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Accepter Déclin
19 minutes pour lire Par  D.Fijalkowski, CFA, D.Mitchell, CFA 6 janvier 2025

À la suite des élections de novembre où les républicains ont remporté la mainmise de la Maison-Blanche et des deux chambres du Congrès, nous avons suspendu nos perspectives baissières concernant le dollar américain. Les politiques proposées par le nouveau président Donald Trump en matière de commerce, d’impôts, de déréglementation et d’immigration donneront vraisemblablement du fil à retordre aux partenaires commerciaux des États-Unis et seront, de façon générale, inflationnistes.  Il est probable que ces propositions, même édulcorées, empêcheraient la Réserve fédérale américaine (Fed) de réduire les taux d’intérêt autant que nous l’avions prévu auparavant. En conséquence, nous nous attendons à ce que le billet vert conserve sa vigueur de manière prolongée, même si les valorisations indiquent une baisse au-delà de notre horizon de prévision. Nous pensons que l’approche de la nouvelle administration ainsi que les perspectives économiques plus difficiles en Europe sèmeront plus d’embuches à l’euro, tandis que le yen, la livre sterling et le dollar canadien résisteront mieux. Le renminbi chinois sera également malmené par les tensions commerciales. Son rendement dépend néanmoins fortement des agissements de la banque centrale chinoise.

Cela fait longtemps que nos prévisions concernant le dollar américain sont baissières du fait des valorisations exagérées (figure 1). D’autres facteurs à long terme, p. ex., les déficits budgétaires et du compte courant et le délaissement du dollar pour les réserves de change, laissent également pointer vers une dépréciation du billet vert. Bien que la campagne d’augmentation des taux d’intérêt de la Fed en 2022 ait retardé le repli prévu du dollar, les spéculations de dépréciation du dollar sont revenues sur le tapis avec les réductions de taux par la banque centrale cette année. Une promesse de continuité politique du gouvernement aurait consolidé cette évolution.

Figure 1 : USD

Évaluation selon la PPA
Figure 1 : USD

Nota : Au 22 novembre 2024. Sources : Réserve fédérale américaine, Bloomberg, RBC GMA

Dans la foulée des résultats électoraux américains, les investisseurs devront attendre plus longtemps pour voir le dollar fléchir. À noter toutefois que l’ampleur de la vigueur continue du billet vert dépendra en grande partie des modalités et du calendrier d’adoption des politiques proposées par le nouveau gouvernement républicain. Au cours des premières semaines qui ont suivi les élections de novembre, le dollar a franchi la limite supérieure de sa fourchette sur deux ans (figure 2), alors que les investisseurs axaient leur attention sur les propositions politiques qui comptent le plus pour les marchés des changes :

Figure 2 : Le dollar américain est sorti de la fourchette dans laquelle il était confiné depuis deux ans à la suite des élections américaines

Figure 2 : Le dollar américain est sorti de la fourchette dans laquelle il était confiné depuis deux ans à la suite des élections américaines

Nota : Au 4 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Politique commerciale : La proposition de M. Trump d’imposer des droits de douane globaux de 10 % sur les importations de biens et de services aux États-Unis ainsi qu’une taxe de 60 % sur les articles produits en Chine soutiendra le dollar, du moins dans l’immédiat. En voici l’explication partielle : puisque les droits de douane augmentent le coût des biens et des services pour les consommateurs américains, la Fed maintiendra ses taux directeurs à un niveau plus élevé qu’elle ne l’aurait fait autrement. En général, les droits de douane visent à rendre les produits étrangers plus chers et à encourager les entreprises étrangères à accroître leurs capacités de production aux États-Unis afin d’éviter ces taxes. Lorsque les biens importés deviennent plus chers pour les consommateurs, l’affaiblissement des devises étrangères qui s’ensuit généralement compense en partie le coup dur.

Réductions d’impôt, déréglementation et gains en efficience : Réduire les dépenses publiques inutiles n’a rien d’original. Créer un ministère d’efficience gouvernementale constitue toutefois un moyen inédit d’accomplir cet objectif. Toujours est-il qu’il est peu probable que les coupes budgétaires réduiront les déficits globaux. De fait, la nouvelle administration envisage une extension de la loi sur les réductions d’impôts et l’emploi adoptée en 2018 pendant le premier mandat présidentiel de M. Trump. Parallèlement à la déréglementation, il se peut que les mesures favorables à la croissance prolongent une période où l’économie américaine a devancé celles d’autres marchés développés. Serait ainsi maintenue la demande de dollars auprès des investisseurs qui cherchent à tirer profit de rendements plus élevés et de bénéfices plus solides des entreprises.

Géopolitique : Le dollar est la première monnaie de réserve au monde en raison de la profondeur et de la liquidité des marchés des capitaux américains. La domination militaire des États-Unis, qui couvre les services de l’ordre des voies maritimes internationales, contribue également à cette situation. Tel est le coût associé au « privilège exorbitant » de pouvoir battre monnaie qui sera acceptée sans conteste à l’échelle mondiale. La menace de M. Trump d’abandonner l’OTAN et de mettre fin au soutien de l’Ukraine par les États-Unis pourrait simplement être une ruse d’ouverture qui forcerait l’Europe à assumer une plus grande partie des coûts. Il en coûterait à l’euro à court terme pour deux raisons ; une préoccupation accrue au sujet de la sécurité énergétique, et une réduction de ressources budgétaires déjà rares. À plus long terme, cependant, M. Trump risque de pousser un plus grand nombre de pays à recourir à d’autres monnaies pour financer leur commerce. Des pays du Moyen-Orient et d’Asie ont déjà acheté du pétrole en roupies indiennes ou en renminbi. De plus, une proposition visant à établir un moyen d’échange commun pour le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud (collectivement les BRICS) est un signe que les États-Unis ont peut-être abusé de leur position en s’emparant des réserves de change russes et en bloquant l’accès aux systèmes de paiement en dollars américains, faisant ainsi du dollar une arme. La hausse du cours de l’or (plus de 30 %) pendant la dernière année, parallèlement à l’augmentation de la pondération de l’or dans les réserves de change indique une baisse de la confiance dans le dollar américain en tant que réserve de valeur.

Attitude envers le dollar : Donald Trump semble préférer un dollar plus faible. Il s’est souvent plaint que la vigueur du dollar américain érode la compétitivité américaine. Il a laissé entendre qu’il vise à restaurer la balance en forçant d’autres pays à renforcer leurs propres monnaies. Nous doutons que la Chine accepte officiellement un jour une réévaluation du renminbi. Rappelons-nous l’incidence des Accords du Plaza de 1985, où l’acceptation du Japon de laisser sa monnaie s’apprécier a eu pour effet de nuire à son industrie à long terme. Un accord plus plausible viserait l’établissement d’usines par les entreprises chinoises aux États-Unis : les ouvriers des usines américaines auraient des emplois, et M. Trump, une victoire politique. En cas d’échec, le vice-président élu, JD Vance, est même allé jusqu’à suggérer une intervention directe pour déprécier le dollar. Toujours est-il que le gouvernement américain ne semble pas disposer du mécanisme pour prendre une telle mesure. Peut-être la Maison-Blanche fera-t-elle alors pression sur la Fed pour maintenir une politique monétaire accommodante. En nommant un président de la Fed plus conciliant à la fin du mandat de Jay Powell en 2026, la Maison-Blanche pourrait échafauder un dispositif de réduction des taux qui soutient l’activité économique nationale et déprécie la monnaie. Cette ingérence politique risquerait gravement de miner la crédibilité durement gagnée de la Fed dans la lutte contre l’inflation et provoquer une liquidation généralisée sur les marchés obligataires et boursiers. De quoi mettre à mal le dollar à long terme.

Jusqu’à présent, les marchés boursiers, obligataires et des changes ont été relativement calmes dans les semaines après les élections. La nomination de Scott Bessent au poste de secrétaire au Trésor a freiné l’atteinte de nouveaux sommets par le billet vert. De toute évidence, M. Bessent était le choix le plus sûr et marquait la préférence des investisseurs en raison de son point de vue connu et bien élaboré sur la politique commerciale et budgétaire. Si sa nomination est confirmée, il optera probablement pour une approche plus progressive des droits de douane. Voilà probablement un soulagement pour les investisseurs qui craignent l’imposition immédiate de droits de douane de 60 % sur les marchandises chinoises le jour de l’investiture de M. Trump. Le défi de M. Bessent consistera à persuader M. Trump de ne pas faire usage du pouvoir exécutif pour imposer unilatéralement des droits de douane punitifs.

Il reste à voir si le nouveau secrétaire au Trésor atténuera l’impact positif du programme de M. Trump sur le dollar. M. Bessent disposera-t-il de la marge de manœuvre pour gérer les affaires sans le rejet de M. Trump ? Dans l’affirmative, comment se comporteront chacune des monnaies et chacun des pays ? Nous soupçonnons que les régions qui pâtiront le plus du nouveau système commercial et géopolitique seront notamment la Chine, l’Europe et le Mexique. D’autres pays asiatiques devraient également être ciblés en raison de la gestion rigoureuse de leurs devises et de leurs importants excédents commerciaux avec les États-Unis. Les partenaires commerciaux « amicaux » comme le Canada peuvent aussi être la proie d’une appréciation du dollar américain tout en étant moins accablés, car les États-Unis dépendent de l’énergie canadienne et les deux économies sont imbriquées à de multiples niveaux. Nous pensons que le nouveau président choisira de négocier plus rapidement avec le Canada qu’avec la Chine ou le Mexique, qui ont des excédents plus importants avec les États-Unis et qui arrachent de plus en plus une part de marché à l’industrie américaine. Il semble que le succès de ces négociations pour les Canadiens dépendra en grande partie de l’engagement du Canada à mieux surveiller la frontière américaine.

Une chose est toutefois claire : tant que l’on considèrera que les politiques de M. Trump stimulent les rendements des investisseurs grâce à la remontée des marchés boursiers et aux taux obligataires élevés, le dollar continuera de bénéficier des entrées de capitaux. Les taux d’intérêt relativement plus élevés offerts aux États-Unis font office d’aimant pour les capitaux et sont à l’origine d’une grande partie des fluctuations du dollar américain au cours des deux dernières années (figure 3). Bien que les entrées de capitaux aient quelque peu ralenti au premier semestre de 2024 en prévision des éventuelles réductions de taux d’intérêt par la Fed (figure 4), une attitude moins conciliante de la Fed l’an prochain pourrait entraîner une nouvelle accélération de la demande pour le billet vert en raison des rendements en revenu relativement élevés aux États-Unis.

Figure 3 : Le dollar américain suit de près le différentiel du taux directeur

Figure 3 : Le dollar américain suit de près le différentiel du taux directeur

Nota : Au 4 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Figure 4 : Flux de portefeuille vers les actifs américains

Figure 4 : Flux de portefeuille vers les actifs américains

Nota : Données trimestrielles au 30 juin 2024. Sources : Bureau of Economic Analysis des États-Unis, RBC GMA

Compte tenu des données fondamentales à long terme du dollar, l’ampleur de sa hausse sera limitée. Selon un certain nombre de modèles, la monnaie est déjà fortement surévaluée et l’histoire montre que les monnaies dépassent rarement 20 % des écarts par rapport à leur juste valeur. Le déficit budgétaire des États-Unis est également inquiétant : il se situe entre 6 % et 7 % du PIB, et il devrait demeurer beaucoup plus élevé que celui de ses pairs (figure 5). C’est vrai, les États-Unis peuvent simplement faire marcher la planche à billets pour rembourser leur dette. Toujours est-il qu’il est difficile de ne pas remettre en cause la viabilité des montants de dépenses actuelles sans augmenter les impôts. Voici également une mise en garde : même si les politiques inflationnistes telles que les droits de douane et les dépenses budgétaires peuvent être favorables au billet vert à court terme, l’ampleur des augmentations de rendement qui risqueraient de s’ensuivre pourrait menacer la croissance économique. Ainsi, même s’il semble probable que le dollar reste élevé à mesure que M. Trump reprenne la présidence, il se peut que celui-ci parvienne à obtenir la dépréciation du dollar voulue en l’absence de la vigueur économique qui a généralement soutenu la monnaie.

Figure 5 : Les États-Unis sont toujours le plus grand contrevenant à la rigueur budgétaire

Figure 5 : Les États-Unis sont toujours le plus grand contrevenant à la rigueur budgétaire

Nota : Au 31 décembre 2023. Sources : FMI, RBC GMA

L’euro

L’euro n’a pas beaucoup de facteurs qui jouent en sa faveur. Les ménages et les entreprises ne dépensent pas par manque de confiance, la demande d’exportations est faible et les pays de la zone euro ne semblent pas s’entendre sur l’assouplissement ou non des limites des dépenses budgétaires. La croissance économique s’est par conséquent essoufflée, et a ainsi aggravé les difficultés structurelles qui comprennent notamment le déclin de la population active, l’insécurité énergétique et la perte de part de marché au profit de constructeurs automobiles chinois (figure 6). L’Allemagne, le plus grand constructeur automobile de la région, est particulièrement touchée par la concurrence provenant des véhicules électriques chinois moins chers ; l’économie du pays, ajustée pour tenir compte de l’inflation, a la même taille qu’en 2019 (figure 7).

Figure 6 : La part des exportations de véhicules motorisés de la Chine augmente rapidement

Figure 6 : La part des exportations de véhicules motorisés de la Chine augmente rapidement

Nota : Au 30 septembre 2024. Sources : Administration générale des douanes chinoises, Korea Automobile Manufacturers Association, BEA, Japan Automobile Manufacturers Association, German Association of the Automotive Industry, RBC GMA

Figure 7 : Le PIB allemand stagne depuis dix ans

Figure 7 : Le PIB allemand stagne depuis dix ans

Nota : Données trimestrielles, au 30 septembre 2024. Sources : German Federal Statistical Office, RBC GMA

L’affaiblissement des perspectives de croissance de l’Europe pose un défi intéressant à la Banque centrale européenne (BCE). Contrairement à la Fed, qui est tenue par la loi de surveiller l’inflation et la croissance, la BCE a un mandat singulier : maintenir l’inflation à un taux de 2 % ou moins. Il se trouve que le taux d’inflation dans la région s’est établi à exactement 2 % en octobre après avoir diminué considérablement au cours de la dernière année en raison de la désinflation dans le secteur de l’alimentation, de l’énergie et des produits industriels (figure 8). L’inflation qui persiste est celle des services, beaucoup plus rigide et soutenue par des salaires plus élevés. Il est possible que des licenciements dans le secteur automobile atténuent les pressions salariales. Il semble toutefois peu probable que l’inflation continue de chuter à un rythme qui encourage la BCE à réduire les taux de façon aussi dynamique que le prévoient les investisseurs (figure 9). Un recul des prévisions de réduction des taux empêcherait probablement l’euro d’atteindre la parité avec le dollar, comme de nombreuses banques d’investissement le prévoient actuellement. Nous nous attendons à ce que la monnaie unique reste faible jusqu’à ce que M. Trump prenne ses fonctions et à mesure que les négociations tarifaires s’intensifient. La valorisation attrayante de l’euro et le fait que le capital des investisseurs a été réinjecté dans les actions de la zone euro (figure 10) nous laissent cependant croire que les liquidations au-delà de la parité seraient éphémères. Nous prévoyons que l’euro aura atteint son niveau plancher l’an prochain à la même époque et qu’il se négociera à un taux de 1,09 $US.

Figure 8 : La désinflation dans la zone euro pourrait stagner

Figure 8 : La désinflation dans la zone euro pourrait stagner

Nota : Au 31 octobre 2024. Sources : BCE, RBC GMA

Figure 9 : La BCE a anticipé la plupart des baisses de taux parmi les pays du G10

Figure 9 : La BCE a anticipé la plupart des baisses de taux parmi les pays du G10

Nota : Au 3 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Figure 10 : L’intérêt continu pour les actions de la zone euro soutiendra l’euro

Figure 10 : L’intérêt continu pour les actions de la zone euro soutiendra l’euro

Nota : Au 30 septembre 2024. Sources : BCE, RBC GMA

Le yen japonais

Le Japon n’a pas encore été désigné comme une cible des droits de douane américains, même si sa monnaie bon marché en fait un choix évident. Peut-être est-ce dû au fait que M. Trump s’intéresse avant tout aux partenaires commerciaux affichant les plus grands excédents (l’excédent du Japon envers les États-Unis vient en sixième position derrière la Chine, le Mexique, le Canada, le Vietnam et l’Allemagne). Ou peut-être la Maison-Blanche voit-elle l’occasion de faire équipe avec le Japon pour renforcer le yen et affaiblir le dollar. Cela irait certes dans l’intérêt japonais, puisque la Banque du Japon et le ministère des Finances sont intervenus à plusieurs reprises en 2024 pour enrayer les dépréciations du yen.

Et de se demander si une telle intervention continuerait toutefois d’être fructueuse. Elle serait en effet probablement contrecarrée par une hausse des taux obligataires américains par rapport à ceux des obligations japonaises. Le yen est plus étroitement lié à l’écart des taux obligataires que toute autre devise (figure 11). Il est donc vulnérable à toute faiblesse qui résulterait d’une augmentation des taux d’intérêt américains dans la foulée d’une hausse de l’inflation aux États-Unis. Cet effet peut être quelque peu atténué par l’évolution du marché obligataire japonais, où le contexte a changé sans crier gare, et ainsi permis aux taux obligataires japonais d’augmenter. Par exemple, la Banque du Japon a cessé d’acheter des obligations d’État japonaises et commencé à augmenter les taux d’intérêt. Ces deux forces avaient ancré les rendements en revenu à des niveaux très bas. Une nouvelle augmentation des taux d’intérêt pourrait être alimentée par les pressions salariales croissantes (figure 12) et l’incidence de la dépréciation antérieure du yen qui se répercute par une hausse des prix à l’importation.

Figure 11 : Le yen reste étroitement lié aux écarts de rendement réels

Figure 11 : Le yen reste étroitement lié aux écarts de rendement réels

Nota : Au 4 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Figure 12 : Les pressions sur les salaires demeurent fortes au Japon

Figure 12 : Les pressions sur les salaires demeurent fortes au Japon

Nota : Rémunération en espèces pour les établissements comptant plus de cinq employés. Au 30 septembre 2024. Sources : Ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, RBC GMA

Une légère augmentation du taux des obligations d’État japonaises pourrait suffire à modifier le calcul sous-jacent des décisions de placement de certains des plus grands investisseurs du pays. Nomura1 a présenté les programmes des compagnies d’assurance vie japonaises visant à rapatrier les capitaux et à augmenter les affectations dans les actifs nationaux. On raconte également que les neuf principales compagnies d’assurance vie seraient également en train d’envisager une augmentation de la couverture des avoirs à l’étranger maintenant que le coût de cette opération a diminué. Pour l’heure, les mouvements de capitaux globaux sont encore faussés en faveur de la vente de yens (figure 13), et le yen peinera à enregistrer des gains importants jusqu’à ce que cette situation s’inverse. Nous avons prévu un gain plus modeste pour la devise japonaise que dans nos prévisions précédentes. Nous anticipons maintenant que le yen s’appréciera en passant de 150 à 142 yens le dollar à la vente. Cela représente un gain légèrement plus important que celui prévu par l’enquête des prévisionnistes de Bloomberg. Des signes concrets d’une évolution plus favorable des mouvements de capitaux nous inciteraient à augmenter nos prévisions concernant les progrès du yen.

Figure 13 : Les flux de capitaux continuent de refléter une tendance à la vente du yen

Figure 13 : Les flux de capitaux continuent de refléter une tendance à la vente du yen

Nota : Au 30 septembre 2024. Sources : Banque du Japon, RBC GMA

Le dollar canadien

Au cours du dernier trimestre, le dollar canadien s’est affaibli d’environ 3,5 %. En novembre, il s’est négocié en dehors de sa fourchette bien établie de 1,32 $CA à 1,40 $CA par dollar américain. Cette faiblesse s’est produite en majeure partie avant le début de novembre, ce qui indique que la fluctuation de la devise était moins liée au résultat des élections américaines qu’au rythme accéléré des réductions des taux d’intérêt par la Banque du Canada. Celle-ci a commencé à réduire ses taux plus tôt que la plupart des autres banques centrales des pays développés et a aussi assoupli sa politique d’un demi-point de pourcentage de plus que la Fed depuis l’été. Le Canada est ainsi désavantagé sur le plan des taux d’intérêt à court terme (environ 0,8 %), soit un niveau suffisant pour inciter les investisseurs à transférer leurs placements du Canada vers les États-Unis.

Une poursuite de cette dépréciation ne nous inquiète pas beaucoup, même si M. Trump menace d’appliquer des droits de douane globaux de 25 % sur toutes les exportations canadiennes vers les États-Unis. À la suite de cette menace, le gouvernement canadien a rapidement exprimé sa volonté de collaborer avec la nouvelle administration pour resserrer les contrôles aux frontières. Nous nous demandons à quel point cette menace n’était qu’une démonstration de force, étant donné que le Canada n’a rien de comparable au Mexique en ce qui concerne les immigrations illégales et l’arrivée de fentanyl (figures 14 et 15). Selon nous, il est plus probable que les États-Unis adoptent une approche ciblée pour appliquer des droits de douane sur certains secteurs comme les produits laitiers et le bois d’œuvre. Non seulement cette approche convient mieux à l’ensemble restreint de secteurs qui constituent la majeure partie des échanges commerciaux entre les deux pays, mais elle évite également de saboter les partenariats de longue date dans les secteurs de l’énergie et de l’automobile.

Figure 14 : Les arrivées à la frontière sud dépassent celles à la frontière nord

Figure 14 : Les arrivées à la frontière sud dépassent celles à la frontière nord

Nota : Au 31 octobre 2024. Sources : Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, RBC GMA

Figure 15 : Les saisies de fentanyl à la frontière mexicaine dépassent celles effectuées à la frontière canadienne

Figure 15 : Les saisies de fentanyl à la frontière mexicaine dépassent celles effectuées à la frontière canadienne

Nota : Au 31 octobre 2024. Sources : Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis, RBC GMA

Nous ne sommes pas les seuls à croire que le dollar canadien sera plus stable que les autres devises des pays développés. En effet, les marchés d’options laissent entendre que la volatilité du dollar canadien diminuera fortement l’an prochain (figure 16).

Figure 16 : Les marchés d’options prévoient une volatilité plus faible du huard

Figure 16 : Les marchés d’options prévoient une volatilité plus faible du huard

Nota : Au 3 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Cela pourrait refléter le fait soit que la monnaie, déjà bon marché, ne devrait pas s’affaiblir davantage, soit simplement que le Canada est si imbriqué dans l’économie américaine que sa monnaie ne pourra pas faire cavalier seul longtemps.

Un autre facteur qui pourrait limiter les pertes du huard cette année est le pessimisme actuel des investisseurs à l’égard de la devise.  Il est clair que les investisseurs ont préféré se débarrasser des actions canadiennes ; cette tendance est visible tant dans la façon dont les investisseurs canadiens affectent l’argent à l’étranger que dans le rythme auquel les étrangers liquident leurs avoirs canadiens. On peut y percevoir un vote de censure à l’égard des perspectives canadiennes et cette préférence correspond aux positions vendeur en vigueur dans les contrats à terme en dollar canadien (figure 17). Toutefois, le solde net des mouvements de capitaux du Canada, qui combine le commerce transfrontalier, l’investissement direct à l’étranger et les opérations financières internationales, a commencé à se redresser. Voilà un signe de diminution de l’intensité de la pression globale à la vente du dollar canadien.

Figure 17 : Les investisseurs ont pris d’importantes positions vendeur sur le huard

Figure 17 : Les investisseurs ont pris d’importantes positions vendeur sur le huard

Nota : Au 3 décembre 2024. Sources : CFTC, RBC GMA

Nous sommes plus optimistes quant aux perspectives concernant la devise canadienne. Nous constatons que le Canada possède des déficits budgétaires moindres, une main-d’œuvre qualifiée et un système bancaire solide. Par ailleurs, l’expansion de la capacité des pipelines vers les terminaux d’exportation de la côte ouest réduit le rabais sur le pétrole brut que doivent accepter les producteurs canadiens. Nous prévoyons que le dollar canadien se raffermira légèrement pour s’établir à 1,36 $ CA le dollar américain au cours des douze prochains mois.

La livre sterling

Parmi les principales monnaies, la livre sterling est la seule à suivre le dollar américain sur le plan du rendement cette année (figure 18). La livre sterling a gagné du terrain sur l’euro dans l’expectative que la Banque d’Angleterre ne réduira pas les taux d’intérêt aussi vite que la BCE. À noter que le taux des obligations britanniques à deux ans a augmenté depuis l’été, à l’inverse du taux allemand équivalent qui a chuté (figure 19). L’indifférence de la Banque d’Angleterre à envisager des réductions de taux par rapport à la BCE reflète un taux d’inflation sous-jacent plus élevé que dans d’autres régions (figure 20) et une croissance économique dopée par les dépenses budgétaires. Le gouvernement continuera de stimuler la croissance au cours du prochain exercice, grâce à une augmentation de 70 milliards de livres sterling des dépenses publiques dans le budget d’octobre. L’augmentation des dépenses publiques est cependant financée par une augmentation de la fiscalité et de l’endettement. Le risque d’augmentation des taux d’intérêt qui résulte de ce scénario ralentira les investissements des entreprises. Toutefois, ces facteurs négatifs ne pèseront probablement sur la livre qu’au-delà de notre horizon de douze mois.

Figure 18 : La livre sterling se distingue de ses pairs

Figure 18 : La livre sterling se distingue de ses pairs

Nota : Au 3 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Figure 19 : Les taux de rendement britanniques et allemands ont commencé à diverger au cours de l’été

Figure 19 : Les taux de rendement britanniques et allemands ont commencé à diverger au cours de l’été

Nota : Au 3 décembre 2024. Sources : Bloomberg, RBC GMA

Dans l’immédiat, le Royaume-Uni fait figure d’exemple, car son économie est moins entravée par de nombreux éléments qui minent l’Europe continentale :

Le Royaume-Uni est moins tributaire de la fabrication automobile et donc moins menacé par l’augmentation de la part de marché des véhicules électriques chinois bon marché.

Puisqu’il exporte moins de marchandises vers les États-Unis que les grandes économies européennes, le Royaume-Uni échappe généralement aux menaces tarifaires de la nouvelle administration Trump.

Le Royaume-Uni dispose d’une combinaison plus saine de sources d’énergie, où la production nucléaire nationale est plus importante et où le pays dépend moins des importations d’énergie que d’autres grandes économies européennes comme l’Allemagne et l’Italie.

Nos principales réserves à l’égard de la livre concernent le solde négatif des mouvements de capitaux et la vigueur globale du dollar américain. Nous attachons moins d’importance à ces deux facteurs et plus à l’incidence des politiques monétaires qui constituent l’un des moteurs les plus fiables des taux de change. Selon nos prévisions, la livre sterling devrait passer de 1,26 à 1,33 £ le dollar américain, ce qui en ferait une monnaie dominante marginale parmi les devises du G10.

Figure 20 : L’inflation est plus tenace au Royaume-Uni

Figure 20 : L’inflation est plus tenace au Royaume-Uni

Nota : Au 3 décembre 2024. Sources : Banque du Canada, Eurostat, Office for National Statistics du Royaume-Uni, BLS, RBC GMA

 

1. Yujiro Goto, Jin Moteki, Yusuke Miyairi, Tomoki Hideshima. « Major lifers’ FX hedge ratios have shown signs of bottoming out », Nomura JPY Flow Special Report, 25 novembre 2024.

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