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Accepter Déclin
16 minutes, 30 secondes (en anglais seulement) pour écouter Par  PH&N Institutionnel, J.Ducharme, CFA, S.Neilson, CFA 17 juin 2025

Dans cet épisode, Julie Ducharme, gestionnaire de portefeuille institutionnel, s’entretient avec Sarah Neilson, cocheffe, Actions nord-américaines, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. Ensemble, elles discutent des obstacles historiques à la performance du Canada sur la scène mondiale du secteur énergétique, des derniers développements, ainsi que des thèmes et des sous-secteurs qui méritent une attention particulière à l’avenir.

Voici certains des sujets abordés dans cet épisode :

  • Les défis historiques du Canada en tant que superpuissance énergétique, malgré ses ressources abondantes

  • L’alignement politique récent qui signale l’urgence d’exploiter davantage le potentiel énergétique du Canada

  • Le projet d’expansion Trans Mountain (TMX), qui permettra d’atténuer les goulots d’étranglement associés au pétrole brut et d’ouvrir la voie à d’autres projets supplémentaires, tant en zones déjà exploitées qu’en zones vierges.

  • L’avantage concurrentiel du Canada sur le front du gaz naturel, découlant de l’abondance de ressources et de la proximité de l’Asie

  • Les occasions de croissance dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire

  • Comment l’évolution du paysage énergétique du Canada pourrait créer de la valeur dans divers sous-secteurs

Cet épisode de balado a été enregistré le 10 juin 2025.

Temps d'écoute : 16 minutes, 30 secondes (en anglais seulement)

Transcription

Bonjour et bienvenue à ce nouveau balado Le pouls du secteur institutionnel, dans lequel nous abordons des sujets intéressants et pertinents pour les investisseurs institutionnels. Je m’appelle Julie Ducharme. Je suis gestionnaire de portefeuille institutionnel au sein de l’équipe PH&N Institutionnel. J’animerai la séance d’aujourd’hui. Comme beaucoup le savent, le secteur énergétique canadien est un moteur de croissance essentiel de notre économie et il s’agit du deuxième secteur le plus important de notre indice d’actions canadiennes.

Contrairement à certains de nos secteurs moins dynamiques, celui-ci est en constante évolution, entre autres à cause d’obstacles réglementaires et de l’évolution vers la durabilité. Une réunion des premiers ministres s’est tenue au début du mois de juin, et tous se sont entendus sur l’urgence de produire à la fois de l’énergie traditionnelle et de l’énergie propre, en mettant en œuvre des projets touchant de nombreux domaines : chemins de fer, ports, oléoducs, transport d’électricité, pour n’en nommer que quelques-uns. Aujourd’hui, nous allons examiner ce que cette « urgence énergétique » signifie pour les investisseurs institutionnels, et voir s’il s’agit d’une situation à court ou à long terme. J’ai le plaisir de vous présenter notre invitée d’aujourd’hui, Sarah Neilson, ma collègue, qui est première directrice générale, première gestionnaire de portefeuille et cocheffe de l’équipe Actions nord-américaines de RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Comme Sarah travaille dans le secteur de l’énergie depuis le début de sa carrière, personne ne pourrait mieux répondre à nos questions les plus brûlantes. Sarah, merci de participer au balado Le pouls du secteur institutionnel.

Merci beaucoup de m’avoir invitée.

Sarah, pouvez-vous m’expliquer pourquoi nos dirigeants attachent autant d’importance à l’énergie en ce moment ? Est-ce à cause d’obstacles majeurs qui freinent la croissance du secteur depuis quelques années ? Y a-t-il des moyens évidents de débloquer la situation ?

C’est une excellente question. Et oui, c’est plutôt réconfortant de voir ce secteur au premier plan en ce moment. Mais vous avez raison, le secteur de l’énergie au Canada fait face à des enjeux depuis de nombreuses années. Le pays dispose d’abondantes ressources pétrolières et gazières, en particulier dans les provinces de l’Ouest, mais la capacité des oléoducs est limitée.

Le pétrole, en particulier, fait les manchettes, et cela est largement dû au fait que les producteurs prennent de l’expansion et utilisent les oléoducs au maximum de leur capacité. La production est tirée en grande partie par la demande au sud de la frontière et ailleurs dans le monde, mais pas à l’échelle nationale. Nous devons donc trouver un moyen d’expédier ce pétrole à l’extérieur du pays, car lorsque ce n’est pas possible, le brut est vendu au rabais au Canada.

On observe également la même situation pour le gaz naturel : les ressources sont abondantes et convoitées à l’échelle internationale, mais nous ne sommes pas en mesure de les acheminer là où se trouve la demande. Les prix ont donc été réduits, ce qui a eu un impact sur l’évaluation de la valeur des titres canadiens liés à l’énergie. Par ailleurs, la certitude quant aux politiques est au cœur des préoccupations depuis de nombreuses années.

En effet, c’est elle qui permet la mise en œuvre de nouveaux projets d’infrastructure et de développement, ainsi que la tarification du carbone. De quoi s’agit-il ? Nous disposons d’un plan au Canada, mais nous ne savons pas s’il sera maintenu à long terme. Il y a également de l’incertitude quant à la réglementation sur les combustibles. Il s’agit donc d’une dynamique très difficile à gérer pour une entreprise. Si vous ne connaissez pas les règles du jeu et ne savez pas à quel moment elles vont changer, c’est aussi un défi pour les investisseurs. Vous ne pouvez pas prévoir votre rendement potentiel si vous ne savez pas quelles seront ces règles.

Ce sont, selon moi, les éléments qui ont eu la plus grande incidence sur la prospérité du secteur. On s’entend qu’il est tout de même assez prospère, mais pourrait-il l’être davantage ? Et ce sont sur ces éléments que nous mettons l’accent.

Les producteurs d’énergie ont-ils une liste de souhaits ? Qu’est-ce qui ressort de vos discussions avec certaines de ces entreprises ?

Nous avons la chance de pouvoir discuter de ces questions avec plusieurs des plus grandes entreprises canadiennes et de leur demander précisément ce qu’elles attendent de notre nouveau gouvernement. L’une de ces attentes est la simplification et la clarification des exigences en matière d’autorisation. Pour certains projets, il a fallu jusqu’à cinq ans, voire plus, pour obtenir un permis, ce qui mobilise beaucoup de temps, d’argent et de personnes, juste pour arriver au point où l’on peut commencer à investir. Une fois rendu à cette étape, le cycle peut avoir complètement changé. Les entreprises veulent donc savoir exactement qui doit être consulté et de quelle façon, de sorte qu’on puisse réduire le temps d’attente de cinq à deux ans.

Même récemment, le projet de loi Unité de l’économie canadienne a été déposé et vise l’atteinte de cet objectif. Ainsi, en ce qui concerne la clarté de la politique en matière de carbone, comme je l’ai mentionné, les provinces et le gouvernement fédéral doivent s’entendre sur la tarification, et j’ai bon espoir qu’ils y parviennent. Mais on propose également de plafonner les émissions de carbone dans le secteur de l’énergie. Le secteur souhaiterait donc que ce plafond soit supprimé et que les décideurs se concentrent sur la réduction de l’intensité en carbone de la production. Au fil du temps, nous produirions donc un baril ou une molécule à plus faible intensité de carbone. À partir de là, nous verrons un soutien aux initiatives de Pathways dont nous avons entendu parler dans l’Ouest canadien, qui visent à réduire l’empreinte carbone des sables bitumineux en investissant, entre autres, dans la technologie de captage du carbone.

Pour terminer, même s’il y a tellement de petites choses, je pense que l’autorisation des pétroliers au large de la côte de la Colombie-Britannique figure également sur leur liste de souhaits. Il y a donc beaucoup de discussions concernant cette liste et sur la manière de parvenir à un terrain d’entente. Mais la situation est encourageante.

Vous n’avez pas beaucoup parlé des oléoducs. Quel est leur rôle dans l’accroissement de nos exportations d’énergie ? Où en sommes-nous aujourd’hui ? Notre capacité est-elle suffisante ? Y a-t-il des lacunes par rapport à ce dont nous aurions besoin ? 

Les oléoducs sont très importants, comme je l’ai dit, pour réduire les goulots d’étranglement. L’oléoduc Trans Mountain, qui a été agrandi l’an dernier, a été mis en service. Même s’il n’est pas plein à ras bord, il est presque aussi plein qu’il pourrait l’être avec des contrats de transport fermes. Cet oléoduc répond donc à un besoin et il est possible qu’il soit agrandi au fil du temps, de même que de nombreux autres pipelines qui traversent la frontière.

Les sociétés d’infrastructure examinent attentivement les possibilités d’accroître leur capacité pour atteindre différents marchés, ou même la côte américaine du golfe du Mexique. Je m’attends donc à ce que nous entendions davantage parler de l’extension de la capacité d’installations existantes. Par ailleurs, de nouveaux projets de loi pourraient être déposés, mais leur adoption pourrait s’avérer plus difficile. Toutefois, avec un cadre fiscal approprié et le soutien des gouvernements fédéral et provinciaux, nous pourrions assister à la construction d’un autre oléoduc au Canada. Mais j’aimerais aussi parler du gaz naturel, car une grande première se prépare. Nous pourrons exporter pour la première fois du gaz naturel liquéfié (GNL) à partir de la côte ouest cet été.

Je crois que nous aurons bientôt un navire-citerne, d’après les dernières nouvelles. Ce projet passionnant de plus de 40 milliards de dollars permettra d’acheminer le gaz canadien vers les marchés asiatiques. Même si cela constitue un bon centre de demande pour notre produit, ce n’est pas suffisant. Nous avons commencé à essayer d’exporter du gaz naturel en même temps que les États-Unis, mais ils nous ont dépassés et en sont arrivés à un point où leurs exportations augmentent de façon exponentielle.

Nous avons un seul marché, et deux autres se développent, mais lentement. Je pense que nous aurons besoin de plus de gazoducs pour développer notre secteur du GNL. Et je crois qu’il y a un réel potentiel dans ce secteur. Ainsi, avec le soutien du gouvernement, un contexte politique positif et des conditions économiques favorables aux constructeurs de pipelines et aux producteurs, nous pourrions également assister à une certaine dynamique.

Il est intéressant de voir que le pétrole brut et le gaz ne sont plus stigmatisés et qu’ils font partie de notre riche économie d’exportation. Mais ce serait une omission de ma part de ne pas parler de notre situation par rapport aux énergies renouvelables. Je vis au Québec, une province qui dispose d’un réseau hydroélectrique très vaste. Le secteur du nucléaire joue également un rôle central et de nouveaux chantiers devraient être lancés. Quel est votre point de vue sur ce segment du marché ? A-t-il une place de choix ?

Je pense vraiment que c’est le cas. On prévoit une forte hausse de la demande d’électricité en Amérique du Nord, notamment en Ontario où la croissance devrait être importante. Aux États-Unis, où la demande n’avait pas augmenté depuis des décennies, on s’attend maintenant à une croissance de plus de 10 %. D’où provient cette demande ? En partie de l’électrification.

Nous avons constaté une plus grande volonté d’électrifier notre quotidien et de réduire les gaz à effet de serre. La demande provient principalement des transports et des véhicules électriques, mais aussi des centres de données et des fournisseurs de services infonuagiques à très grande échelle, qui construisent de vastes campus très énergivores pour soutenir notre utilisation de ChatGPT. Les centres de données se multiplient partout aux États-Unis et nous devrions observer la même tendance au Canada.

Les besoins énergétiques qui en découlent font bondir la demande d’électricité. Nous avons donc besoin de tous nous mobiliser. Les sources d’énergies renouvelables sont très peu coûteuses. On peut les mettre en place rapidement. Elles jouent également un rôle très important dans la réduction de l’empreinte carbone des réseaux électriques. Ces sources sont cependant intermittentes puisque le soleil ne brille pas tous les jours et que le vent ne souffle pas tout le temps. Un réseau électrique ne peut donc pas s’appuyer uniquement sur les énergies renouvelables sans utiliser, par exemple, des batteries de secours. Nous avons donc besoin d’une énergie de base, comme le gaz naturel et, dans certains cas, le nucléaire, qui prend de plus en plus d’importance. Comme vous l’avez mentionné. Je pense qu’il y a un besoin croissant en énergie nucléaire et c’est très intéressant. Au cours des dernières semaines, nous avons même assisté aux États-Unis à un appel à accroître la part du nucléaire.

Nous n’avions pas observé cela depuis de très nombreuses années. Cela est dû en partie au fait que la technologie nucléaire évolue, avec des générateurs et des réacteurs plus petits qui sont, je ne dirais pas plus faciles, mais plus rapides à construire. Les coûts d’investissement initiaux sont également moins élevés, ce qui permet de générer plus rapidement des flux de trésorerie. L’aspect financier est plus intéressant.

Je pense donc que nous sommes vraiment bien placés au Canada pour connaître une croissance plus importante du nucléaire. En Ontario, nous avons un certain nombre de centrales. Nous travaillons sur le premier PRM (petit réacteur modulaire) et la centrale nucléaire de Bruce augmente lentement certaines de ses projections à mesure qu’elle remet ses unités en état. Et même à l’échelle du pays, il semble que les gens s’intéressent aux possibilités offertes par le nucléaire. C’est très prometteur.

On peut se demander si nous aurons un jour de très riches sous-secteurs parmi nos indices pour représenter, par exemple, les nouveaux producteurs de petits réacteurs modulaires ou de centres de données. En tant qu’investisseur, et en regardant vers l’avenir, à court terme et peut-être à plus long terme, y a-t-il des segments qui sont manifestement gagnants ? Et peut-être, à l’inverse, y en a-t-il qui poussent à la prudence ?

C’est une excellente question. Voyons d’abord les producteurs d’énergie. Je crois qu’en éliminant certains des goulots d’étranglement et en clarifiant la politique, nous pourrions arriver à une situation où les ressources de longue date pourraient s’apprécier. Nous pensons que c’est très encourageant pour un secteur qui n’a pas bénéficié d’autant d’attention depuis longtemps.

C’est donc positif pour nous. Mais d’après moi, les sociétés d’infrastructures pourraient bénéficier d’une croissance supplémentaire et d’une hausse des valorisations. Il faudrait donc construire de nouveaux pipelines et de nouveaux réseaux de transport, pour les services publics, mais aussi des infrastructures pour acheminer des liquides, ainsi que d’autres pour accroître la production d’énergie, en particulier pour le gaz naturel dans l’Ouest canadien. Cela pourrait entraîner une forte croissance des infrastructures et la construction de nouvelles usines de production de GNL. Cela se répercute également sur le secteur industriel. Il y a une forte demande pour la machinerie industrielle et les sociétés d’ingénierie, et si nous construisons davantage de centrales nucléaires, ce dont je suis convaincue, la demande suivra. Nous avons des spécialistes du nucléaire au Canada.

Certaines entreprises en bénéficieront, de même que les entreprises qui extraient de l’uranium, qui verront à long terme leur produit profiter d’un soutien de base appréciable. Enfin, en ce qui concerne les services publics, certains d’entre eux en Amérique du Nord ont déjà pris conscience de la valeur liée à la croissance de la demande d’électricité. Je crois aussi qu’il y a des secteurs où il est encore possible d’observer une hausse des valorisations, où l’électricité est fournie à des centres de données à un prix attractif et dans le cadre de contrats à terme plus longs que nous ne l’aurions pensé, ce qui augmente la valorisation de certains producteurs d’électricité.

Enfin, j’estime que ce sont des domaines sur lesquels nous concentrons réellement nos efforts, et pour lesquels nous réfléchissons à la manière de continuer à créer de la valeur pour nos porteurs de parts.

Sarah, merci de nous avoir présenté ce rapide aperçu des obstacles et des occasions dans des secteurs très complexes, comme les pipelines et les énergies renouvelables. Mais il me semble que le secteur de l’énergie au Canada se trouve aujourd’hui à un important point d’inflexion, à la fois sur le plan politique et sur le plan commercial, que ce soit pour les énergies traditionnelles, les nouvelles usines de GNL ou les nouveaux oléoducs. Il y a aussi beaucoup d’enthousiasme pour les énergies renouvelables comme le nucléaire « accessible ».

C’est vrai.

Ainsi, les décisions prises aujourd’hui par les décideurs politiques, les entreprises et les investisseurs comme nous contribueront à définir le rôle du Canada dans l’économie énergétique du pays et du reste du monde pour les décennies à venir. Merci d’avoir fait profiter nos clients de votre expertise. Et merci également de vous être jointe à nous.

Je vous remercie de m’avoir invitée. C’était très intéressant.

Formidable. Si vous avez aimé cet épisode, n’oubliez pas de vous abonner au balado pour pouvoir écouter les épisodes suivants. Nous espérons que vous vous joindrez de nouveau à nous la prochaine fois.

 

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Conférencier invité :

Sarah Neilson, Première directrice générale, première gestionnaire de portefeuille et cocheffe, Actions nord-américaines, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Animatrice :

Julie Ducharme, Vice-présidente et gestionnaire de portefeuille institutionnel, PH&N Institutionnel

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