reflètent le jugement et le leadership éclairé de RBC GMA, et peuvent changer à tout moment sans préavis.

Certains énoncés contenus dans le présent document peuvent être considérés comme étant des énoncés prospectifs, lesquels expriment des attentes ou des prévisions actuelles à l’égard de résultats ou d’événements futurs. Les énoncés prospectifs ne sont pas des garanties de rendements ou d’événements futurs et comportent des risques et des incertitudes. Il convient de ne pas se fier indûment à ces énoncés, puisque les résultats ou les événements réels pourraient différer considérablement.

® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée sous licence.

© RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., 2025.

document.addEventListener("DOMContentLoaded", function() { let wrapper = document.querySelector('div[data-location="inst-insight-article-additional-resources"]'); if (wrapper) { let liElements = wrapper.querySelectorAll('.link-card-item'); liElements.forEach(function(liElement) { liElement.classList.remove('col-xl-3'); liElement.classList.add('col-xl-4'); }); } }) .section-block .footnote:empty { display: none !important; } footer.section-block * { font-size: 0.75rem; line-height: 1.5; }