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Accepter Déclin
24 minutes, 04 secondes (en anglais seulement) pour écouter Par  PH&N Institutionnel, E.LascellesH.Hopwood, CFA 6 décembre 2024

Dans cet épisode, Haley Hopwood, gestionnaire de portefeuille institutionnel, s’entretient avec notre économiste en chef, Eric Lascelles, pour discuter de la probabilité des tarifs douaniers proposés par Donald Trump sur les importations canadiennes et de leurs conséquences. M. Lascelles offre une vue d’ensemble utile sur la fonction des tarifs douaniers et la composition des exportations canadiennes, ainsi que des idées spécifiques sur la façon dont les différents résultats pourraient toucher les investisseurs canadiens. 

Voici certains des sujets abordés :

  • Fonctionnement des tarifs douaniers et leur incidence sur les marchés touchés

  • Probabilité que les tarifs douaniers proposés entrent en vigueur au Canada

  • Perspectives de l’accord commercial AEUMC

  • Répercussions économiques et effets potentiels sur le PIB canadien

  • Implications pour le marché et influence de la composition du marché boursier canadien sur notre exposition aux tarifs douaniers

  • Répercussions sur les devises et effets de la faiblesse potentielle du dollar canadien sur l’inflation et la compétitivité

Cet épisode de balado a été enregistré le 3 décembre 2024.

Temps d'écoute : 24 minutes, 04 secondes (en anglais seulement)

Transcription

Bonjour et bienvenue à ce balado Perspectives PH&N Institutionnel, dans lequel nous abordons des sujets présentant de l’intérêt pour les investisseurs institutionnels. Je m’appelle Haley Hopwood. Je suis gestionnaire de portefeuille à PH&N Institutionnel, et animatrice de l’épisode d’aujourd’hui. Dans cet épisode, nous allons nous plonger dans un sujet qui a beaucoup fait parler de lui à l’abord de l’élection présidentielle américaine, et qui fait de nouveau les gros titres depuis quelques semaines.

Ce sujet est celui des droits de douane. Et qui est le mieux placé pour nous aider à disséquer ce sujet, si ce n’est l’économiste en chef de RBC Gestion mondiale d’actifs, Eric Lascelles. Eric, merci beaucoup d’avoir accepté de participer à ce balado aujourd’hui.

Tout le plaisir est pour moi. Je vous remercie de votre invitation.

Alors pendant la campagne électorale américaine, nous avons beaucoup entendu parler des droits de douane de 10 % sur le monde et de 60 % sur la Chine. Et puis la semaine dernière, comme à l’improviste, Trump a annoncé que le Canada et le Mexique pourraient faire face à d’énormes droits de douane de 25 % sur tous les produits. Cette déclaration a pris les Canadiens par surprise, et bon nombre de nos clients se sont interrogés à propos des répercussions potentielles sur l’économie et les marchés financiers.

C’est ce sujet qui sera au cœur de notre conversation aujourd’hui. Et je dois ajouter que Trump a récemment brandi la menace de droits de douane de 100 % à l’encontre des pays qui chercheraient à mettre en place une nouvelle monnaie de réserve. Heureusement, le Canada ne fait pas partie de cette liste, mais j’estime quand même que des droits de douane de 25 % sont loin d’être négligeables.

Éric, il y a beaucoup de choses à en dire. Mais peut-être qu’avant d’entrer dans le vif du sujet, nous pourrions prendre un peu de recul pour essayer de comprendre comment fonctionnent les droits de douane et quelles sont leurs répercussions potentielles ?

Exactement. Donc, beaucoup de choses à décortiquer. Commençons, comme vous le disiez, par expliquer ce que sont les droits de douane, et de quelle façon ils impactent l’économie, les entreprises, etc. Comme point de départ, je peux dire qu’un droit de douane est une taxe essentiellement appliquée au moment d’importer un produit dans un pays.

Et vous savez, l’idée qui se cache derrière, ou au moins l’une des raisons pour lesquelles le président élu Trump propose de les augmenter, c’est qu’en théorie, ils peuvent donner un coup de pouce à la production nationale. Ils rendent plus difficile pour les entreprises étrangères d’entrer dans le pays et donc, en termes simplistes, ils soutiennent la production nationale. Alors ils semblent séduisants.

De plus, avec les droits de douane, dans la mesure où ils sont une taxe, le gouvernement perçoit des recettes fiscales et ce ne sont pas ses propres citoyens qui les paient, du moins pas directement. Il y a donc des aspects intéressants. Et c’est à mon avis la partie convaincante. Le problème, c’est que vous avez toutes sortes de complications et de problèmes qui arrivent en cours de route.

Et la réalité est qu’en général, ce n’est pas seulement le producteur étranger qui porte le fardeau des droits de douane. Ils répercutent ce coût plus élevé sur les autres parties. Et donc ils le transmettent au grossiste, au détaillant, et en fin de compte, au consommateur. En fait, les droits de douane appliqués entre 2017 et 2020 ont touché le consommateur final de façon démesurée, et sont un peu moins retombés sur les autres parties de cette chaîne logistique.

Ce sont donc les Américains qui finiraient par payer plus cher, avec des prix plus élevés et des pouvoirs d’achat réduits. Et l’un des inconvénients les plus subtils liés aux droits de douane est qu’il y a des sociétés, peut-être aux États-Unis dans cet exemple, qui sont spécialisées. Et donc elles font une seule chose, mais elles la font très, très bien. Et soudain, lorsque les entreprises étrangères sont éliminées du marché, elles sont tentées d’élargir leurs activités, et souvent elles finissent par ne plus être aussi bonnes. Donc la perte de spécialisation peut causer des dommages.

Une autre conséquence est la restriction des choix. Habituellement, ces entreprises nationales ne sont pas tout à fait en mesure de remplacer la production étrangère, donc les consommateurs américains ont moins de choix à leur disposition. Et bien sûr, quand on fait un changement, quel qu’il soit, si on enlève une société du processus pour en mettre une autre à sa place on finit par avoir des maux de tête à cause de problèmes de chaîne logistique, et l’expérience des années passées nous montre que ce n’est pas quelque chose de souhaitable.

En fin de compte, les droits de douane comportent plus de points négatifs que de points positifs. C’est pourquoi les droits de douane sont généralement négatifs, tout bien considéré, même pour l’économie qui les impose, et évidemment ils sont négatifs pour les pays qu’ils frappent. Si le pays touché adopte des mesures réciproques – et cela arrive souvent – alors le pays qui applique les droits de douane peut être complètement certain d’être touché aussi. Donc généralement ce n’est pas une politique très souhaitable, pour résumer.

C’est parfait. Bonne explication. Et peut-être pour nous éclairer un peu, étant donné que le Canada est une économie axée sur les exportations et que beaucoup de ces exportations sont destinées aux États-Unis. Pouvez-vous nous aider à quantifier les choses, par exemple la part de nos exportations qui va aux États-Unis et la composition de ces exportations ?

Bonne question. Alors les chiffres sont importants. Environ la moitié de la production économique canadienne est destinée aux marchés d’exportation, donc nous avons le cas classique d’une petite économie ouverte. Cela signifie que le Canada importe d’autres choses pour combler le trou, mais environ la moitié de ce que nous produisons est vendue à l’étranger. Et les États-Unis sont – comme nous le savons tous, je pense – le premier client du Canada, et entre 75 % et 80 % des exportations canadiennes vont aux États-Unis. Donc ils ne sont pas seulement le client numéro un, ils représentent une portion écrasante du total. Donc en multipliant ces deux chiffres, on pourrait dire qu’à peu près un tiers de la production économique canadienne correspond à la demande des États-Unis.

De toute évidence, si la demande américaine devait fléchir à cause de droits de douane ou pour toute autre raison, les conséquences seraient assez lourdes. Il y a donc beaucoup en jeu pour un pays comme le Canada. Et puis en ce qui concerne la répartition sectorielle, elle varie, bien sûr, et le Canada est une économie assez bien diversifiée.

Mais vous savez, le pétrole et le gaz constituent le plus gros morceau. Et bien sûr, les véhicules automobiles exportés aux États-Unis représentent un gros morceau eux aussi. Les produits manufacturés occupent une part plutôt grande. Cela peut inclure les pièces détachées automobiles, qui bien sûr deviennent partie intégrante des véhicules. Et ensuite vous avez une bonne quantité de matières premières : le bois, l’aluminium, l’acier et les autres métaux, ainsi que les denrées alimentaires. Nous sommes donc assez diversifiés, mais les plus grands secteurs sont le pétrole et le gaz, les véhicules automobiles, et ensuite certaines de ces matières premières.

Je comprends. D’accord, ces mesures touchent la part du lion de nos exportations et un ensemble de produits assez divers. Elles pourraient donc avoir un impact important. Sur cette base, si nous constatons que les droits de douane se concrétisent, et je sais que c’est encore un grand « si », mais s’ils sont effectivement mis en place, quel genre d’impact auraient-ils sur le PIB canadien ?

L’impact, en théorie, serait énorme, et donc encore une fois, je suis d’accord avec vous pour insister sur le « si », et lorsque nous regardons un certain nombre de scénarios, notre résultat le plus probable n’est pas le pire qui soit. Je vais juste vous donner quelques chiffres pour réfléchir. Si nous parlons du Canada dans le contexte des droits de douane américains, en supposant que le Canada riposte – et il faut noter qu’à la fin des années 2010, lorsque Trump a été au pouvoir pour la dernière fois et qu’il a imposé temporairement des droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, le Canada a riposté par la mise en place d’autres types de droits de douane. Donc il ne serait pas insensé d’imaginer une certaine forme de réciprocité.

Dans l’hypothèse de droits de douane de 25 %, en précisant par avance que je suis sceptique à l’égard de ce scénario, en théorie, le niveau de production du Canada chuterait de six points de pourcentage environ. Je veux dire, cela serait réparti sur plusieurs années et en partie compensé par le fait que l’économie aurait normalement progressé de 2 % par an, mais nous aurions toujours un trou économique considérable, avec la garantie d’une sorte de récession.

Si les droits de douane restaient dans la ligne de ce qui a été annoncé pendant la campagne électorale, comme vous l’avez mentionné au départ, avec un taux d’environ 10 % pour tous les pays du monde, ce qui comprend implicitement le Canada, l’impact serait proportionnellement moins important. Il pourrait s’agir d’un choc de deux points de pourcentage dans la production, ce que nous pourrions surmonter, dans le sens où l’effet se ferait sentir sur deux années environ et que l’économie serait en croissance pendant ces quelques années. Donc l’économie serait quand même plus grande quelques années plus tard, mais ce serait assez douloureux, et le résultat serait proche d’une situation récessionniste.

À mon avis, le plus réaliste – mais nous en reparlerons dans un moment – serait d’avoir des droits de douane plus limités que ce qui est annoncé. Et donc ce que nous anticipons est un coup porté à l’économie canadienne, mais de l’ordre d’un peu moins d’un demi-point de pourcentage pour ce qui est de la croissance économique.

Nous pensons donc que nous aurons des droits de douane plus bas, mais dans tous les cas de figure il y a un effet négatif. Et l’une des choses que j’ai dû faire en tant qu’économiste, depuis ces élections, a été de mettre à niveau les prévisions de croissance des États-Unis. Non pas en raison des droits de douane, qui sont désavantageux pour les États-Unis, mais en raison des dégrèvements fiscaux, de la déréglementation et autres choses.

Et j’ai dû quelque peu réduire la croissance du reste du monde, à cause des droits de douane, vous savez, et peut-être d’une certaine perte de compétitivité par rapport à des impôts moins élevés aux États-Unis, avec quelques facteurs qui nous mènent à retirer un peu de croissance du reste du monde, y compris au Canada.

C’est parfait. Oui, c’est très logique, comme vous l’avez commenté. Nous avons un peu perdu le fil de la discussion, alors revenons à cette dernière question : ces droits de douane seront-ils effectivement mis en place, allons-nous les voir se concrétiser, ou est-ce seulement une posture politique ?

Je crois donc qu’en fin de compte, les probabilités de droits de douane de 25 % à l’encontre du Canada sont très faibles. Je crois que les probabilités de droits de douane de 10 % sont également assez basses. Je crois que les droits de douane sont en jeu et que le Canada subira une certaine pression, et que certains des secteurs qui posent habituellement problème seront de nouveau dans la ligne de mire, que ce soit la gestion de l’offre, le secteur du bois d’œuvre ou d’autres secteurs.

Mais je doute que les droits de douane soient appliqués de plein fouet. Notons que c’est essentiellement une position de négociation pour Trump, si nous regardons les antécédents, c’est-à-dire qu’en définitive il n’a pas imposé tellement de droits de douane au Canada, et qu’ils n’ont pas duré très longtemps, dans la mesure où certains ont été appliqués lors de son premier mandat, et nous savons qu’il s’est entouré de dirigeants de sociétés qui, en général, ne veulent pas de dommages économiques et n’aiment pas trop ce genre de mesures. Donc je soupçonne que ce sera quelque chose de temporaire.

Trump est connu pour juger sa propre performance, du moins en partie, d’après la santé du marché boursier. Or, le marché boursier n’est pas en faveur de droits de douane importants et, peut-être que je fais encore une digression, Haley, mais pour être clair, la menace de 25 % de droits de douane à l’encontre du Mexique et du Canada était liée au contrôle des frontières. L’idée est que trop de drogues illégales traversent les frontières pour entrer aux États-Unis, et que trop d’immigrants sans papiers traversent les frontières, et il veut que les gens fassent quelque chose à cet égard.

Si nous lisons entre les lignes, nous n’aurons pas de droits de douane si nous faisons quelque chose d’important dans ce domaine. Il va sans dire que le Mexique est encore plus dans la ligne de mire que le Canada sur ce front. Je veux dire que tout le monde comprend d’où viennent la majorité des résidents sans papiers et d’où viennent la plupart des drogues illégales. Je crois donc que le Mexique est le pays qui subit la plus grande pression, alors que le Canada a déjà proposé d’augmenter ses dépenses de sécurité frontalière, ce qui est sans doute la bonne décision.

Et bien sûr, nous avons vu le premier ministre Trudeau rencontrer Trump pour essayer de calmer les choses. Notez qu’il y a des limites, du moins en théorie, sur le genre de droits de douane qui pourraient être appliqués au Canada et au Mexique, parce que bien sûr, ces pays sont membres de l’accord commercial de l’AEUMC, ils ont négocié cet accord. Vous savez, Trump a créé l’accord, et il est d’ailleurs probablement plus favorable à celui-ci qu’à de nombreux autres accords commerciaux. Et en vertu de cet accord, il ne devrait pas exister de droits de douane sur la plupart des produits échangés.

Cela dit, il y a quelques vides juridiques, et les États-Unis ont la possibilité de déclarer des priorités de sécurité nationale. Et tout dépend de l’interprétation que l’on peut en faire, à savoir si cela s’applique uniquement aux chars d’assaut et aux avions de chasse, à l’acier et à l’aluminium ou si l’interprétation est encore plus large. Les États-Unis ont donc une certaine marge de manœuvre pour prendre des décisions, mais sans doute pas sous la forme de droits de douane mondiaux.

Et nous pensons qu’en fin de compte, il vise juste à obtenir davantage de contrôle aux frontières. Je pense que l’acier et l’aluminium pourraient être à nouveau menacés ; s’agissant d’un secteur qui a été frappé par des droits de douane pendant un certain temps, je ne serais pas surpris. Et cela pourrait, encore une fois, être interprété de façon large comme un enjeu de sécurité nationale. Je m’attends à des pressions sur le Canada en ce qui concerne la gestion de la chaîne logistique, le bois d’œuvre, la mise en place de contrôles frontaliers plus stricts, presque certainement l’augmentation des dépenses militaires, aussi, parce que le Canada ne dépense pas dans ses forces militaires les 2 % du PIB que les pays de l’OTAN sont censés dépenser, et c’est quelque chose qui a dérangé Trump dans le passé.

Je pense donc qu’il y aura une certaine pression dans ces domaines. Je suppose que nous aurons un peu de droits de douane. Je suppose qu’il y aura un petit coup de frein économique – moins d’un demi-point de pourcentage de croissance à cause des changements – mais je serais très surpris de voir le pire scénario se concrétiser.

D’accord. Il est donc raisonnable de s’attendre à des droits de douane, mais probablement beaucoup plus bas que ce qui est actuellement proposé. Et peut-être pour rebondir sur quelque chose que vous avez mentionné, vous avez parlé de l’AEUMC qui pourrait faire obstacle aux droits de douane, bien qu’avec quelques vides juridiques. Mais cet accord doit être renégocié en 2026. À quoi ressemble l’avenir de l’AEUMC ?

Alors je reconnais qu’il y a une certaine incertitude. Et vous avez raison, vous savez, cette chose a été conçue dans l’idée qu’il y avait des dates d’expiration. Je pense que personne n’avait imaginé que le président Trump serait au pouvoir en 2026, l’année où l’accord arrive à expiration, puisque le scénario était que s’il remportait un second mandat, ce mandat se terminerait en ce moment, au lieu de commencer maintenant, mais bon, c’est là où nous en sommes.

Sans aucun doute, il est positif qu’il ait créé l’AEUMC. Cela réduit le risque qu’il soit jeté à la poubelle une fois pour toutes. Je crois même que les États-Unis feront de grands efforts pour renégocier certains aspects. Et à mon avis, l’aspect le plus évident est que la Chine pourrait passer entre les mailles du filet, principalement par l’intermédiaire du Mexique, et qu’en passant par le Mexique, la Chine pourrait contourner les droits de douane appliqués aux produits entrant directement de la Chine aux États-Unis, et qu’elle pourrait même ajouter des biens supplémentaires puis leur faire franchir la frontière.

Je soupçonne donc que des efforts seront faits sur ce front. Je pense que c’est un peu moins spécifique pour le Canada. La dernière fois, l’une des façons qui ont permis la signature de l’accord commercial a été d’ajouter, par exemple, une sorte de salaire minimum, et pour que les voitures soient admissibles à l’exonération des droits de douane elles doivent être fabriquées avec une certaine part de main-d’œuvre qui, je pense, gagne au moins 16 $ l’heure, à titre d’exemple.

Et donc je pense qu’il y a des moyens de maintenir le Mexique dans l’accord en s’assurant qu’il y ait suffisamment de valeur ajoutée au Mexique, à un salaire suffisant pour ne pas nuire à la compétitivité des États-Unis. Et donc je pense qu’il y a une solution, et c’est peut-être ce qui se passera le plus probablement. Mais j’admets que je vois aussi un scénario où l’AEUMC ne survit pas, et où les États-Unis rédigent plutôt des accords commerciaux bilatéraux. Le Canada aurait encore un accord avec les États-Unis, assez similaire à l’accord existant, mais sans nécessairement inclure le Mexique. Et nous avons vu les politiciens canadiens se distancer un peu du Mexique parce que, vous savez, le problème de Trump avec le commerce international et le contrôle des frontières est principalement mexicain.

Donc je ne serais pas étonné si après 2026 ou 2027 il existe encore un accord commercial, mais seulement entre les États-Unis et le Canada, et peut-être un autre entre les États-Unis et le Mexique et, je ne sais pas, un autre entre le Mexique et le Canada, et ces autres accords pourraient être un peu plus limités. C’est donc là que nous en sommes en ce moment ; je serais surpris que nous perdions tout d’un coup. Cela dit, notons que si l’accord était complètement annulé, nous reviendrions aux règles de l’OMC. Et les règles de l’OMC prévoient des droits de douane assez bas, ce qui n’est pas idéal, mais au moins le commerce entre les pays ne serait pas subitement interrompu.

C’est très intéressant. Si vous êtes d’accord, nous pouvons maintenant enchaîner sur les implications pour les marchés. Alors, le marché boursier canadien, le TSX, est très concentré dans les secteurs de la finance et des ressources. À moins d’être soumis à des droits de douane généraux, ces secteurs ne sont pas des cibles évidentes, pour diverses raisons. Comment voyez-vous les choses à cet égard ? Pourrions-nous constater une faiblesse des actions canadiennes à cause de cette situation ?

Écoutez, par définition, il y a une certaine sensibilité, et si nous étions frappés par des droits de douane défavorables, ce ne serait pas une bonne nouvelle pour le marché boursier canadien. Mais je dirais que le marché boursier canadien, à mes yeux – c’est un œil d’économiste, entre parenthèses, ça vaut ce que ça vaut – à mes yeux, le risque pour les actions est plus limité que le risque pour l’économie, dans le sens où le marché boursier canadien n’est pas la même chose que le PIB canadien, les répartitions sectorielles et les orientations internationales sont très différentes.

Alors vous savez, par exemple, nous n’entendons presque rien sur le secteur des services, quand Trump parle de droits de douane, et bien sûr une grande partie du marché boursier canadien est concentrée dans le secteur des services, dans la mesure où la finance représente à elle seule 30 à 35 % du total, sans oublier le secteur des TI et le secteur des télécommunications, et un certain nombre d’autres secteurs qui sont aussi représentés, mais dans une proportion plus faible.

Et donc une grande partie du marché boursier, probablement près de la moitié, n’est pas spécialement menacé en ce moment. Nous pouvons noter que la finance – qui, encore une fois, est de loin le plus grand secteur du marché boursier, de l’ordre d’un tiers du total – bénéficierait dans une certaine mesure de la déréglementation de Trump.

Souvent, nous pensons que la déréglementation aux États-Unis est un avantage pour les États-Unis et un désavantage pour le Canada. Cependant, bon nombre de banques et de compagnies d’assurance canadiennes, et autres institutions ont d’importantes activités aux États-Unis, premièrement, et deuxièmement, dans la mesure où les États-Unis pourraient maintenant traîner les pieds pour mettre en œuvre les règles internationales à l’égard du secteur financier, comme celles de l’Accord de Bâle III, il me semble que les entités canadiennes ont même acquis un certain avantage.

Donc c’est un gros morceau qui n’est pas du tout affecté négativement. Puis il y a le secteur énergétique, qui représente environ un quart, ou presque un quart du marché boursier, qui est en jeu. Nous ne savons pas exactement ce qui se passe dans ce domaine, mais je dirais que l’une des stratégies dominantes de Trump de 2017 à 2020 est qu’il apprécie quand les prix du pétrole sont bas, il estime que c’est quelque chose qui fait plaisir aux gens. En effet, compte tenu de son slogan « Drill, Baby, Drill » dans le contexte des États-Unis, je suppose qu’il y a un scénario où nous pourrions envisager l’exclusion du Canada, mais je n’y crois vraiment pas. Vous savez, il a parlé de la remise en marche de Keystone XL, ce qui concerne évidemment le Canada, alors il serait vraiment surprenant de voir apparaître des droits de douane sur le pétrole et le gaz. Et je pense que cette mesure irait à l’encontre de ses intérêts et de ceux des Américains, donc je ne m’y attendrais pas, mais c’est un gros morceau. Et puis il y a d’autres secteurs, peut-être que nous parlons avec moins de conviction et moins de certitude du secteur des matériaux, du secteur industriel, mais il y a des chances pour que des droits de douane soient appliqués à certains sous-ensembles de ces secteurs.

Et donc, il y a un risque. Mais vous savez, au total, ils représentent à peu près un quart du marché boursier. Et j’imagine que l’autre idée est de garder à l’esprit que beaucoup de ces entreprises opèrent aux États-Unis, ou peut-être qu’elles obtiennent des matériaux d’autres pays du monde entier. Alors tout ne tourne pas autour des droits de douane canadiens, en tout état de cause, et toutes les ventes ne se déroulent pas aux États-Unis, parce que la plupart de ces entreprises sont largement mondialisées. Il y a donc une certaine sensibilité, et je pense qu’elle est plus limitée sur le marché boursier que dans l’économie.

Et ce n’est certainement pas clair, à ce qu’il paraît. Maintenant, en ce qui concerne le dollar canadien, les droits de douane auraient un effet négatif. Nous avons constaté une certaine faiblesse à la suite de l’annonce, mais la monnaie s’est globalement récupérée depuis. Toutefois, le fait que le dollar canadien soit plus faible rend plus coûteux les produits que les Canadiens importent des États-Unis, ce qui est un facteur inflationniste, mais en même temps, cela soutient l’économie du point de vue de la compétitivité. Est-ce que l’une de ces forces est plus forte que l’autre ? Et pourrait-il y avoir une incidence sur la trajectoire de la politique monétaire ?

C’est une excellente question. Il y a beaucoup d’inconnues dans cette équation, et ça me fait un peu mal à la tête quand j’y pense, mais je m’en tiendrai peut-être aux principes de base et je dirai, pour commencer, que vous avez tout à fait raison. Vous savez, les droits de douane et cette menace ont un effet net négatif pour le dollar canadien, et en effet nous l’avons vu baisser un peu.

Je commencerai juste par dire qu’il ne faut pas surestimer les implications. Je veux dire, la monnaie est plus faible, mais nous parlons d’un ou deux pour cent, pas de cinq, dix ou vingt, et c’est ce qu’il faudrait pour avoir de grands effets inflationnistes et de grands effets sur la compétitivité, et de grandes implications sur la politique monétaire, alors ne surestimons pas la situation.

Je dirais que toutes choses égales par ailleurs, une monnaie un peu plus faible réduit quelque peu la nécessité de la Banque du Canada de baisser les taux, mais je pense que cet effet est assez léger et qu’il est tout à fait plausible que la Banque du Canada continue de baisser les taux. Pour moi, un thème encore plus grand que « l’inflation pourrait être un peu plus élevée à cause des importations et la compétitivité pourrait être un peu meilleure » est l’idée que les droits de douane sont en eux-mêmes négatifs pour l’économie, comme nous l’avons expliqué au début. Et donc, vous savez, cela justifie encore des réductions de taux dans mon esprit. Je crois donc que la Banque du Canada peut continuer sur sa lancée. Nous semblons entrer dans une période plus prudente et un peu plus lente où nous n’aurons peut-être pas besoin de réductions de taux de 50 points de base, et il se pourrait que l’ordre du jour consiste plutôt à effectuer quelques réductions de 25 points de base en 2025. Mais en général, je pense toujours qu’elle pourrait continuer, et je dirais – bien que je n’aie pas de boule de cristal pour savoir ce que feront les monnaies – mais je dirais que nous voyons déjà une bonne partie de cette faiblesse de la monnaie prise en compte dans les prix.

Ainsi, une certaine partie des droits de douane est déjà prise en compte. De toute évidence, s’il s’agissait des énormes droits de douane auxquels personne ne croit vraiment, il pourrait y avoir un scénario où la monnaie tomberait plus bas. Mais je suis plus confiant dans l’idée que le dollar canadien est assez proche de ce qui pourrait être un creux. Vous savez, quand je me tourne vers les années à venir, je constate un pessimisme épouvantable à l’égard du Canada et de l’économie en ce moment, et il est vrai que le parcours a été épineux, que les taux élevés ont fait du mal, et tout ce genre de choses, les distorsions de l’immigration, etc. Mais si je regarde l’avenir, je vois que les taux sont à la baisse, ce qui est particulièrement avantageux pour un pays sensible aux taux comme le Canada. Je vois une économie qui pourrait se redresser un peu, d’après ce que nous observons.

Nous avons des élections l’année prochaine, et il y a des chances qu’elles aboutissent à une combinaison de politiques plus favorables à la productivité, ou quelque chose de ce genre. Je ne serais pas surpris que nous soyons proches du pessimisme maximal à l’égard du Canada et peut-être de la monnaie, et il se pourrait même que nous soyons bientôt prêts à aller dans la direction opposée.

Très bien, cette perspective sonne un peu plus optimiste. En résumé, je dirais qu’on ne s’attend pas vraiment à ce que le Canada soit frappé de droits de douane importants, certainement pas de l’ordre de 25 % sur tous les produits comme ce qui est proposé actuellement. Ce que vous voyez, c’est qu’ils seront probablement un peu plus ciblés et qu’ils ne devraient pas avoir d’impact significatif sur les marchés pris dans leur ensemble. Et donc en gros, ce que vous dites, c’est que la menace liée aux droits de douane est peut-être plus forte que la morsure en elle-même. Est-ce juste ?

C’est bien ça. Je ne voudrais pas minimaliser complètement les choses, mais je pense que c’est ça. Vous savez, pour être réalistes, si nous regardons simplement les années de 2017 à 2020, nous avons eu des frayeurs, il y a eu des moments difficiles, et nous avons même eu des droits de douane temporaires qui sont apparus puis ont été supprimés plus tard, mais au bout du compte, le Canada n’a pas perdu son accès au marché américain, et je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt des États-Unis non plus.

Et quand vous examinez toutes les motivations du président élu Trump pour brandir la menace de droits de douane, et dans certains cas la menace de leur mise en place, peu d’entre elles s’appliquent vraiment au Canada, n’est-ce pas ? Le Canada n’a pas d’excédent commercial important avec les États-Unis, le Canada ne bénéficie pas d’un énorme avantage salarial ou concurrentiel par rapport aux États-Unis, le Canada est un allié de longue date, la frontière canadienne ne génère pas beaucoup de problèmes pour les États-Unis. Et le Canada est bien ancré dans le camp des États-Unis, contrairement à un pays comme la Chine qui est de l’autre côté d’une fracture géopolitique, et il en va de même sur plusieurs fronts, alors il serait surprenant que le Canada soit frappé par des droits de douane importants.

Excellent, c’est un point de vue très utile. Eric, je pense que cela nous mène à la fin de notre discussion d’aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir pris le temps de vous joindre à moi dans ce balado pour parler des droits de douane et partager vos points de vue. Nous vous en sommes vraiment reconnaissants.

Tout le plaisir est pour moi.

Merci à tous nos auditeurs d’avoir écouté cet épisode. J’espère que vous en avez retenu des perspectives intéressantes. Si vous avez des questions de suivi, veuillez communiquer avec votre gestionnaire de portefeuille institutionnel. À bientôt tout le monde !

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Conférencier invité :

Eric Lascelles, premier directeur général et économiste en chef, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Animatrice :

Haley Hopwood, gestionnaire de portefeuille institutionnel, PH&N Institutionnel

Soyez au fait des dernières perspectives de RBC Gestion mondiale d’actifs.

Déclarations

Ce contenu est fourni à titre indicatif seulement et ne constitue pas des conseils financiers, fiscaux, juridiques ou comptables et ne doit pas être considéré comme tel. Ni PH&N Institutionnel ni aucune de ses sociétés affiliées n’acceptent de responsabilité en cas de perte ou de dommage découlant de l’utilisation de l’information contenue dans ce balado.

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