Nouvelles de la société
Actifs sous gestion de PH&N institutionnel
Effectif
Darrin Pickett s’est joint à l’équipe Investissements, Marché mondial des infrastructures de RBC GMA en janvier à titre de premier directeur. Il jouera un rôle de chef de file dans le lancement du SEC Fonds d’infrastructures mondiales RBC ainsi que dans la mise en œuvre de la stratégie de placement et de gestion d’actifs connexes. M. Pickett travaillera en étroite collaboration avec des coinvestisseurs externes afin d’exécuter le mandat du fonds. Auparavant, M. Pickett était chef, Gestion des actifs d’infrastructure pour un important gestionnaire de placements en actifs immobiliers mondiaux.
Leah Patry, gestionnaire de portefeuille institutionnel à PH&N Institutionnel, a quitté la société à la fin de mars. D’autres membres de l’équipe assument ses anciennes responsabilités.
Irene Fernando et Sarah Neilson, cogestionnaires du Fonds de valeur d’actions canadiennes PH&N, assumeront l’entière responsabilité de la gestion du fonds à compter du 1er juillet 2023. Elles prendront le relais pour les autres secteurs qui incombaient à Doug Raymond et Stu Kedwell. Mmes Fernando et Neilson font partie de l’équipe Actions nord-américaines RBC depuis plus de dix ans et sont responsables de la sélection des titres au sein du fonds depuis deux ans. MM. Raymond et Kedwell demeureront cochefs de l’équipe et conservent leurs autres responsabilités à titre de gestionnaires de portefeuille.
Événements récents
Pour la neuvième année consécutive, PH&N Institutionnel a eu l’honneur de recevoir le prix de chef de file de qualité Greenwich dans le segment des services de gestion de placements institutionnels au Canada.1 Ce prix est remis aux trois meilleurs gestionnaires d’actifs canadiens, ceux « qui se distinguent de leurs concurrents en offrant un service à la clientèle de qualité supérieure qui aide les investisseurs institutionnels à atteindre leurs objectifs de placement ». Nous sommes particulièrement fiers d’être le seul gestionnaire d’actifs à avoir reçu cette distinction chaque année depuis que le prix a été créé.
Revue des marchés
Comparaison du rendement des indices au 31 mars 2023
Sources : RBC GMA, FTSE Russell, S&P, MSCI.
Les marchés se redressent après la pause dans le relèvement des taux, mais la volatilité des marchés s’accroît
Les marchés se sont redressés au début du premier trimestre en raison de l’optimisme à l’égard d’une pause dans le relèvement des taux. Toutefois, la reprise a fait place à une importante volatilité des marchés volatilité des marchés vers la fin du trimestre ; en effet, des signes ont indiqué que les hausses de taux ont eu des répercussions sur l’économie, car des fissures sont apparues dans certains segments du système bancaire.
Les marchés boursiers connaissent un regain de volatilité
Sources : RBC GMA, MSCI, données en date du 31 mars 2023
Les derniers mois ont été riches en bonnes nouvelles du point de vue macroéconomique. Parmi les facteurs positifs, mentionnons la belle tenue du marché du travail et des dépenses de consommation, la remise en marche de l’économie de la Chine, la résilience économique de l’Europe face à un choc énergétique et l’assouplissement modeste des conditions financières. Par ailleurs, la création d’emplois aux États-Unis s’est poursuivie à un rythme effréné et s’est même accélérée au début de 2023. La situation a été comparable au Canada et les taux de chômage dans la plupart des pays développés ont fléchi à des niveaux inédits depuis des décennies. Nous sommes toutefois d’avis que la flambée massive et soudaine des taux durant l’année écoulée aura presque certainement des retombées négatives sur l’économie. Des signes de faiblesse transparaissent déjà dans le marché résidentiel, la hausse des stocks, la baisse de la confiance des sociétés et le recul des dépenses en immobilisations. En outre, le secteur bancaire a récemment éprouvé des difficultés.
L’effondrement récent de quelques banques régionales américaines américaines illustre à quel point un resserrement de la politique monétaire peut causer une contagion financière inquiétante. Le secteur bancaire mondial a connu d’autres turbulences en raison de l’effondrement de Credit Suisse, qui a fait l’objet d’un rachat par UBS Group AG. Malgré les assurances et l’intervention opportune des gouvernements et des organismes de réglementation financière, les inquiétudes persistent en ce qui concerne la santé du système financier mondial par suite de ces événements étonnants, et les investisseurs restent circonspects. Nous évaluons à 80 % la probabilité qu’une récession se matérialise aux États-Unis, et selon nous cette récession se produira au second semestre de l’année.
La plupart des signes de récession indiquent qu’elle aura lieu ou qu’elle aura probablement lieu
Nota : Au 3 mars 2023. Analyse de l’état de l’économie aux États-Unis. Source : RBC GMA, Bloomberg
Bien que l’inflation demeure supérieure à sa cible, elle poursuit sa trajectoire descendante et les principaux facteurs qui ont contribué à la flambée de l’inflation se sont tous inversés. Ainsi, le choc des marchandises s’est estompé, le fonctionnement des chaînes logistiques continue de s’améliorer sensiblement, et les mesures de relance monétaire et budgétaire massives ont été réduites. De plus, les sociétés semblent perdre une partie de leur pouvoir de fixation des prix, tandis que les prix des logements ont commencé à chuter. Dans ces conditions, nous tablons sur une baisse plus rapide que prévu de l’inflation. Néanmoins, une myriade de forces opposées pourraient maintenir l’inflation à des niveaux inconfortables et supérieurs aux cibles des banques centrales. Parmi ces facteurs, mentionnons un marché du travail tendu et une faible croissance de la productivité. Même si nos prévisions d’inflation selon notre scénario de base semblent raisonnables, l’éventail des résultats possibles est exceptionnellement large. Les évolutions potentielles oscillent entre une inflation galopante tenace et une inflation qui se transformerait subitement en déflation temporaire.
L’inflation demeure élevée dans les principales économies, mais elle diminue
Nota : Canada, Royaume-Uni et États-Unis, en date d’avril 2023 ; zone euro, en date de mai 2023. Sources : Bureau of Labor Statistics, Office for National Statistics, Statistique Canada, Office statistique des Communautés européenne, Haver Analytics, RBC GMA.
Après avoir énergiquement relevé les taux au cours de la dernière année pour tenter de maîtriser l’inflation élevée, les banques centrales ont assoupli leur position au premier trimestre en ne modifiant pas leurs taux ou en décrétant des hausses plus modestes que celles observées en 2022. Cependant, les banques centrales ont envoyé des signaux contrastés. Ainsi, certaines d’entre elles, comme la Banque du Canada, ont fait savoir qu’elles avaient atteint leur objectif, au prix d’un effort considérable. En revanche, la Réserve fédérale américaine (la Fed), la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre ont laissé entrevoir un autre tour de vis, bien que modeste. Cependant, à mesure que l’inflation s’apaise, les banques centrales finiront par être en mesure d’assouplir leurs politiques. Bien qu’il soit peu probable que les taux d’intérêt redescendent à un niveau aussi faible que dans le passé, un contexte de taux d’intérêt structurellement bas devrait logiquement se rétablir peu à peu, étant donné les niveaux d’endettement élevés dans le monde, les tendances démographiques et la croissance économique limitée. De manière générale, la récente augmentation des taux d’intérêt a mis en lumière certaines vulnérabilités.
Les marchés boursiers ont bénéficié d’une hausse généralisée au début de la nouvelle année
Le marché boursier canadien a terminé le premier trimestre en territoire positif. L’indice composé S&P/TSX a dégagé un rendement de 4,55 % au premier trimestre, devancé par les indices S&P 500 et MSCI World en dollars canadiens. Les craintes de faillites bancaires généralisées ont entraîné une liquidation à l’échelle mondiale au début de mars, et le prix du pétrole brut a aussi plongé en raison des craintes que l’économie dans son ensemble soit en péril. Cela dit, la situation des banques canadiennes est différente. Fait important, le Canada a des banques plus grandes, plus concentrées, plus diversifiées et mieux capitalisées que celles des États-Unis. Dans le contexte des tensions actuelles, les banques canadiennes placent une plus petite part de leurs actifs en obligations à long terme, elles comptabilisent ces obligations à leur valeur de marché afin d’éviter des pertes cachées hors bilan, et une partie importante du portefeuille d’obligations est couverte de façon à ce que les pertes liées à la hausse des taux d’intérêt soient supportables. Puisque la forte aversion pour le risque s’est estompée et que d’autres défaillances de banques d’envergure mondiale ou régionale ne se sont pas concrétisées, la confiance dans l’économie et les marchés boursiers s’est améliorée. Parmi les secteurs les plus performants de l’indice composé S&P/TSX durant le trimestre, mentionnons la technologie de l’information, les matières et la consommation de base.
Les marchés boursiers mondiaux ont vu les investisseurs passer par toute une gamme d’émotions au premier trimestre : les premiers signes encourageants ont fait place à une inflation obstinément élevée et aux répercussions des hausses de taux par la Fed. L’indice MSCI World s’est redressé de 20 % entre la mi-octobre et le début de février, avant de rendre une partie de ces gains vers la fin du trimestre, clôturant finalement le premier trimestre en hausse de 7,60 %. La reprise a été marquée par un changement des meneurs dans plusieurs secteurs du marché, ce qui, selon nous, pourrait indiquer l’amorce de nouvelles tendances durables. Parmi les principaux changements, mentionnons la dépréciation du dollar américain, les rendements supérieurs des actions internationales par rapport aux actions américaines, les meneurs parmi les secteurs cycliques, les actions de sociétés de petite et moyenne capitalisation et les titres de valeur. Bien que les marchés soient susceptibles de demeurer quelque peu volatils, nous croyons que la majeure partie du rajustement des valorisations par rapport aux marchés financiers dans leur ensemble est probablement passée. Nous pensons que les bénéfices des sociétés représenteront un problème de taille pour les marchés financiers, étant donné que le ralentissement de la croissance économique et l’incidence de la hausse des coûts pèseront sur les marges bénéficiaires records des sociétés.
Les actions des marchés émergents ont inscrit un deuxième gain trimestriel consécutif, mais elles ont tiré de l’arrière par rapport à celles des marchés développés au premier trimestre. L’année 2022 ayant été difficile, il était attendu que les actions progressent, étant donné surtout que l’inflation a diminué après avoir atteint un niveau très élevé. Le début de l’année a été marqué par un regain d’optimisme à l’égard des marchés émergents, en raison de la remise en marche de l’économie chinoise. Les tensions entre les États-Unis et la Chine ont refait surface après qu’un ballon chinois volant à haute altitude au-dessus de l’espace aérien américain ait été abattu, mais l’optimisme entourant la remise en marche de l’économie et l’assouplissement apparent des pressions réglementaires sur le secteur de l’Internet ont favorisé le marché. Les perspectives des actions des marchés émergents semblent meilleures que celles des marchés développés pour plusieurs raisons, notamment les valorisations boursières attrayantes et la dépréciation prévue du dollar américain, cette dernière étant fortement associée à un rendement supérieur des marchés émergents. Cependant, les incertitudes concernant la conjoncture macroéconomique mondiale, notamment la probabilité et l’ampleur d’une récession mondiale, continueront d’être surveillées de près.
Les investisseurs sont incertains de la politique monétaire, et les taux obligataires restent volatils
En ce qui concerne les marchés des titres à revenu fixe, les marchés obligataires ont connu un premier trimestre chaotique, à cause des fluctuations de la confiance des marchés et de la diversité des attentes des investisseurs quant à l’orientation de la politique monétaire, étant donné que la croissance économique et l’inflation se sont révélées beaucoup plus résilientes que prévu.
Rendement des secteurs de l’indice des obligations FTSE Canada pour le premier trimestre de 2023
Sources : RBC GMA et FTSE Global Debt Capital Markets Inc.
En ce qui a trait au marché canadien des titres à revenu fixe, le rendement en revenu de l’indice des obligations universelles FTSE Canada a terminé le trimestre à 3,95 %, en baisse de près de 0,3 % par rapport au début du trimestre et en hausse de 1,0 % par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Les taux des obligations sont demeurés très volatils pendant le trimestre, clôturant ce dernier à un niveau inférieur à celui auquel ils l’avaient commencé. Les événements récents ont modifié le discours concernant les décisions de la banque centrale et pourraient aider la Banque du Canada à respecter son engagement à ne pas modifier les taux à l’avenir.
L’inflation a vraisemblablement culminé au Canada et nous prévoyons que les pressions sur les prix continueront de s’atténuer en 2023 et en 2024. Cette situation, conjuguée aux récents événements de marché, devrait permettre à la Banque du Canada de maintenir le taux du financement à un jour à son niveau actuel de 4,5 % pendant la majeure partie de 2023, et peut-être de l’abaisser d’ici la fin de l’année. L’état des marchés des titres à revenu fixe s’est amélioré depuis la fin de 2022, malgré les récentes turbulences. Les données fondamentales de crédit semblent relativement saines, surtout pour les émetteurs de qualité supérieure, l’inflation a diminué et la croissance de l’économie mondiale demeure solide. Les taux des obligations à court et à long terme devraient diminuer au cours de 2023, à mesure que les réductions des taux directeurs se rapprocheront de leur réalisation. Cette diminution des taux pourrait se traduire par des rendements intéressants.
Composition de l’actif
Au premier trimestre, nous avons apporté deux modifications à la composition de l’actif de nos portefeuilles équilibrés et à actifs multiples. Les marchés boursiers sont restés étonnamment solides pendant la majeure partie du trimestre, malgré les récentes faillites de certaines banques régionales américaines et de Credit Suisse. Toutefois, bien que les indices boursiers généraux soient en territoire positif, une vaste dispersion a été observée au sein des secteurs ; les gains des sociétés de technologie de l’information et de communication, des poids lourds indiciels, ont ainsi compensé les pertes importantes dans d’autres secteurs, comme la finance et l’énergie. Les écarts de crédit se sont également élargis, mais à l’instar des actions, ils ne semblent pas tenir entièrement compte de la conjoncture macroéconomique négative. Les répercussions du relèvement des taux par les banques centrales ne devraient se faire pleinement sentir que plus tard dans l’année. Dans ce contexte, notre Comité de composition de l’actif croit qu’il y aura de meilleures occasions d’accroître le risque à l’avenir et il a donc rapproché les portefeuilles de leurs pondérations neutres en éliminant notre surpondération tactique en actions. Il a également réduit le risque dans le volet des actions en optant pour une surpondération tactique des marchés développés par rapport aux marchés émergents.
Récentes publications
Après deux années de séminaires uniquement virtuels, nous avons récemment tenu notre 21e séminaire annuel Perspectives d’investissement PH&N en personne dans 11 villes du pays. Une option de participation virtuelle sur demande était offerte pour ceux qui ne pouvaient pas assister aux événements en direct. Cette année, les présentations ont porté sur des sujets tels que 1) les facteurs d’inflation à court, moyen et long terme, 2) la revue des décisions de placement dans un contexte de taux d’intérêt extrêmement bas, et 3) la complexité croissante de la gouvernance de portefeuille institutionnel.
Pour obtenir des renseignements sur nos publications ou nos divers événements, veuillez communiquer avec votre gestionnaire de portefeuille institutionnel ou écrire à institutions@phn.com.
Gouvernance – Vote par procuration
Les votes par procuration relatifs à nos fonds offerts par voie de prospectus sont communiqués chaque trimestre dans le registre des votes par procuration du site rbcgam.com. Le portail se trouve à l’adresse suivante : ici.
1 PH&N Institutionnel a reçu le prix de chef de file de qualité Greenwich 2022 dans le segment des services de gestion de placements institutionnels au Canada (pour en savoir plus ici). Les chefs de file de qualité Greenwich se démarquent par la qualité de leurs services, jugée la meilleure du secteur par les investisseurs institutionnels canadiens.