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Accepter Déclin
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Par  PH&N Institutionnel 27 juillet 2022

Qu’est-ce qui constitue un indice de référence pertinent pour les stratégies misant sur les actions à faible volatilité ?

Visionnez la rediffusion de notre récent webinaire pour entendre Erik Jackson, Katherine Lypkie et Paul Martin nous parler du rendement récent des stratégies misant sur les actions à faible volatilité, et des pratiques exemplaires suggérées pour allouer des pondérations à ces placements et les surveiller (en anglais seulement).

Durée : 38 minutes 27 secondes

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Transcription

RBC Gestion mondiale d’actifs
PH&N Institutionnel
Faible volatilité
Actions
Bien définir une
stratégie gagnante

Bonjour et bienvenue à notre discussion sur les stratégies misant sur les actions à faible volatilité.

Paul Martin
Vice-président et gestionnaire de portefeuille institutionnel, PH&N Institutionnel

Je m’appelle Paul Martin. Je suis gestionnaire de portefeuille institutionnel et vice-président ici, à PH&N Institutionnel, la division institutionnelle canadienne de RBC Gestion mondiale d’actifs. Je suis accompagné aujourd’hui par mon collègue Erik Jackson, qui est également gestionnaire de portefeuille institutionnel à Vancouver, et par Katherine Lypkie, gestionnaire de portefeuille institutionnel à Toronto.

Deux ans se sont écoulés depuis la tenue de notre dernier webinaire à ce sujet, et le marché nous a certainement donné beaucoup de sujets à aborder depuis. Nous commencerons par revenir sur le sujet de notre dernier webinaire et nous examinerons le rendement récent du marché ainsi que la performance des stratégies à faible volatilité en période de volatilité.

Nous verrons ensuite différentes stratégies permettant d’évaluer les stratégies à faible volatilité. Nous avons d’ailleurs récemment publié un article au sujet de ces stratégies.

Enfin, nous allons terminer en faisant le point sur quelques stratégies à faible volatilité que nous avons mises en place au cours des deux dernières années.

Commençons par quelques questions d’ordre administratif. La présentation d’aujourd’hui est interactive. Nous vous poserons des questions dans quelques minutes et, à la fin, nous allons tenir une séance de questions et réponses en direct. Nous vous invitons à poser vos questions tout au long de la présentation. Je crois que vous pouvez cliquer sur Poser une question au bas de votre écran. Nous tenterons de répondre à autant de questions que possible à la fin, selon le temps dont nous disposerons.

À la fin de notre discussion, vous pourrez également nous faire part de vos commentaires, et nous vous serions reconnaissants de prendre quelques instants pour nous dire si vous avez trouvé la discussion d’aujourd’hui utile.

Plongeons maintenant au cœur du sujet.

L’année a sans conteste été difficile pour les actions jusqu’à présent. Dans la section gauche de cette page, nous présentons le rendement des marchés mondiaux pour les six premiers mois de l’année. Vous pouvez voir qu’en dollars canadiens, l’indice MSCI Monde a perdu près de 19 % pour l’année. Les actions canadiennes se sont un peu mieux comportées, mais elles ont quand même connu un début d’année très difficile.

Si nous examinons le rendement des secteurs du marché, à droite de la page, nous constatons qu’ils sont plutôt typiques d’un repli du marché boursier. Nous constatons que les secteurs sensibles à la conjoncture, comme ceux des produits industriels et de la consommation discrétionnaire, ont été parmi les plus faibles. De plus, les secteurs à bêta élevé comme la technologie ou les communications, qui regroupent beaucoup d’actions liées à Internet, ont également affiché les pires rendements.

Cette situation est tout à fait différente de celle qui s’est produite lors du premier repli causé par la pandémie au cours du premier semestre de 2020, car les causes de ce recul étaient très différentes. Par conséquent, le rendement des secteurs était aussi très différent. La plus grande différence est que les actions du secteur de la technologie sont celles qui ont le plus bénéficié des confinements ; elles comptaient parmi les actions les plus performantes du marché.

Toutefois, comme le rendement sectoriel est beaucoup plus typique cette fois-ci, nous avons observé que les stratégies à faible volatilité ont aussi donné des résultats beaucoup plus marqués qu’elles le font habituellement en contexte de repli boursier. Nous venons de publier un court article à ce sujet dans notre site Web.

Cela dit, nous vous montrons ici le rendement des indices à volatilité minimale MSCI lors des cinq pires reculs depuis leur création qui était en 1989, je crois. Nous y reviendrons un peu plus tard, mais nous ne pensons pas que ces indices définissent nécessairement les stratégies à faible volatilité, mais nous pensons qu’ils constituent une approximation raisonnable et qu’ils sont très utiles pour des analyses comme celle-ci.

Quand on y regarde de plus près, on constate que les stratégies à faible volatilité ont généralement tendance à donner des résultats supérieurs lors des périodes de marchés baissiers. Comme nous venons de l’expliquer, elles ont été moins efficaces lors du premier repli de 2020 pour les raisons précisées plus haut. Cela dit, nous estimions déjà à l’époque que la diminution de leur efficacité était liée aux circonstances et événements hautement inhabituels qui se produisaient, et que cela ne signifiait pas nécessairement que les stratégies à faible volatilité ne fonctionnaient plus. Nous estimons d’ailleurs que le rendement du présent cycle jusqu’à maintenant valide cette conclusion.

Toutefois, malgré le meilleur rendement des stratégies à faible volatilité jusqu’à présent cette année, les années précédentes n’ont pas été que positives pour les investisseurs dans ces stratégies, car l’écart de suivi de celles-ci est très marqué par rapport aux indices pondérés en fonction de la capitalisation boursière auxquels nous les comparons souvent.

Ce que nous vous montrons ici, c’est le rendement sur une période mobile d’un an de l’indice de volatilité minimale MSCI, dans ce cas-ci il s’agit de la version mondiale de l’indice, comparativement à l’indice MSCI Monde pondéré en fonction de la capitalisation boursière. Comme vous pouvez le constater, les deux affichent une forte tendance à revenir à la moyenne, mais les écarts de rendement entre ceux-ci peuvent être très importants. À certains moments, l’indice à faible volatilité affiche un résultat supérieur de 20 % sur un an, et à d’autres, il est inférieur de 20 %. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit l’an dernier. Si vous aviez suivi cet indice en juillet 2021, vous auriez vu qu’il était à la traîne de plus de 20 % par rapport à son homologue pondéré en fonction de la capitalisation. Les temps ont donc été durs pour les investisseurs qui comparaient leurs stratégies à faible volatilité à l’indice pondéré en fonction de la capitalisation.

Au vu de cette situation, on peut se demander s’il y aurait de meilleures façons de faire. Y aurait-il une meilleure façon d’évaluer ces stratégies ? C’est le sujet de notre récent article. Aussi, dans un moment, Katherine passera en revue les avantages et les inconvénients de différentes approches. Mais pour commencer, nous voulions poser quelques questions à notre auditoire afin de mieux comprendre comment les investisseurs envisagent ces stratégies.

Merci d’afficher les questions à l’écran s’il vous plaît. La première question que nous voulions poser est la suivante : pourquoi avez-vous investi dans une stratégie d’actions à faible volatilité ? Si vous êtes un consultant qui travaille avec différents clients, vous pouvez répondre en choisissant la raison que vous entendez le plus souvent.

A. Pour réduire le risque dans le portefeuille. B. Pour redistribuer le risque dans un portefeuille. C. En complément à d’autres stratégies d’actions dans un portefeuille. D. En tant que seule stratégie d’actions dans un portefeuille, dans le but d’obtenir un rendement supérieur à celui de l’indice pondéré en fonction de la capitalisation. E. Nous n’avons pas investi dans une stratégie d’actions à faible volatilité.

Certes, toutes ces raisons ont pu inciter des investisseurs à opter pour de telles stratégies, mais nous aimerions vraiment savoir ce qui motive la plupart des gens à le faire.

Et notre prochaine est : si vous avez investi dans une stratégie à faible volatilité, à quoi comparez-vous sa performance ? A. Aux rendements d’un indice pondéré en fonction de la capitalisation. Par là, bien sûr, nous entendons le TSX, le MSCI Monde ou le S&P 500. B. À l’indice pondéré en fonction de la capitalisation en analysant les rendements ajustés au risque comme le ratio Sharpe. C. À un indice de volatilité minimale, comme les indices MSCI dont nous venons de parler. D. À un indice mixte composé de liquidités et d’un indice pondéré en fonction de la capitalisation. E. À autre chose.

Je crois donc qu’à mesure que vous fournissez vos réponses, vous pouvez voir celles des autres participants. Nous allons laisser le sondage ouvert quelques minutes encore pour que vous ayez tout le temps dont vous avez besoin pour réfléchir et répondre aux questions. Nous y reviendrons plus tard et en examinerons les résultats à la fin de la discussion.

Je vais maintenant céder la parole à Katherine pour qu’elle vous présente différentes façons d’évaluer les stratégies d’actions à faible volatilité. À vous, Katherine.

Parfait. Commençons par discuter des caractéristiques que doit avoir un indice de référence valide, selon la description du CFA Institute. Comme on le voit, lorsque vient le temps de choisir un indice de référence valide pour une stratégie à faible volatilité, la grande majorité des caractéristiques que vous voyez ici sont claires, applicables et faciles à repérer.

Cependant, il y a deux caractéristiques qui pourraient présenter certains défis. La première concerne le caractère approprié de l’indice de référence ou, en d’autres termes, il importe de se demander s’il est conforme au style de placement d’une stratégie à faible volatilité et s’il est assorti d’une certaine reddition de comptes. Autrement dit, compte tenu des différences potentielles en matière de style ou de construction de l’indice de référence, le gestionnaire est-il prêt à être évalué par rapport à un tel indice de référence ?

En gardant cela à l’esprit, je vais passer en revue dans un instant les quatre indices de référence auxquels nous comparons habituellement les stratégies à faible volatilité, et je vais présenter trois points clés pour chaque indice de référence.

En premier lieu, je vais décrire les principaux avantages et inconvénients découlant de l’utilisation de cet indice de référence. En second lieu, je vais utiliser une illustration pour vous mettre en lumière un élément particulièrement important à garder à l’esprit lors de l’évaluation de cette référence. Enfin, je vais conclure en vous rappelant les caractéristiques d’un indice de référence valide, que vous voyez ici, afin que nous déterminions quels critères pourraient faire l’objet d’un examen plus approfondi.

Commençons par l’indice général pondéré en fonction de la capitalisation. Du côté des avantages, il y en a deux principaux. Premièrement, puisque cet indice sert à surveiller et à mesurer des stratégies d’actions plus traditionnelles, nous constatons que les investisseurs le connaissent déjà très bien. Il est couramment utilisé, facile à comprendre et peut donc être facilement appliqué dans un contexte de faible volatilité.

Le deuxième avantage est que, puisque cet indice de référence reflète le rendement plutôt que d’autres mesures comme le risque ou les rendements ajustés au risque, il est facile d’en combiner le rendement avec celui d’autres références pour calculer et comparer le rendement global du portefeuille d’actifs multiples d’un investisseur.

Cela dit, l’utilisation de cet indice comme indice de référence présente de nombreux inconvénients. Le plus évident est que l’objectif ou le style d’une stratégie à faible volatilité n’est pas pris en compte. Par conséquent, nous constatons que le rendement supérieur ou le rendement inférieur, par rapport à cet indice de référence, ne peut pas nous aider à vérifier si la volatilité a été réduite ou non.

De même, nous constatons qu’un écart de suivi prononcé peut survenir lorsqu’on compare une stratégie à faible volatilité à l’indice général. Vous pouvez voir comment cela se matérialise, à droite, au fil du temps. Vous avez déjà pris connaissance de l’information présentée ici, car Paul vient de vous montrer ce graphique. On y constate aisément le problème que cet écart de suivi élevé peut malheureusement créer.

Enfin, pour revenir aux caractéristiques d’un indice de référence valide, j’espère que les points que j’ai soulignés ici ont démontré que les exigences relatives au caractère approprié de cet indice et à la reddition de comptes qui y est associée sont parfois satisfaites, parfois non.

Le deuxième indice de référence que nous présenterons est l’indice de volatilité minimale. Il comporte deux avantages clés. Précisons d’entrée de jeu que cet indice de référence peut, bien sûr, nous être extrêmement utile. Nous l’avons d’ailleurs déjà mentionné quelques fois et nous continuerons de le faire tout au long de la présentation. Et nous avons de bonnes raisons de le faire. L’objectif de cet indice de référence est de freiner ou de réduire la volatilité, donc les facteurs liés au style sont bien pris en compte. Deuxièmement, tout comme l’indice général pondéré en fonction de la capitalisation, un calcul comparatif du rendement total du portefeuille peut facilement être effectué au moyen des rendements de cet indice.

Il y a cependant quelques inconvénients qui sont liés à la construction de ces indices. Ainsi, le fournisseur d’indice utilise certaines contraintes qui, à notre avis, peuvent brouiller les lignes entre la prise de décision active et passive en matière de construction de l’indice, et qui peuvent aussi nuire à l’harmonisation des objectifs et du style dont je viens de souligner l’importance. À droite, nous illustrons un problème résultant de l’une de ces contraintes : les indices à volatilité minimale MSCI exigent que les pondérations sectorielles de l’indice soient supérieures ou inférieures de 5 % à l’indice général.

Ainsi, dans cet exemple, on peut naturellement se demander si la pondération élevée dans le secteur de la technologie représente adéquatement un portefeuille à volatilité minimale.

Enfin, en ce qui concerne les caractéristiques d’un indice de référence valide, il n’est pas garanti que cet indice satisfasse les exigences relatives au caractère approprié et à la reddition de comptes. Toutefois, il est très important de garder à l’esprit que certains gestionnaires de placements conçoivent expressément leur stratégie à faible volatilité pour qu’elles soient évaluées par rapport à ces indices. Dans un tel cas, toutes les exigences seraient effectivement respectées pour ce qui est du recours à indice de référence valide.

Le troisième indice de référence que nous vous présentons aujourd’hui est celui qui combine les rendements de l’indice général pondéré en fonction de la capitalisation et ceux des liquidités. Cet indice peut être très utile et avantageux à bien des égards. Nous vous présentons trois de ces avantages aujourd’hui.

Le premier est que cet indice de référence cadre raisonnablement bien avec l’objectif d’une stratégie de faible volatilité. Le deuxième est qu’un gestionnaire peut l’adapter au niveau de volatilité de son choix. Enfin, tout comme les deux indices que je viens de présenter, un calcul comparatif du rendement global du portefeuille peut facilement être effectué au moyen des rendements de cet indice. Cet indice présente toutefois un inconvénient particulier ; l’utilisation d’une référence accordant un tel poids aux liquidités pourrait entrer en conflit avec les attentes de rendement d’un investisseur pour le volet en actions de son portefeuille.

À droite, pour illustrer l’efficacité de cet indice de référence, nous vous présentons les données relatives à la volatilité des rendements sur 10 ans et au ratio Sharpe de l’indice MSCI Monde à volatilité minimale. Nous utilisons donc à nouveau cet indicateur approximatif du style à faible volatilité et comparons cette mesure à l’indice de référence mixte composé en partie de liquidités.

Ainsi, comme vous pouvez le voir ici, cet indice de référence mixte avec liquidités semble doté de caractéristiques permettant une comparaison assez raisonnable avec une stratégie à faible volatilité, car il vise un rendement semblable à celui des actions au fil du temps tout en présentant un niveau de risque absolu plus faible.

Enfin, en ce qui concerne les caractéristiques d’un indice de référence valide, il se peut que ce dernier ne réponde pas aux exigences en matière de reddition de comptes. Il convient donc de soupeser cet aspect si vous souhaitez opter pour cette référence.

Le quatrième et dernier indice de référence que nous vous présentons est l’indice général pondéré en fonction de la capitalisation boursière. Mais dans ce cas-ci, au lieu d’examiner le rendement, notre point de comparaison sera le rendement corrigé du risque.

En ce qui concerne les avantages, nous sommes d’avis que cet indice de référence est tout à fait recommandable, car il est bien aligné sur les objectifs et le style d’une stratégie à faible volatilité. Et surtout, il mesure à la fois le rendement et le risque. Il y a cependant deux inconvénients importants dont il faut tenir compte. Tout d’abord, contrairement aux autres indices de référence dont nous avons discuté jusqu’à présent, cette mesure corrigée du risque ne peut être combinée avec les indices de référence classiques fondés sur le rendement de façon à effectuer une comparaison générale du rendement global des portefeuilles.

Le deuxième inconvénient est qu’il s’agit d’une mesure un peu plus complexe. Il pourrait donc être nécessaire de discuter davantage avec les membres du comité de placement et de leur donner plus d’information à ce sujet.

À droite, les données qui illustrent l’utilisation de cette référence et son efficacité dressent un portrait similaire à celui que nous avons vu plus tôt pour l’indice de référence comportant des liquidités. Toutefois, dans le cas présent, nous n’analyserons pas les chiffres liés au rendement, mais tenterons plutôt de voir, au moyen du ratio Sharpe, si un rendement supérieur corrigé du risque a été obtenu ou non.

Enfin, en ce qui concerne les caractéristiques d’un indice de référence valide, cet indice peut ou non répondre à l’exigence de reddition de comptes. Cela dit, comme avec l’indice de volatilité minimale, certains gestionnaires conçoivent spécifiquement leurs stratégies à faible volatilité en utilisant cet indice comme point de référence ; dans de tels cas, nous sommes d’avis que toutes les exigences d’un indice de référence valide sont respectées.

Pour résumer ce qui précède, il n’y a malheureusement pas de réponse parfaite qui s’applique à tous les investisseurs et à toutes les situations lorsqu’il s’agit de choisir une référence pour une stratégie à faible volatilité. Toutefois, nous croyons que les investisseurs peuvent se poser quatre questions clés pour déterminer quels indices de référence seraient les plus pertinents dans leur situation particulière.

Ils peuvent tout d’abord se demander pourquoi ils ont opté pour une stratégie à faible volatilité. Si le risque est un élément important de la décision d’investir dans une stratégie à faible volatilité, nous estimons qu’il devrait également être un facteur clé de votre mesure du rendement.

Deuxièmement, en ce qui concerne cette mesure du rendement, quel est leur horizon temporel de référence ? Peuvent-ils tolérer des périodes de rendement moins élevé à court terme ? Si la réponse est non, il serait peut-être plus utile de recourir à un indice de volatilité minimum pour réduire cet écart de suivi qui survient sur des périodes plus courtes.

Troisièmement, comment sont répartis les actifs ? Si les titres à faible volatilité ne constituent qu’une faible part de l’ensemble du portefeuille, le choix de l’indice de référence à faible volatilité n’a pas la même incidence que si cette composante prend une place plus importante dans votre portefeuille.

Finalement, dans quelle mesure la stratégie choisie ressemble-t-elle à celle de l’indice de référence ? Il s’agit d’une étape essentielle du processus. Nous vous demandons donc de vous assurer que l’objectif et les contraintes propres à votre stratégie à faible volatilité correspondent bien à l’objectif et aux contraintes propres à l’indice de référence qui vous intéresse.

En gardant cela à l’esprit, le prochain volet de notre présentation abordera un sujet que j’ai mentionné ici et là tout au long de cette évaluation des différents indices de référence : les défis associés à l’évaluation du rendement de ces stratégies pour l’ensemble du portefeuille.

Je cède donc la parole à Erik pour qu’il nous en dise plus à ce sujet.

D’accord. Parfait. Merci, Katherine. Étant donné que les stratégies à faible volatilité ne représentent généralement qu’une petite part de portefeuilles d’actifs beaucoup plus vaste, nous allons maintenant élargir notre angle d’analyse et nous attarder à l’utilisation de ces stratégies dans un portefeuille d’actifs multiples.

Tout d’abord, il est important de souligner qu’un investisseur peut choisir d’utiliser des actions à faible volatilité dans son portefeuille pour de nombreuses raisons, notamment pour réduire le risque global dans ce portefeuille ou pour être en mesure de déplacer le risque ailleurs. Dans le présent exemple, nous examinons un scénario où un investisseur ajoute des actions à faible volatilité pour être en mesure d’accroître la proportion des placements en actions dans son portefeuille.

Nous partons ainsi du Portefeuille A qui présente une répartition classique de 60/40. Des actions à faible volatilité sont ajoutées au Portefeuille B afin d’en augmenter la pondération en actions à 75 % tout en maintenant le profil de risque général et le rendement prévu, comme dans le cas du Portefeuille A.

Dans ce scénario, nous avons aussi combiné les actions à faible volatilité avec les actions classiques, une approche que de nombreux investisseurs privilégient lorsqu’ils se tournent vers ces stratégies, notamment pour profiter de certains avantages en matière de diversification dont nous parlerons sous peu.

Mais avant de bien évaluer ce scénario et de comparer la performance de ces deux portefeuilles à la page suivante, nous pouvons voir ici le rendement des deux dernières années de ces deux portefeuilles fictifs. Comme il a été dit plus tôt et comme Paul l’a mentionné précédemment, les deux dernières années ont été l’une des périodes les plus difficiles pour le rendement des actions à faible volatilité par rapport aux marchés boursiers en général. Toutefois, nous constatons dans ce cas-ci que le Portefeuille B, qui comprend de telles actions à faible volatilité, a en fait surclassé le Portefeuille A, car dans l’ensemble, la pondération en actions s’y élevait à 75 % à un moment où, comme nous le savons, les marchés boursiers se remettaient assez rapidement de la pandémie.

Par conséquent, en comparant simplement le Portefeuille A au Portefeuille B, nous pourrions conclure que la décision d’investir dans des actions à faible volatilité a été bénéfique dans cette situation.

Toutefois, bien que le Portefeuille B a surpassé le Portefeuille A dans cet exemple, si nous faisons un pas de plus et que nous examinons le rendement du Portefeuille B par rapport à un indice de référence révisé composé à 75 % d’actions du marché boursier général, ce qui correspond à la nouvelle composition de l’actif du Portefeuille B, nous constatons que celui-ci affiche une sous-performance marquée au cours de la même période ; la décision de passer du Portefeuille A au Portefeuille B donne ainsi un résultat complètement différent.

Cet exemple démontre bien que la réussite d’une stratégie peut varier considérablement selon l’indice de référence utilisé. C’est une autre raison pour laquelle il est important de prendre les décisions de placement en examinant plusieurs scénarios et en choisissant un indice de référence qui correspond à l’intention de la stratégie adoptée pour le portefeuille.

Cela dit, malgré tout ce qui précède et le défi que représente l’évaluation des stratégies dont nous avons discuté au cours de cette présentation, nous considérons que l’intégration de telles stratégies dans des portefeuilles d’actifs multiples offre des avantages importants. Sur le plan du risque et du rendement, nos prévisions à long terme pour les actions à faible volatilité tablent généralement sur un rendement un peu plus faible par rapport aux placements en actions traditionnels ainsi que sur des paramètres de risque significativement plus bas. On s’attend donc à une volatilité réduite d’environ 25 % et à un risque de baisse inférieur de 35 %, ce qui revêt une grande importance dans les conjonctures comme aujourd’hui, où les marchés boursiers accusent un recul assez marqué.

Cette réduction du risque et des possibilités de recul explique en grande partie pourquoi ces stratégies présentent un profil de rendement semblable à long terme, même si elles demeurent à la traîne des marchés très vigoureux, comme nous l’avons vu au cours des deux dernières années lorsque la pandémie en était aux premiers stades de la reprise. De plus, je dirais que cette réduction du risque est conforme aux données historiques que nous pouvons voir à droite dans cette page.

Ainsi, la volatilité est effectivement demeurée inférieure à celle des marchés en général, mais il est aussi important de souligner la faible corrélation qu’illustre le graphique en bas à droite par rapport aux placements en actions traditionnels. Il s’agit donc d’un très bon atout en matière de diversification, et c’est pourquoi nous avons vu de nombreux investisseurs combiner leurs stratégies d’actions à faible volatilité avec une autre stratégie d’actions pour en quelque sorte équilibrer les styles de placement au sein de leur portefeuille, plutôt que de revoir l’ensemble de la répartition dans leur portefeuille en faveur des actions à faible volatilité. De nombreuses raisons justifient l’utilisation de ces stratégies, mais nous voulions parler aujourd’hui d’un dernier aspect qui y est lié : l’énoncé de politique de placement.

Ainsi, peu importe l’indice de référence utilisé ou la raison justifiant ce choix, nous recommandons que les décisions prises à cet égard soient clairement énoncées dans votre énoncé de politique de placement.

Les meilleures pratiques comprennent la consignation des raisons pour lesquelles ces stratégies ont été intégrées, des attentes de rendement ou de performance dans divers contextes, et, en fin de compte, de la façon dont le rendement sera surveillé et des moments où il le sera. Comme nous l’avons mentionné, les écarts de suivi sont très fréquents, donc la période visée est très importante pour évaluer ces stratégies et s’assurer de tenir compte des perspectives à long terme.

Je tiens à souligner que ce ne sont là que quelques exemples rencontrés en travaillant avec nos clients et investisseurs. Nous sommes toujours heureux de fournir des commentaires sur ces documents au moment d’évaluer les options de répartition, donc n’hésitez pas à communiquer avec vos représentants à ce sujet.

En dernier lieu, je tiens à préciser que je sais que nous avons abordé de nombreuses questions tout au long de la présentation. De fait, plusieurs facteurs différents doivent être pris en compte pour l’intégration et le suivi de ces stratégies dans un portefeuille d’actifs multiples général.

Avant de revenir à Paul, changeons d’optique et concentrons-nous sur les résultats du sondage qui mettent en évidence un grand nombre de ces questions.

Donc, si nous examinons la première question qui demandait pourquoi vous avez investi dans une stratégie d’actions à faible volatilité, deux ou trois tendances se dessinent dans les réponses, mais la principale est qu’il y a plusieurs raisons d’investir. Les trois réponses qui reviennent le plus souvent sont : « pour réduire le risque », « pour redistribuer le risque » et « en complément d’autres stratégies ».

Fait intéressant, nous constatons que personne n’a répondu opter pour une répartition misant uniquement sur les actions à faible volatilité, ce qui est, je dirais, conforme à ce que nous avons généralement observé dans nos portefeuilles de clients, et attribuable aux propriétés de diversification des actions à faible volatilité qui prennent leur plein effet lorsque combinées à d’autres stratégies. Autre fait intéressant à noter : 18 % n’ont jamais investi dans une stratégie d’actions à faible volatilité.

La deuxième question était : si vous avez investi dans une stratégie d’actions à faible volatilité, à quel indice de référence la comparez-vous ? Encore une fois, nous avons obtenu des réponses variées, mais 38 % des répondants ont répondu utiliser l’indice pondéré en fonction de la capitalisation centré sur le rendement, c’est-à-dire l’indice plus général. Comme Katherine l’a dit, des différences d’écart de suivi doivent être prises en compte dans de tels cas.

Il est intéressant de noter que la deuxième réponse la plus populaire est l’indice de volatilité minimale, dont nous avons aussi parlé tout au long de la présentation, mais je crois qu’au bout du compte, ce sont les différences, les différences d’approche et les différences d’approche des gestionnaires de placements qui ressortent. Il est très important de comprendre sur quoi les stratégies se concentrent et comment elles peuvent être associées à un indice de référence qui leur correspond.

Je vais m’arrêter ici. Je redonne la parole à Paul pour le mot de la fin de la discussion d’aujourd’hui, avant la séance de questions.

Très bien. Merci beaucoup, Erik, et merci, Katherine. N’oubliez pas que vous pouvez poser des questions au bas de l’écran, alors n’hésitez pas à le faire, et nous y répondrons dans un instant.

Mais avant, vous savez que rien n’est gratuit dans la vie... Je vous rassure tout de suite, nous n’allons pas tenter de vous vendre une propriété en temps partagé, mais nous allons prendre quelques instants pour vous présenter quelques stratégies à faible volatilité que nous avons lancées récemment.

Nous gérons des stratégies à faible volatilité depuis 2011, soit depuis plus de 10 ans. Nous avons commencé avec les actions canadiennes et avons élargi notre gamme au fil du temps. Il y a un peu plus d’un an, nous y avons ajouté une stratégie à faible volatilité pour les actions de marchés émergents. Celle-ci est gérée par la même équipe et utilise le même processus que les autres stratégies à faible volatilité que nous avons lancées jusqu’à maintenant.

On considère généralement que les marchés émergents sont moins efficients que les marchés développés, et nos recherches montrent que c’est aussi le cas en matière de faible volatilité. Ainsi, historiquement, ces stratégies auraient été en mesure de générer des rendements semblables à ceux des indices pondérés en fonction de la capitalisation, mais avec une réduction significative du risque.

Pour voir à quoi ressemble le portefeuille, vous en avez un aperçu à droite de la composition du secteur. Cela ressemble probablement à ce que vous vous attendiez : une exposition grandement réduite pour certaines des grandes sociétés Internet chinoises et les grandes sociétés mondiales de technologie, et une plus grande exposition aux sociétés de biens de consommation de base, aux entreprises de télécommunications et aux entreprises de soins de santé, dont un bon nombre font partie des marchés émergents.

En termes de couverture géographique, cette stratégie aura tendance à avoir, au fil du temps, une exposition plus faible au marché chinois, qui tend à être plus volatil.

L’autre stratégie que nous voulions mentionner aujourd’hui adopte une approche différente de la nôtre. Je vous présenterai ensuite celle adoptée par nos autres stratégies à faible volatilité. Il y a plus de deux ans et demi, nous avons lancé le Fonds fondamental d’actions canadiennes à volatilité minimale RBC. Son nom est un peu long, alors nous avons commencé à l’appeler le « Fonds volatilité » entre nous. Comme son nom l’indique, sa gestion s’effectue selon une approche fondamentale, par la même équipe qui gère notre Fonds de valeur d’actions canadiennes et que bon nombre d’entre vous connaissent bien.

Nous avons également adopté une approche différente relativement à l’indice de référence de cette stratégie et à sa gestion. Elle est donc gérée par rapport à l’indice à volatilité minimale MSCI, qui est son indice de référence. Je crois que cela plaira à beaucoup de gens qui préfèrent ce type d’approche pour l’évaluation des stratégies et, parfois, une approche plus fondamentale de la gestion de portefeuille.

Ce Fonds a maintenant un historique de deux ans et demi, et nous avons été très satisfaits jusqu’à présent de son rendement, tant par rapport à l’indice de référence que par rapport aux indices pondérés en fonction de la capitalisation. Et je dois dire qu’il en va de même pour la stratégie des marchés émergents. Nous avons été très satisfaits de son rendement jusqu’à maintenant.

Bien sûr, nous serons heureux de discuter avec toute personne intéressée par ces stratégies après la fin du webinaire. C’est maintenant la fin de notre présentation. Comme nous l’avons mentionné, nous allons maintenant prendre quelques instants pour répondre aux questions. Nous en avons donc quelques-unes ici et je demanderai peut-être à Katherine de répondre à la première.

La question est la suivante : quelle est la raison la plus courante pour laquelle vos clients ont investi dans des stratégies à faible volatilité ?

Intéressant. Deux exemples d’utilisation me viennent le plus souvent à l’esprit. Le premier est que nous envisageons assez souvent ces stratégies comme un outil de diversification des styles dans un portefeuille d’actifs multiples.

Katherine Lypkie
Gestionnaire de portefeuille institutionnel

Il est assez fréquent que ces stratégies soient associées à des stratégies d’actions à gestion fondamentale plus ciblées, car beaucoup d’investisseurs trouvent qu’il est plutôt intéressant d’équilibrer les styles de placement en les combinant.

Le deuxième, qui est aussi très populaire, consiste à réduire le risque du côté des actions de façon à libérer une partie de la marge de risque du portefeuille dans son ensemble, pour augmenter le risque du côté des titres à revenu fixe.

Ainsi, certains préfèrent une option où tout est plus calculé et mesuré, incluant parfois davantage de titres à revenu fixe comme les hypothèques ou les titres de créance des marchés émergents, et souhaitent augmenter de façon notable le risque dans ce secteur, mais le réduire du côté des actions.

Nous voyons aussi un troisième exemple d’utilisation. C’est un peu moins fréquent, mais certains régimes de retraite importants n’ont parfois pas le budget de risque permettant d’avoir une répartition incluant une catégorie d’actif complètement ou majoritairement composée d’actions. Cela dit, nous avons travaillé avec un client récemment dont la pondération en actions était de 5 %, et en passant d’une stratégie ciblée à une stratégie à faible volatilité, il a été en mesure d’augmenter cette pondération de 5 % à 10 %. Ce n’est qu’un autre exemple de cas que nous rencontrons de temps à autre.

Merci, Katherine. Une autre question que nous avons reçue est la suivante : avez-vous vu des investisseurs se détourner de ces stratégies en raison de leur rendement au cours des dernières années ?

Erik, tu veux peut-être répondre à celle-là ?

Oui, bien sûr. Je peux y répondre. Je dirais que la réponse courte est non. Nous n’avons pas vu d’investisseurs abandonner ces stratégies.

Erik Jackson
Gestionnaire de portefeuille institutionnel

Nous avons certainement vu beaucoup de choses et avons eu de nombreuses discussions avec les investisseurs au sujet du rendement des stratégies, notamment à propos d’une particularité que nous avons soulignée dans ce qui était, je crois, l’un de nos premiers articles publiés au début de la pandémie : la dispersion du rendement qui a été observée dans les groupes de pairs à faible volatilité tout au long de 2020.

Cette dispersion très prononcée découle du fait que chaque stratégie à faible volatilité présente de légères différences dans sa construction, ce qui a amené les clients et les investisseurs à se poser de nombreuses questions et à tenter de comprendre exactement comment les stratégies sont élaborées et pourquoi elles sont globalement différentes.

Aussi, je crois que la raison principale pour laquelle nous n’avons pas vu beaucoup d’investisseurs abandonner ces stratégies est que l’évolution ou le type de rendement que nous avons observé au cours des dernières années a été conforme aux attentes.

De plus, les stratégies à faible volatilité ont tiré de l’arrière par rapport aux indices boursiers généraux en 2020 et en 2021, mais il y a une raison à cela. En effet, les indices boursiers généraux se sont très bien comportés pendant ces périodes, et on ne s’attend pas à ce que les stratégies à faible volatilité, dans ce type de contexte, suivent nécessairement le rythme de ces indices boursiers généraux ou encaissent des hausses semblables à ceux-ci.

Cependant, comme nous l’avons vu depuis le début de l’année, et comme Paul l’a mentionné, la volatilité observée plus récemment dans le marché ressemble beaucoup plus à celle que l’on observe en période de ralentissement des marchés. Par conséquent, les actions à faible volatilité ont en quelque sorte gagné leur place dans ce contexte, et il est bon de voir qu’elles ont en quelque sorte bouclé la boucle aujourd’hui.

Je vais conclure là-dessus. Je ne sais pas si quelqu’un veut ajouter quelque chose.

Non, je crois que c’est parfait comme ça, Erik. Il y a tout de même eu un recul considérable de 20 %, et je me disais que les investisseurs favorisant ces stratégies n’avaient peut-être pas tous compris dans quoi ils s’embarquaient à l’époque.

Nous vivions la pire période de rendement inférieur de l’histoire de ces stratégies, mais il était formidable de voir que les gens avaient généralement investi dans ces stratégies pour des raisons liées au risque et qu’ils ont conservé leurs placements. Leur patience est aujourd’hui récompensée.

Dernière question : pouvez-vous en dire plus sur la relation entre les stratégies d’actions à faible volatilité et les taux d’intérêt ? Voilà une excellente question, car c’est quelque chose dont nous avons beaucoup entendu parler au fil des ans.

Historiquement, nous avons constaté que ces stratégies performent généralement bien lors des périodes où les taux d’intérêt baissent. Les gens en sont donc venus à se demander si cela pourrait expliquer leurs bons résultats des 30 dernières années, ou si ces stratégies auraient obtenu un rendement moins bon dans un contexte de taux d’intérêt différent.

De fait, ces stratégies ont tendance à pondérer plus fortement les secteurs plus sensibles au taux d’intérêt ou généralement plus sensibles au taux d’intérêt, par exemple les services publics ou les compagnies de téléphone.

Ce qui s’est produit cette fois-ci est toutefois fort différent. Comme les taux d’intérêt ont augmenté de façon significative au cours des six derniers mois, les stratégies ont donné de bons résultats. Je ne sais pas si cela signifie que certains des secteurs généralement sensibles au taux d’intérêt ne seront plus réputés l’être à l’avenir, mais l’impact le plus important que les taux ont eu sur le marché a été, en premier lieu, sur les valorisations des actions du secteur de la technologie ou des actions dont les flux de trésorerie couvraient de nombreuses années à venir. Ce sont ces actions qui semblent avoir été les plus touchées au départ par l’augmentation des taux. Et plus récemment, depuis que le marché anticipe que cette hausse des taux pourrait mener à une récession, ce sont les actions les plus sensibles à la conjoncture qui ont été les plus touchées.

Ainsi, malgré cette hausse des taux que plusieurs redoutaient depuis longtemps, les stratégies ont néanmoins donné les résultats attendus. Je vois qu’il n’y a plus de questions et nous arrivons à la fin du temps qui nous est imparti. Je vais donc passer à la conclusion.

Nous souhaitons remercier tous ceux qui se sont joints à nous aujourd’hui. Nous espérons que vous avez trouvé cette discussion enrichissante. Si vous le souhaitez, prenez quelques instants pour évaluer le webinaire au bas de l’écran ou pour formuler des commentaires dont vous souhaitez nous faire part. Nous aimerions vraiment connaître votre opinion. Nous prenons vos remarques au sérieux et elles nous permettent d’améliorer nos présentations.

Vous trouverez également plus d’informations sur les stratégies à faible volatilité sur notre site Web, y compris les deux articles récemment publiés que nous avons mentionnés plus tôt.

Merci de nous avoir consacré de votre temps, et nous nous réjouissons à l’idée de discuter avec vous tous à l’avenir. Merci infiniment.

Merci de votre attention !

Apprenez-en plus sur les stratégies d’actions à faible volatilité à https://institutional.phn.com/lowvolatilityequity

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[Déni de responsabilité]