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Accepter Déclin
26 minutes, 12 secondes pour écouter Par  Habib Subjally 3 avril 2025

Par les temps qui courent, la seule constante est le changement, alors que les droits de douane et que les perturbations commerciales défraient la manchette quotidiennement.

Habib Subjally, chef de notre équipe Actions mondiales, possède plus de 30 années d’expérience en matière de placement au fil de tous les cycles de marché et sait comment affronter les tempêtes. Accompagné de Mike Reed, chef, Institutions financières mondiales, ils discutent des raisons qui expliquent la prudence actuelle des entreprises, de la fin de l’exceptionnalisme américain et de la façon dont une conjoncture polarisée peut créer un solide potentiel de génération d’alpha pour les entreprises innovantes.

Temps d'écoute : 26 minutes, 12 secondes

Transcription

Mike Reed : 00:04

Bonjour et bienvenue à Libérer le potentiel des marchés, le balado de RBC BlueBay qui vous permet de rencontrer des experts de l’ensemble de notre société, qui vous donne des points de vue sur les marchés, les politiques mondiales, la durabilité et la situation macroéconomique, tout en soulignant comment ces éléments se répercutent sur nos décisions de placement. Je suis Mike Reed, chef, Institutions financières mondiales.

Aujourd’hui, je suis ravi d’accueillir à nouveau Habib Subjally, chef de l’équipe Actions mondiales. La dernière présence d’Habib parmi nous remonte à juin 2024, et les neuf mois qui se sont écoulés depuis lors ont été riches en rebondissements. Après une vigoureuse fin d’année 2024, l’investiture du président Trump semble avoir apporté une mesure d’incertitude aux marchés mondiaux. J’espère qu’Habib pourra nous proposer un éclairage nouveau sur les causes de cette volatilité, en plus de nous expliquer la façon dont il gère ses portefeuilles durant cette période. Habib, je vous souhaite de nouveau la bienvenue à ce balado.

Habib Subjally : 00:53

Mike, merci de m’avoir invité. Nous vivons une époque passionnante.

Mike Reed : 00:57

C’est en effet le cas. Tout d’abord, Habib, depuis que le président Trump s’est réinstallé à la Maison-Blanche, il a instauré des droits de douane généralisés sur les biens en provenance d’un large éventail de pays, tant amis qu’ennemis. En quoi, selon vous, l’incertitude qui découle des guerres commerciales a-t-elle une influence sur le sentiment des investisseurs ?

Habib Subjally : 01:17

En vérité, nous n’avons pas observé de droits de douane aussi importants depuis des décennies. Pour plusieurs, et c’est certainement le cas des marchés développés, cela représente un terrain inconnu. Les droits de douane et les autres annonces de nature politique créent de l’incertitude. Un tel niveau d’incertitude pousse tant les consommateurs que les entreprises à reporter leurs décisions en matière de consommation et d’investissement. Il s’agit là d’un réflexe tout à fait naturel. Nous le constatons en consultant les données sur le sentiment des consommateurs. Nous le constatons dans le cadre des conversations que nous avons avec les chefs d’entreprise : en effet, chacun ralentit ses décisions d’investissement importantes, qu’il s’agisse de construire une nouvelle usine ou de lancer un nouveau projet technologique. Tous ces projets sont tout simplement ralentis. Prévaut manifestement actuellement un sentiment de plus grande prudence.

Quant à notre point de vue sur la question des droits de douane, nous avons bien évidemment passé le portefeuille au peigne fin. Si les droits de douane ont de nombreuses conséquences, les trois principales que je me permettrai de souligner sont les suivantes :

Les droits de douane ont une incidence sur les biens et non sur les services. Si vous êtes Ford ou General Motors, vous vous inquiétez beaucoup de l’impact des droits de douane sur votre chaîne d’approvisionnement. Et si vous êtes Netflix, vous vous dites : « Si je suis certain que cette mesure aura des répercussions, nos activités ne seront pas directement touchées. »

La deuxième conséquence d’importance des droits de douane est qu’ils ont une incidence sur les consommateurs, sur le plan de leur revenu disponible, c’est-à-dire ce que leur argent leur permet d’acheter.

Le troisième aspect tient au fait que ces droits de douane mènent à une hausse des coûts et, potentiellement, à de l’inflation.

En ce qui concerne notre approche à l’égard de ces aspects, nous avons scruté notre portefeuille avec soin afin d’identifier les entreprises dont les chaînes d’approvisionnement sont complexes. À l’évidence, les entreprises industrielles qui, par exemple, ont une usine au Mexique, se butent à ce problème. Elles n’y peuvent rien. Fort heureusement, nous ne comptons pas de telles entreprises au sein de notre portefeuille.

Cependant, certaines entreprises qui en font partie achètent des composants dans de nombreuses régions du monde, soit au Mexique, au Canada et en Chine. Dans ce cas-ci, si des hausses de coût sont à prévoir, nous ne nous retrouverons pas pour autant dans une situation analogue à celle qui est survenue dans le cadre de la pandémie, alors qu’ont sévi des pénuries de semi-conducteurs et que les chaînes de production se sont arrêtées. En effet, cette mesure n’aura pas ce genre de conséquences. Cependant, des hausses de coût se feront sentir. Les chaînes d’approvisionnement auront aussi des répercussions sur des entreprises comme les détaillants et les distributeurs. Ces entreprises se retrouvent dans une meilleure situation pour augmenter leurs prix et répercuter ces hausses.

Les chaînes d’approvisionnement constituent donc notre premier souci. Nous passons en revue les entreprises, examinons leurs chaînes d’approvisionnement et déterminons celles qui sont résilientes. Il faut ensuite se soucier de la consommation bas de gamme. En effet, ces consommateurs seront touchés partout à travers le monde, et notamment dans les pays émergents. En troisième lieu se pose la question du pouvoir de fixation des prix. De nombreuses personnes et entreprises seront touchées par la hausse des coûts. Seront-elles en mesure de la répercuter ? Ce pouvoir de fixation des prix devient essentiel pour préserver vos marges et vos flux de trésorerie.

Mike Reed : 04:52

Nous observons que règne une forte incertitude à laquelle sont sensibles les entreprises et qui les incite à la prudence. Sur le plan personnel, je suis heureux d’apprendre que mon abonnement à Netflix n’est pas appelé à augmenter. Lors de notre conversation de l’an dernier, je vous avais sondé sur la surrendement des actions américaines et de celles du reste du monde, et notamment sur le groupe des valeurs technologiques surnommé les sept magnifiques. Depuis le début de 2025, nous observons un renversement de cette tendance. Assistons-nous à la fin de l’exceptionnalisme américain ? Si tel est le cas, cela se reflétera-t-il dans vos décisions de placement ?

Habib Subjally : 05:26

Oui. À l’évidence, à court terme, si l’on considère ce qui s’est passé, cette incertitude que nous venons d’évoquer il y a quelques instants à peine a certainement mené à une inversion de nombreuses tendances bien ancrées sur le marché depuis de nombreuses années. Depuis le début de l’année, le marché des actions américaines est en baisse de 5 %, celui de l’Europe est en hausse de près de 16 %, tandis que celui de Hong Kong est en hausse de près de 18 %. Cela fait suite à de nombreuses années au cours desquelles le marché des actions américaines a été pratiquement le seul à beaucoup mieux faire que les marchés du reste du monde, tous ceux-ci offrant des rendements inférieurs. D’autre part, dans des domaines comme les technologies, le secteur des technologies de l’information est en baisse de 9 %, tandis que les sept magnifiques ont reculé de 14 %. Pour sa part, Tesla accuse un recul de 42 %.

Il s’agit là de changements brutaux qui sont survenus au cours d’une période qui, peut-être, puisque nous nous entretenons au début mars, s’étend sur 9 à 10 semaines de cette année. La vraie question consiste à se demander combien de temps cela durera. Il est difficile de déterminer si un tel niveau d’incertitude politique commence à se dissiper, si nous sommes au pire, si nous avons dépassé le seuil critique ou si nous avons atteint le point le plus bas. Devraient ensuite survenir des baisses d’impôt et une réduction du déficit budgétaire, sans compter que le gouvernement procédera également à des réductions de dépenses afin de maintenir le déficit budgétaire sous contrôle, et un peu de stabilité pourrait mener à la reprise. Tout dépend donc dans une large mesure de ce contexte.

Quant à la façon dont nous gérons la question, sachez que je ne cherche pas à esquiver votre question… Au cours des dernières années, soit l’an dernier environ, nous avons commencé à nous inquiéter du caractère extrême de la situation. Soyons très clairs. Ces sept magnifiques (ou ces sociétés à mégacapitalisation), ces 10 principales entreprises dont il est ici question, n’ont pas atteint leur statut par hasard. Il s’agit en effet d’excellentes entreprises. Je devrais même dire d’entreprises tout à fait phénoménales qui ont su innover, qui ont su exécuter, qui ont offert un service exceptionnel et généré des revenus, des bénéfices et des flux de trésorerie justifiant leur statut.

Après tant d’années de succès, ces sociétés à mégacapitalisation représentent également le segment le plus onéreux du marché. Nous avions entrepris de réduire progressivement notre exposition à celles-ci. Nous sous-pondérions ces sociétés à mégacapitalisation, nous demeurions neutres par rapport au reste du marché américain et nous surpondérions légèrement le reste du monde. Encore une fois, la rigueur dont il y a lieu de faire preuve en matière de valorisation est essentielle en l’espèce, notamment en ce qui concerne ces sociétés à mégacapitalisation.

À terme, c’est bien cela qui vous protégera, car il faut être conscient du fait que, s’il s’agit d’entreprises exceptionnelles, aucune entreprise ne demeure exceptionnelle éternellement. Jamais la cime des arbres atteint-elle le firmament… C’est pourquoi je pense qu’il y avait lieu de faire preuve d’un certain scepticisme et d’une certaine prudence. Peut-être avons-nous adopté une telle approche un peu trop tôt, mais je pense que nous nous sommes progressivement rapprochés de cette réalité au cours des 10 à 12 derniers mois.

Mike Reed : 08:53

Revenons à ce que vous venez de dire en ce qui concerne les réductions de coûts et le budget américain. L’une des façons qui a été évoquée pour y parvenir à l’échelle mondiale tient à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour optimiser les opérations. L’IA a été un thème majeur pour les investisseurs l’an dernier et a suscité de nombreux investissements, en plus d’expliquer en partie le comportement de plusieurs titres, dont celui de la société NVIDIA, qui a largement attiré l’attention.

Plus tôt cette année, nous avons été témoins de l’arrivée de DeepSeek, la version chinoise moins chère de ChatGPT, qui a créé un véritable choc sur le marché. Cela a soulevé des questions auprès de plusieurs investisseurs avec qui j’ai eu l’occasion de discuter, ceux-ci s’interrogeant sur le caractère invulnérable, voire sur la douve concurrentielle de certaines entreprises. Entrevoyez-vous des risques potentiels liés à l’arrivée de nouveaux venus sur d’autres secteurs du marché ?

Habib Subjally : 09:47

Oui. Vous parlez ici de l’IA et des nouveaux venus ?

Mike Reed : 09:52

Plusieurs entreprises ont offert un excellente rendement et leur cote témoigne de cette réalité. Avec l’entrée en scène de l’IA, estimez-vous que d’autres entreprises ou secteurs pourraient être exposés à l’arrivée d’un nouveau venu, phénomène dont nous n’avons pas encore été témoins ?

Habib Subjally : 10:07

Oui. Je pense que l’IA est extrêmement intéressante puisqu’il s’agit d’une technologie révolutionnaire. Elle rappelle un peu l’apparition des tableurs ou des téléphones portables… peut-être vous souviendrez-vous, comme moi, que les tableurs furent créés par IBM dans le cas de Lotus 1‑2‑3, et de Computer Associates en ce qui concerne SuperCalc.

Mike Reed : 10:39

J’utilise toujours Lotus 1‑2‑3.

Habib Subjally : 10:41

[Rires] Je pensais que Lotus 1‑2‑3 n’existait plus. Le fait intéressant est que les sociétés IBM et Computer Associates n’en n’ont pas vraiment tiré profit, même si elles étaient pionnières en la matière. L’entité qui en a vraiment tiré profit fut la société Microsoft, avec Excel. Et, surtout, des gens comme vous et moi, ainsi que tous ceux qui nous écoutent et qui ont eu recours à Excel et aux tableurs pour améliorer leurs opérations, leurs décisions et leur productivité. Ce fut la même chose dans le cas des téléphones portables, alors que ce sont les sociétés Nokia, Ericsson, Vodafone et leurs homologues à travers le monde qui ont créé ce marché. Sans ces pionniers, rien de tout cela n’aurait été possible. Et qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

On pourrait prétendre que ce sont les autres entreprises qui ont créé des applications, ainsi que les utilisateurs et les consommateurs qui ont profité d’une productivité accrue, qui ont vraiment tiré la plupart des bénéfices des téléphones mobiles. Je pense que nous pouvons envisager l’IA de la même manière, dans ce sens où, bien évidemment, il y a les pionniers, comme la société NVIDIA et celles qui s’en rapprochent, qui sont absolument phénoménales et sans lesquelles nous ne parlerions même pas d’IA. Cependant, à l’avenir, qui utilisera l’IA ? Qui fera appel à l’IA pour doter sa propre entreprise d’un avantage concurrentiel, pour gagner des parts de marché, réduire ses coûts et améliorer la satisfaction de sa clientèle ?

Sur ce plan, nous avons entrepris de délaisser quelque peu le volet matériel propre à des entreprises comme TSMC et NVIDIA au profit, de plus en plus, de producteurs de logiciels qui permettront d’améliorer la productivité des utilisateurs. J’entends par là que nos employeurs seront prêts à débourser 20 $, 30 $ ou 40 $ de plus par mois pour que nous puissions installer des outils d’IA sur nos postes de travail. Et que nous, les consommateurs, serons disposés à payer des abonnements mensuels de 10 $ ou 20 $ pour certains de ces outils, ou à tolérer davantage de publicité pour nous en servir parce qu’ils améliorent notre quotidien.

Nous estimons que l’IA est sur le point d’entrer dans une nouvelle phase. La question qui se posera ne sera plus désormais : « Incroyable, ces grands modèles de langage ne sont-ils pas tout à fait extraordinaires ? », car ils le sont en vérité, mais comment allons-nous nous en servir et comment allons-nous en tirer des résultats commerciaux exceptionnels. C’est à cet égard que l’accent doit changer.

Que l’on pense à la profession d’ingénieur, à celle d’architecte, au secteur des services financiers, au secteur médical, à celui de la découverte de médicaments, tous ces secteurs seront indiscutablement en mesure de tirer parti de diverses manières, et sous différentes formes, de l’IA.

Il y aura des gagnants et des perdants. Ceux qui sont à la traîne, ceux qui n’ont pas adopté les bonnes pratiques ne pourront tenir le rythme, tandis que d’autres gagneront des parts de marché et créeront de nouveaux modèles économiques. Cette réalité entraînera une formidable destruction et une création tout aussi formidable de richesse.

Mike Reed : 14:03

J’aimerais, si vous me le permettez, ajouter, advenant que mon responsable de la TI nous écoute aujourd’hui, qu’en vérité, je n’utilise pas Lotus 1‑2‑3. Je maîtrise parfaitement Excel.

J’aimerais maintenant aborder un sujet peut-être un peu plus sombre. Un mot que j’entends souvent prononcer ces derniers temps est « récession ». À la même époque l’année dernière, on entendait dire que l’Europe était au bord de la récession. Mais, aujourd’hui, il n’est plus question de l’Europe, mais des États-Unis. Comment devrait-on, ou comment vous-même vous y prenez vous pour positionner vos portefeuilles afin d’atténuer les risques liés à un ralentissement économique et protéger vos placements d’éventuelles corrections boursières ?

Habib Subjally : 14:43

C’est une question délicate, surtout dans ces circonstances. Normalement, les récessions découlent de la politique monétaire, des banques centrales, de la hausse des taux d’intérêt ou d’autres événements externes. Ces situations se prêtent à l’analyse. Tout le monde entreprend de réfléchir au moment où les banques centrales commenceront à abaisser leurs taux afin d’induire une reprise. Il s’agit là d’aspects sur lesquels les marchés peuvent réfléchir et qui sont beaucoup plus prévisibles et maîtrisés par eux.

La présente situation est inhabituelle dans la mesure où cette incertitude politique découle, disons, de considérations politiques, gouvernementales, voire budgétaires. C’est cette incertitude qui est précisément à l’origine du ralentissement économique. Quant à la question de savoir si en résultera ou non une récession, il semble assez clair que l’économie américaine ralentit. Nous ignorons quels mécanismes permettront d’inverser cette tendance. À l’évidence, les récessions ne sont pas éternelles. C’est plutôt le calendrier qu’il est difficile de cerner.

Comme toujours, le principe consiste à investir dans des entreprises au bilan solide, dont les modèles économiques sont résilients et qui comptent sur des équipes de direction performantes, agiles et pragmatiques. Plus encore, les entreprises qui profitent des récessions et des ralentissements pour s’accaparer des parts de marché, fidéliser leur clientèle, étoffer ces relations et investir dans la recherche et le développement se retrouvent, une fois l’économie relancée, mieux placées pour s’accaparer d’une part de marché et d’une valeur encore plus considérable à la sortie de la récession.

Mike Reed : 16:43

L’entrée en récession constitue toujours un défi. Dans le cas qui nous intéresse, advenant qu’une telle récession se concrétise, ce qui n’est pas encore le cas, il ne faudra pas oublier qu’elle est due à des facteurs différents. Et qu’elle est moins prévisible que par le passé. À ce propos, en ce qui concerne l’Europe, j’ai dit, au cours des dernières semaines, qu’était survenu un bouleversement radical du point de vue européen, alors que le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a proposé d’abandonner la règle sur l’endettement, connue sous le nom de « frein à l’endettement » et d’augmenter massivement les emprunts et les dépenses de l’État. Voilà qui semble constituer un changement historique. J’aimerais beaucoup en apprendre plus sur la façon dont vous et votre équipe envisagez d’investir dans le contexte de ce nouveau paradigme.

Habib Subjally : 17:21

Encore une fois, il s’agit d’un sujet extrêmement intéressant, et nous en avons discuté longuement. Ces bouleversements profonds découlent d’annonces, comme celle qui consistait à « faire ce qu’il faut » lors de la crise financière mondiale. Les banques centrales peuvent agir de la sorte car elles disposent d’une stratégie de mise en œuvre très claire. Lorsque les politiciens font de telles déclarations d’importance, nous pouvons en comprendre l’intention. C’est tout à fait mon cas. Je connais les chiffres, et ces chiffres sont énormes, sans compter qu’il y a également un effet multiplicateur.

Mais comment peuvent-ils y parvenir ? En effet, se pose en travers de leur chemin une multitude d’obstacles politiques, sociopolitiques et socioéconomiques. Il faut tout d’abord faire adopter ces lois. Ensuite, il faut, si l’on peut dire, engager les travaux. Combien de temps faut-il pour obtenir les permis de construire, pour que les divers accords soient conclus, avant que tout cela commence à avoir un impact réel sur l’économie au sens large ? À quel moment les chaînes de production commencent-elles à s’enclencher ? À quel moment les gens trouvent-ils un emploi ? À quel moment commence-t-on à contracter des prêts ?

Cela peut prendre beaucoup plus de temps que prévu. Allons-nous changer ? L’Europe modifiera-t-elle son attitude en matière de réglementation et de planification ? Stimulera-t-elle la productivité ? En quoi tout cela se traduira-t-il à l’échelle paneuropéenne ? Les différents pays en cause seront-ils capables de collaborer les uns avec les autres et de faire des compromis ? Cela reste à voir. Les marchés ont évolué à une vitesse fulgurante. Le scénario qui nous est avancé en est un de renaissance de l’Europe, qui connaîtra une formidable explosion de productivité du fait qu’elle sera désormais appelée à accorder une importance tout à fait significative aux questions de défense.

Je comprends très bien cette trame narrative. Mais combien de temps faudra-t-il pour qu’elle se concrétise et qu’elle puisse vraiment générer de la croissance économique de telle sorte que les entreprises et les consommateurs puissent en ressentir les effets sur leur salaire, leurs revenus et leurs commandes ? Je pense que nous demeurons quelque peu sceptiques sur ce plan.

Mike Reed : 20:04

Oui, je pense que, lorsque j’étais actif sur les marchés, nous avions pour habitude d’employer la formule de l’« intervalle éclair-son ». Pouvait survenir une période intermédiaire. Nous avons évoqué les États-Unis, et maintenant l’Europe. Poursuivons notre tour de la Terre, ou des principales régions où il est possible d’investir, et tournons-nous maintenant vers l’Asie, où nous avons observé que les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont accrues, ce qui crée des problèmes géopolitiques, notamment en ce qui concerne la sécurité de Taiwan. De surcroît, nous assistons à une hausse de l’inflation au Japon, phénomène que nous n’avions pas observé depuis longtemps. Même s’il s’agit d’une vaste question, où estimez-vous que s’offrent des occasions dans la région actuellement ? Dans quelle mesure ces risques largement médiatisés vous préoccupent-ils ?

Habib Subjally : 20:50

En vérité, les risques sont à la fois présents et inévitables. Il y a bien sûr lieu de s’en préoccuper. Ces risques existent depuis un certain temps et ils continueront d’exister. Je pense que ce qui semble se passer en Asie est que de nouveaux corridors commerciaux commencent à s’ouvrir et que de nouveaux liens d’interdépendance prennent forme. Nous observons des échanges commerciaux au sein de l’ANASE, avec la Chine et avec l’Inde. Même la Chine et l’Inde commercent déjà davantage entre elles.

Nous avons parlé de l’insécurité en matière de défense qui touche l’Europe. Prévaut une situation tout à fait similaire au Japon. Je suis sûr que de pareilles discussions se dérouleront en Corée et dans de nombreux autres pays. Je pense que ce même sentiment d’urgence qui touche l’Europe, et nous accordons énormément d’attention à cela en Europe, touche aussi le Japon qui s’est également engagé à doubler son budget de défense. Je pense que certaines choses peuvent se concrétiser un peu plus rapidement.

La Chine est en pleine mutation. Son gouvernement change d’attitude envers la création de richesse et l’entrepreneuriat. Je pense qu’une certaine tension latente a prévalu parmi les créateurs de richesse. Vous avez pu constater, avec DeepSeek et d’autres initiatives similaires, que la Chine ne manque ni de capital humain ni de capacité d’innovation et d’exécution. Ces marchés ont connu des résultats décevants depuis plusieurs années. Nous les examinons désormais de plus près.

Mike Reed : 22:51

Je sais que tout cela fait intervenir une foule de facteurs. Aujourd’hui, j’ai passé beaucoup de temps à vous sonder sur la situation générale ainsi que sur les tendances macroéconomiques et économiques. Je sais que vous et votre équipe consacrez énormément de temps, sinon la majeure partie de votre temps, à réfléchir aux aspects fondamentaux et à l’approche ascendante. C’est ainsi que vous prenez bon nombre de vos décisions de placement. En effet, les bénéfices des entreprises et les valorisations boursières constituent le fondement du placement dans le domaine des actions. Dans le contexte économique et politique actuel, quels secteurs selon vous, pour autant que vous puissiez nous aider, estimez-vous susceptibles d’offrir les rendements les plus intéressants au cours des prochains mois ?

Habib Subjally : 23:25

Nous en revenons à une analyse macroéconomique sectorielle puisque, si le ralentissement économique se poursuit, les secteurs discrétionnaires et technologiques seront clairement touchés. En effet, les consommateurs ne se précipiteront pas pour acheter de nouvelles voitures ou de nouvelles maisons, ni l’équipement qui meuble une nouvelle maison. Ce secteur sera donc touché. Manifestement, les entreprises et les fabricants de biens d’équipement, s’ils ne se précipitent pas pour construire de nouvelles usines, seront eux aussi touchés. On note donc une évolution vers des entreprises ayant des activités plus défensives, plus stables et plus fiables générant des revenus récurrents.

Mais, en tant qu’investisseur ascendant et axé sur le long terme, je pense que cette période est également propice pour trouver des entreprises qui sauront tirer parti de la conjoncture actuelle. Lorsque tout le monde réduit les coûts et procède à des licenciements, il y en a d’autres qui sont prêts à se mobiliser, à innover véritablement et à prendre soin de leurs clients. Avec le recul, nous constaterons que nous aurons connu une période marquée par des gains et des pertes de parts de marché, l’émergence de nouveaux gagnants, d’anciens gagnants s’estompant tout simplement pour ne jamais retrouver la place qu’ils occupaient jadis.

Voilà qui représente pour nous un véritable défi, soit de rencontrer les équipes de direction et d’évaluer les diverses stratégies individuelles. Qui est prêt, en agissant de manière sûre, contrôlée et sensible au risque, à prendre l’initiative, à faire croître l’entreprise et à poser les bases de sa croissance future ? Nous oublions combien de temps il faut pour créer une nouvelle marque, construire un nouvel hôtel, voire édifier une nouvelle usine. Pour cela, il faut compter quatre, cinq, voire six années. Tandis que le marché, pour sa part, évolue en termes de jours et de semaines, si ce n’est en termes de minutes et de secondes. Voilà qui représente pour nous une occasion tout à fait exceptionnelle.

Mike Reed : 25:32

Ce qui nous ramène, me semble-t-il, au modèle d’investissement de Warren Buffett, qui consiste à « acheter des entreprises extraordinaires à des prix ordinaires ».

Habib Subjally : 25:38

Absolument. À bien des égards, les soldes ont commencé. [Rires]

Mike Reed : 25:43

Cela semble facile, je n’en doute pas, mais, en fait, tout cela est incroyablement périlleux et difficile. Merci, Habib. Comme vous l’avez dit plus tôt, nous vivons une époque passionnante. Je suis ravi que nous ayons pu recueillir votre point de vue sur les actions mondiales. Vous et votre équipe possédez une connaissance si approfondie d’un vaste éventail de pays et d’économies. Ce fut tout à fait formidable d’en apprendre plus sur ce que vous pensez. Les 12 prochains mois promettent d’être passionnants et je me réjouis à la perspective de vous retrouver bientôt à titre d’invité à notre balado.

Habib Subjally : 26:10

Je suis à votre disposition. Merci, Mike.

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Déclarations

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Les opinions contenues dans le présent support reflètent le jugement et le leadership éclairé de RBC GMA, et peuvent changer à tout moment. Elles sont données à titre indicatif seulement et ne visent pas à fournir des conseils financiers ou liés aux placements et ne doivent pas servir de fondement à de tels conseils. RBC GMA n’est pas tenue de mettre à jour ces opinions.

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