À la lumière des événements du dernier mois, Jeremy Richardson se penche sur les questions suivantes :
Tendances des marchés boursiers
Baisses de taux d’intérêt prévues
Recentrage sur les données fondamentales des sociétés
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Bonjour, je m’appelle Jeremy Richardson et je fais partie de l’équipe Actions mondiales RBC. Je vous présente aujourd’hui de nouvelles actualités.
Les marchés boursiers ont bien commencé l’année 2024. À la fin de l’an dernier, il y a eu un débat animé sur la possibilité que les actions délaissées (celles des petites et moyennes sociétés) puissent tirer les marchés vers le haut au début de la nouvelle année civile. Cette éventualité a été bien accueillie, mais jusqu’à présent en janvier, ce sont les grandes entreprises qui ont continué à maintenir leur position et à faire progresser les marchés.
Entre-temps, le débat se poursuit entre les décideurs, qui prévoient environ trois réductions des taux d’intérêt en 2024, et le reste des marchés, qui s’attend à plus de baisses, voire au double. Ce débat n’est pas encore résolu, et il est possible que, l’ascension ininterrompue de l’économie américaine se confirmant, la nécessité de réduire les taux d’intérêt s’estompe en raison de la vigueur de l’économie.
L’échange d’arguments se poursuit donc et risque de provoquer une certaine volatilité au début de 2024, jusqu’à ce que la question soit réglée. D’ici là, il est quelque peu rassurant de constater que les données fondamentales des sociétés semblent reprendre le dessus. Lorsque je regarde la dynamique des marchés, j’ai l’impression que les résultats des sociétés influencent à nouveau l’évolution du cours des actions, ce qui n’a pas été le cas au cours des deux dernières années, pendant lesquelles l’inflation ou les données macroéconomiques faisaient en quelque sorte la une. On dirait que c’est moins le cas aujourd’hui, même si l’on s’intéresse toujours beaucoup aux annonces des entreprises et à leurs prévisions pour 2024.
Jusqu’à maintenant, il semble que les investisseurs obtiennent dans l’ensemble les résultats qu’ils prévoient. Toutefois, je suis très conscient du fait que la période de publication des bénéfices n’en est qu’à sa moitié et qu’il faudra voir comment évoluera la suite. En fait, ce retour de la macroéconomie vers les données fondamentales constitue une tendance particulièrement encourageante dont se réjouissent les investisseurs suivant une approche fondamentale ascendante, ce qui est notre cas, et que nous espérons voir se poursuivre pendant le reste de l’année civile.
J’espère que vous avez aimé ma présentation. J’ai hâte de vous retrouver bientôt.