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Par  Eric Lascelles 8 novembre 2022

Contenu de cet article :

Aperçu

Cette semaine, le bulletin fait le point sur la pandémie, analyse le contraste entre la vigueur des données sur le marché du travail et les signes de faiblesse dans d’autres pans de l’économie, et revoit les hypothèses concernant la profondeur d’une éventuelle récession et le moment où elle se produira.

En ce qui concerne l’inflation, nous soulignons les problèmes qui persistent en Europe et au Royaume-Uni, mais nous nous réjouissons du fléchissement des relevés dans les autres régions.

Les banques centrales continuent d’augmenter les taux d’intérêt, mais leurs plans pour l’avenir divergent de plus en plus de même que la mesure dans laquelle les marchés en tiennent suffisamment compte.

Les marchés financiers méritent qu’on s’y attarde et il est utile d’analyser deux scénarios différents pour les actions et les obligations. Dans les deux scénarios, les obligations obtiennent de bons résultats, alors que le marché boursier ne se comporte bien que dans l’un d’entre eux.

Pour terminer, nous passons en revue l’actualité politique, en particulier les élections de mi-mandat aux États-Unis et le sommet mondial sur le climat.

Webémission de novembre sur l’économie

Notre webémission mensuelle sur l’économie du mois de novembre, intitulée « Récession en vue », est maintenant accessible.

Examen de la pandémie

L’examen de la pandémie porte sur deux aspects : premièrement, la propagation des nouveaux variants et, deuxièmement, la possibilité que Chine assouplisse bientôt ses restrictions, comme le veulent certaines rumeurs.

Nouveaux variants

Le sous-variant d’Omicron BA.5 est la souche dominante de COVID-19 depuis l’été dernier. Plus de 300 sous-variants circulent actuellement dans le monde. Plusieurs ont considérablement accru leur présence et deux d’entre eux sont susceptibles de devenir la nouvelle souche dominante. Aux États-Unis, le sous-variant BQ.1.1 est en voie de remplacer le sous-variant BA.5, qui représentait moins de 50 % des nouvelles infections au début de novembre. En Asie, le variant XBB se propage rapidement et a maintenant été détecté dans 26 pays.

Comme ces nouveaux variants sont plus actifs, ils sont forcément plus contagieux ou plus résistants aux vaccins et à l’immunité acquise. On estime que plusieurs d’entre eux, notamment le BQ.1.1, pourraient résister aux traitements à base d’anticorps.

Heureusement, aucun ne semble causer de symptômes plus graves que les précédentes souches.

Étant donné que les températures baissent dans l’hémisphère nord, on peut raisonnablement s’attendre à une nouvelle vague d’infections au cours des prochains mois. Cependant, elle devrait avoir des conséquences moins néfastes sur la santé ou l’économie que les précédentes.

Bien que la prolifération de sous-variants ne soit guère encourageante, le fait que les mutations de la protéine Spike les rendent plus semblables que différents est sans doute prometteur. Le virus pourrait en effet se rapprocher de sa forme optimale, après quoi le nombre de variants préoccupants pourrait nettement diminuer.

Rumeurs de relâchement en Chine

Les marchés boursiers chinois ont monté en flèche la semaine dernière sous l’effet des rumeurs voulant que le pays soit sur le point d’assouplir sa politique zéro COVID. La levée progressive de l’obligation de quarantaine pour les voyageurs qui arrivent au pays semble effectivement plausible.

Il est toutefois moins probable que la politique relative à la COVID-19 soit modifiée en profondeur à court terme, et ce, pour plusieurs raisons :

  1. La Commission nationale de santé a annoncé au cours de la fin de semaine que la Chine serait inflexible dans l’application des mesures visant à maîtriser le virus.
  1. La Chine connaît actuellement une augmentation notable des infections, de sorte que le moment serait malvenu pour assouplir les restrictions. Le 6 novembre, le nombre quotidien de cas a soudainement grimpé à 5 436 ; il s’agit du niveau le plus élevé depuis le début de mai, lorsque la ville de Shanghai a été confinée. Une grande partie des nouvelles infections a été recensée à Guangzhou, une ville de 19 millions d’habitants située près de Hong Kong.
  1. L’ancien épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies de la Chine, Zeng Guang, a déclaré que les conditions pour la levée des restrictions s’accumulaient, provoquant l’enthousiasme initial du marché. Cependant, cette déclaration a ensuite été contredite par l’annonce de la Commission nationale de la santé, mentionnée plus haut. En outre, elle est moins encourageante qu’on l’aurait cru à première vue, dans la mesure où M. Zeng a indiqué que le redémarrage aurait lieu dans cinq à six mois et non de façon imminente.

Certes, les restrictions seront sans doute peu à peu éliminées au cours des prochains mois. Il est cependant logique de s’attendre à ce que les principaux changements aient lieu au printemps prochain, peut-être en mars, c’est-à-dire une fois que le plus fort de l’hiver sera passé, que la période du Nouvel An chinois, propice aux voyages, sera terminée et que les nouveaux vaccins bivalents du pays auront été administrés à une part importante de la population.

Tendances économiques

Les tendances économiques demeurent nuancées. Les données sur l’emploi en Amérique du Nord ont été vigoureuses ; d’autres mesures se sont révélées plus modérées, tandis que les indicateurs des intentions économiques sont carrément en berne.

Aux États-Unis, 261 000 nouveaux postes ont été créés en octobre, un chiffre robuste qui a largement dépassé les attentes. C’est le secteur privé qui a généré l’essentiel de ce gain. De plus, le nombre d’emplois créés a été révisé à la hausse pour les deux mois précédents.

Néanmoins, le taux de chômage a augmenté de 3,5 % à 3,7 %. La hausse ne découle pas du simple fait que les gens inactifs ont été plus nombreux à chercher du travail. En fait, le taux de chômage a été estimé à l’aide de l’enquête auprès des ménages plutôt qu’à l’aide de l’enquête auprès des entreprises. Après tout, les entreprises n’ont aucune idée du nombre de personnes sans emploi.

Le sondage auprès des ménages permet d’estimer la création d’emplois. Bien que le résultat fluctue généralement davantage que celui tiré du sondage auprès des entreprises, il donne de précieux renseignements. D’après le sondage auprès des ménages, pas moins de 328 000 emplois auraient été perdus aux États-Unis en octobre. L’écart par rapport aux résultats du sondage auprès des entreprises est de 589 000 postes pour seulement un mois !

Soulignons également que le sondage auprès des ménages a mis en évidence un recul de l’emploi pour trois des sept derniers mois, contrairement au sondage auprès des entreprises. En outre, ses résultats ont été les plus faibles des deux enquêtes pour six des sept derniers mois (voir le graphique suivant).

Aux États-Unis, l’emploi pourrait être plus faible qu’il n’y paraît

Aux États-Unis, l’emploi pourrait être plus faible qu’il n’y paraît

Au premier trimestre de 2022. Sources : U.S. Bureau of Labor Statistics (BLS), Macrobond et RBC GMA

Précisons que le sondage mené auprès des entreprises reste quand même le plus fiable des deux. Cependant, il est possible qu’il surestime la vigueur du marché de l’emploi aux États-Unis, surtout lorsque nous combinons les résultats du sondage auprès des ménages avec le fait que les grandes sociétés de technologie ont amorcé des licenciements et que le nombre de postes vacants et de démissions diminue.

Au Canada aussi, les données sur l’emploi ont été très robustes en octobre, signalant une hausse substantielle de 108 000 nouveaux postes. Ce gain a permis à lui seul d’effacer les pertes attribuables aux licenciements survenus pendant trois mois consécutifs durant l’été. L’ensemble des postes créés sont à temps plein.

Il est compréhensible que le marché de l’emploi s’avère plus résilient que ce que l’on pourrait espérer dans un environnement économique semé d’embûches : après s’être donné beaucoup de mal pour recruter des travailleurs, les sociétés ne vont pas les lâcher aussi facilement. Néanmoins, la vitesse du recrutement n’est pas vraiment en phase avec les conditions économiques, et certainement pas avec le niveau atteint par les taux d’intérêt.

Que dit l’économie ? L’indice Institute for Supply Management (ISM) du secteur manufacturier poursuit sa chute aux États-Unis, et qu’il est sur le point de refléter une contraction dans le secteur manufacturier (voir le graphique suivant). L’indice ISM du secteur des services a également fléchi, même s’il continue de signaler une croissance modérée.

Détérioration de l’activité manufacturière aux États-Unis

Détérioration de l’activité manufacturière aux États-Unis

Données d’octobre 2022. La zone ombrée représente une récession. Sources : ISM, Haver Analytics, RBC GMA

Dans la zone euro, notre indice global de l’activité économique s’est effondré. Il correspond maintenant à une récession, quoique peu profonde (voir le graphique suivant).

L’indicateur composite de l’activité de la zone euro s’est effondré

L’indicateur composite de l’activité de la zone euro s’est effondré

Données d’octobre 2022. Le graphique met en évidence la première composante de l’analyse des composantes principales, laquelle englobe une série d’indicateurs concernant l’activité économique de la zone euro. La zone ombrée représente une récession. Sources : CEPR, ZEW, Deutsche Bundesbank, HIS Markit, Macrobond, RBC GMA

La Chine vient d’annoncer que ses exportations avaient glissé de 0,3 % au cours de la dernière année, alors que les prévisions initiales faisaient état d’une croissance de 4,3 %. Ce repli reflète l’affaissement de la demande mondiale, le changement des comportements d’achat en faveur des services au détriment des biens, et la politique zéro COVID mise en place par le gouvernement chinois lui-même. Un important sous-traitant d’Apple en Chine a récemment dû fermer son site de production à la suite d’une éclosion de l’épidémie.

Des consommateurs hésitants

En raison de l’augmentation des taux d’intérêt dans le monde entier, la demande perd de la vigueur dans le segment des prêts à la consommation. Par ailleurs, la demande de prêts hypothécaires est en chute libre (voir le graphique suivant).

La demande de prêts est en chute libre aux États-Unis

La demande de prêts est en chute libre aux États-Unis

Sondage sur les pratiques de crédit bancaire auprès des premiers agents des prêts, octobre 2022. La zone ombrée représente une récession. Sources : Federal Reserve Board, Macrobond, RBC GMA

Au Canada, l’indice élaboré par RBC pour mesurer les dépenses de consommation par carte en temps réel révèle que les dépenses commencent à se tasser par rapport à l’été dernier. En outre, une enquête menée en octobre auprès des consommateurs canadiens a révélé un moindre appétit pour les dépenses en produits non essentiels, notamment les articles de luxe, le voyage, l’électronique et la restauration.

Opinions sur la récession

Le point sur le cycle économique

Notre plus récente feuille de pointage du cycle de l’économie américaine arrive à la même conclusion qu’il y a trois mois, à savoir que l’économie se trouve « en fin de cycle ». Qui plus est, le cycle continue à avancer discrètement. Les opinions relatives à un « début de cycle » ou à un « milieu de cycle » sont beaucoup moins retentissantes qu’au trimestre dernier, alors que les annonces de « récession » gagnent du terrain (voir le graphique suivant).

La feuille de pointage du cycle de l’économie américaine pointe vers une fin de cycle

La feuille de pointage du cycle de l’économie américaine pointe vers une fin de cycle

Au 28 octobre 2022. Calcul effectué à l’aide de la technique de la feuille de pointage par RBC GMA. Source : RBC GMA

Ce résultat est généralement précurseur d’une récession dans les mois qui suivent. Nous continuons de croire qu’une récession se profile pour l’année à venir.

Les prévisions générales incluent maintenant une récession

Les prévisions générales économiques sont parvenues à un point où une légère récession est intégrée par le marché à l’horizon 2023 (voir le graphique suivant). Bien que les prévisions générales fassent état d’un chiffre légèrement positif pour l’ensemble de l’année, à savoir une croissance du PIB de +0,2 % aux États-Unis, les résultats pourraient être affectés par plusieurs trimestres de production en déclin.

Les prévisions de croissance générales aux États-Unis continuent de baisser

Les prévisions de croissance générales aux États-Unis continuent de baisser

Données d’octobre 2022 Sources : Consensus Economics, FMI, RBC GMA

À titre de comparaison, nous prévoyons une récession un peu plus prononcée, mais dont la profondeur se maintient au milieu de la moyenne historique. Cette estimation implique un effritement de 0,6 % du PIB américain en 2023.

La récession pourrait démarrer plus tard que prévu

Plus tôt cette année, nous attendions une récession à partir du dernier trimestre de 2022 ou du milieu de 2023.

Du fait que le marché de l’emploi et l’économie ont affiché une résilience meilleure que prévu, nous pouvons nous demander si la récession commencera plus tard que ce que nous avions imaginé. Force est de constater que la récession n’a pas débuté au dernier trimestre de 2022, du moins en Amérique du Nord. Une récession s’est toutefois dessinée dans la zone euro et au Royaume-Uni au cours de ce même trimestre.

Il reste crédible que l’Amérique du Nord entre en récession au cours de la première moitié de 2023. Cependant, la probabilité que la récession débute plus tard, par exemple au second semestre de 2023, semble de plus en plus élevée.

Pourquoi la récession pourrait-elle survenir plus tard ? Au-delà de la résilience économique, qui a fait ses preuves jusque-là en dépit d’une multitude d’obstacles, nous devons garder à l’esprit que les hausses des taux d’intérêt ont généralement un effet à retardement. En théorie, l’effet des politiques monétaires est pleinement ressenti environ 18 mois plus tard. À titre d’exemple, malgré le bond gigantesque des coûts d’emprunt en 2022, les taux de défaillance ont continué de baisser dans le segment des prêts à la consommation aux États-Unis (voir le graphique suivant). Autrement dit, toute détérioration se produit avec un décalage dans le temps.

Les taux de défaillance liés aux prêts automobiles et aux cartes de crédit sont en baisse aux États-Unis

Les taux de défaillance liés aux prêts automobiles et aux cartes de crédit sont en baisse aux États-Unis

Au deuxième trimestre de 2022. Pourcentage du solde normalisé des prêts en souffrance depuis 90 jours ou plus. La zone ombrée représente une récession. Sources : FRBNY Consumer Credit Panel/Equifax, Macrobond, RBC GMA.

Compte tenu du fait que la première hausse des taux de la Fed est survenue en mars 2022, le plein effet de ce mouvement sera ressenti au plus tôt en septembre 2023. Quant au plus gros du resserrement monétaire de la Fed, déployé au second semestre de 2022, il ne sera absorbé qu’à partir de la première moitié de 2024.

Une autre raison du décalage de la récession dans le temps est que les ménages, de même que les sociétés, ont tiré profit de leur épargne exceptionnelle accumulée au cours des trois dernières années pour surmonter la première vague de faiblesse économique.

Dans ce cas, pourquoi continuons-nous de croire que nous entrerons probablement en récession durant le premier semestre de 2023 ? Résumons :

  1. D’abord, un horizon de transmission monétaire de 18 mois ne signifie pas que les hausses de taux n’ont aucun effet au cours des 17 premiers mois. Elles ont plutôt un effet immédiat, voire antérieur, puisque les marchés obligataires en tiennent normalement compte à l’avance. Ce ne sont que les derniers vestiges de l’effet décalé qui se manifestent 18 mois plus tard.
  1. La récession à venir est peut-être la plus anticipée de l’histoire. Elle pourrait donc survenir plus tôt puisque l’appréhension pousse les acteurs économiques à agir comme si elle nous avait déjà frappés.
  1. Il ne faut pas non plus perdre de vue les autres facteurs négatifs qui accompagnent les hausses de taux : forte inflation, prix élevés de l’essence, sanctions contre la Russie, fléchissement de l’économie de la Chine, resserrement des conditions financières, etc. Il ne faudra pas 18 mois pour que ces facteurs se répercutent sur l’économie.
  1. Comme il a déjà été mentionné, nos travaux concernant le cycle économique laissent entrevoir une récession imminente.

Évolution de l’inflation

Les données sur l’inflation pour octobre commencent à être publiées. Malheureusement, elles ne semblent pas révéler une baisse soudaine. L’inflation dans la zone euro a atteint un sommet de 10,7 % sur 12 mois en octobre, tandis que l’indice des prix à la consommation (IPC) aux États-Unis n’a que légèrement baissé (de 8,2 % à 8,0 %) sur 12 mois. Les paramètres de l’inflation en temps réel indiquent que les pressions inflationnistes dans la zone euro ne diminuent toujours pas, et qu’elles continuent de s’intensifier au Royaume-Uni.

L’inflation supérieure observée en Europe découle des conséquences inflationnistes des prix extrêmement élevés du gaz naturel, de la dépréciation des monnaies et de la mise en œuvre tardive d’une politique de resserrement monétaire dans la zone euro.

Facteurs d’inflation ayant basculé

Nous nous attendons à ce que l’inflation suive bientôt une trajectoire descendante cahoteuse. Les quatre facteurs thématiques initiaux de la flambée inflationniste ont tous basculé :

  1. La politique monétaire est restrictive plutôt que stimulante.
  2. Les mesures de stimulation budgétaire se sont transformées en restrictions budgétaires.
  3. Les perturbations dans les chaînes logistiques disparaissent.
  4. Le choc des marchandises se fait moins sentir (ou est complètement disparu).

Malgré la persistance de l’inflation de base et la remarquable généralisation d’un haut niveau d’inflation – les deux facteurs dans l’orbite de l’inflation qui refusent de coopérer –, plusieurs signaux importants de l’inflation sont en train de changer de direction. Voici un ensemble de signaux sur les prix s’engageant dans la bonne voie :

La mesure de l’inflation sous-jacente de la Réserve fédérale de New York indique une baisse manifeste (voir le graphique suivant). Ce paramètre combine des variables du marché et des techniques statistiques axées sur les sources persistantes d’inflation plutôt que sur des sources spécifiques. Historiquement, elle signale de manière plus opportune et juste le renversement de l’inflation.

La tendance sous-jacente et l’indice global des prix à la consommation ont atteint leur sommet

La tendance sous-jacente et l’indice global des prix à la consommation ont atteint leur sommet

En date de septembre 2022. Les mesures « ensemble complet de données » et « prix seulement » de la jauge de l’inflation sous-jacente de la Réserve fédérale de New York sont des estimations de l’inflation tendancielle fondées sur un grand nombre de données sur les prix de l’indice des prix à la consommation (IPC), ainsi que de variables macroéconomiques et financières dans le cas de l’ensemble complet de données. Sources : Réserve fédérale de New York, Macrobond, RBC GMA.

Les craintes des fabricants en ce qui concerne l’inflation se sont apaisées au point où elles sont complètement revenues à la normale (voir le graphique suivant). Si les prix des intrants des fabricants ont cessé de grimper, le recul de l’inflation devrait commencer à faire sentir ses effets sur la chaîne logistique. Voilà qui devrait les soulager.

Les augmentations de prix et les livraisons des fournisseurs sont revenues à la normale

Les augmentations de prix et les livraisons des fournisseurs sont revenues à la normale

En date de septembre 2022. La zone ombrée représente une récession. Sources : ISM, Macrobond, RBC GMA.

Les petites entreprises sont moins persuadées de l’amélioration des données sur l’inflation, mais leurs inquiétudes ont au moins commencé à se dissiper (voir le graphique suivant).

L’inflation est le principal problème des petites entreprises

L’inflation est le principal problème des petites entreprises

En date de septembre 2022. Sources : National Federation of Independent Business, Macrobond, RBC GMA.

Les entreprises réagissent à l’atténuation des leurs préoccupations en matière d’inflation – et probablement à la diminution de la volonté des consommateurs de payer plus – en réduisant radicalement leurs intentions d’augmenter les prix à l’avenir (voir le graphique suivant). Il faut reconnaître que ces intentions demeurent plus élevées que la normale, mais l’amélioration semble concorder avec un fléchissement de l’inflation, passée de 9 % à peut-être 4 %.

Le pourcentage d’entreprises américaines qui envisagent d’augmenter les prix chute fortement

Le pourcentage d’entreprises américaines qui envisagent d’augmenter les prix chute fortement

En date de septembre 2022. La zone ombrée représente une récession. Sources : Étude économique menée par la NFIB auprès des PME, Macrobond, RBC GMA.

Les données sur l’inflation restent supérieures aux attentes des prévisionnistes, mais dans une mesure en nette décroissance ces derniers mois (voir le graphique suivant).

La mesure dans laquelle l’inflation mondiale dépasse les prévisions commence à diminuer

La mesure dans laquelle l’inflation mondiale dépasse les prévisions commence à diminuer

En date de septembre 2022. Sources : Citigroup, Bloomberg, RBC GMA.

Les données en temps réel sur l’inflation provenant des cyberdétaillants et d’autres sites Web continuent de faire ressortir une décélération de l’inflation en Amérique du Nord.

Les attentes d’inflation diminuent modestement, peu importe que l’on effectue des sondages auprès des marchés financiers, des entreprises ou des consommateurs (voir le graphique suivant).

Aux États-Unis, on commence à observer une baisse du côté des attentes d’inflation

Aux États-Unis, on commence à observer une baisse du côté des attentes d’inflation

Attentes du marché au 21 octobre 2022, attentes des consommateurs et des entreprises évaluées par des sondages, en date d’octobre 2022. Sources : Federal Reserve Bank d’Atlanta, conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, sondages auprès des consommateurs de l’Université du Michigan, Haver Analytics, RBC GMA.

Enfin, les prix des marchandises diminuent de toute évidence, qu’il s’agisse des produits agricoles, des métaux de base, du bois d’œuvre ou même de l’énergie. Les prix du pétrole sont sensiblement moins élevés que dans les premiers mois de 2022. Même les prix du gaz naturel en Europe ont quelque peu baissé ces derniers mois, même s’ils demeurent exagérément élevés (voir le graphique suivant).

L’indice du gaz naturel NCG (Allemagne) a modestement fléchi

L’indice du gaz naturel NCG (Allemagne) a modestement fléchi

En date du 1er novembre 2022. Sources : Intercontinental Exchange (ICE), RBC GMA, Macrobond.

Bref, il semble bien que l’inflation ralentira par rapport à son niveau actuel. La théorie et la réalité doivent simplement commencer à s’aligner.

Divergences des banques centrales

Les mesures des banques centrales demeurent unifiées : un resserrement considérable de la politique monétaire se poursuit. Ces dernières semaines, la Réserve fédérale américaine et la Banque d’Angleterre ont décrété une nouvelle hausse de 75 points de base de leur taux directeur respectif. La Banque du Canada a relevé son taux fixe du financement à un jour de 50 pb.

Toutefois, les messages concernant le resserrement monétaire commencent à diverger. D’une part, la Fed des États-Unis a continué de secouer les marchés, les informant qu’un nombre encore plus élevé que prévu de hausses sera vraisemblablement décrété. Par conséquent, le taux directeur maximal sur lequel table le marché a augmenté, à environ 5,25 % (voir le graphique suivant).

Les prévisions concernant le taux plafond des fonds fédéraux dénotent une forte hausse

Les prévisions concernant le taux plafond des fonds fédéraux dénotent une forte hausse

Données au 7 novembre 2022. Sources : Bloomberg, RBC GMA

À l’autre extrême, la Banque d’Angleterre a signalé pour la première fois depuis le début du présent cycle de resserrement que le marché avait escompté un trop grand durcissement de sa politique monétaire. L’avenir nous dira si la banque centrale se trompe ou non, mais l’idée que le marché est allé trop loin est un concept nouveau en soi.

La Banque du Canada se situe quelque part au milieu : elle semble satisfaite de l’évaluation du marché et a indiqué qu’elle continuera de ralentir le rythme du relèvement.

Il convient également de reconnaître que même pour la Fed, qui durcit le ton, une grande partie du chemin a déjà été parcouru. Le taux des fonds fédéraux, qui était de 0,25 % il y a à peine huit mois, se situe actuellement à 4,00 %. Quand bien même le taux atteindrait 5,25 %, cela signifierait qu’il a déjà augmenté des trois quarts prévus d’ici la fin du cycle de resserrement. Le marché obligataire tient d’ailleurs déjà compte d’un tel taux.

Scénarios de marché

Les marchés financiers ont été extrêmement mis à l’épreuve dernièrement. Le principe classique de l’équilibre entre les obligations et les actions dans un portefeuille d’investissement est remis en cause en période de hausse rapide de l’inflation, situation à laquelle nous faisons face depuis l’année dernière. Dans un tel contexte, les deux catégories d’actifs se déprécient.

Outre le défi presque impossible d’anticiper le creux du marché avec précision, la question de savoir quel virage le marché pourrait prendre mérite d’être examinée.

Il existe deux scénarios fort prévisibles qui supposent tous deux une chute de l’inflation.

Scénario 1 : Les marchés reconnaissent que l’inflation représente la plus grande menace pour la prospérité à long terme, et qu’il est d’une importance capitale qu’elle diminue, même au prix d’une faiblesse temporaire de l’économie en 2023. Les actions et les obligations continueraient à présenter une corrélation positive, mais leur trajectoire s’inverserait. Les deux catégories d’actifs offriraient donc des rendements élevés aux investisseurs.

Scénario 2 : L’inflation diminuerait également, mais cette tendance ne serait favorable qu’au marché obligataire. Le marché boursier continuerait de chuter, car son attention serait centrée sur la faiblesse de l’économie et des bénéfices des sociétés plutôt que sur l’inflation et les taux d’actualisation élevés. Il devrait connaître une remontée vers la fin de la récession, mais on assistera d’abord à une reprise des obligations et à un repli des actions. Ce scénario milite en faveur d’une surpondération des obligations.

Il convient de noter que les obligations feraient bonne figure dans les deux cas, tandis que le rendement des actions ne serait à la hausse que dans le premier scénario. Dans le premier scénario, qui est sans doute le plus probable, le rebond des actions serait supérieur à celui des obligations. Cependant, le rendement en revenu offert par les obligations est maintenant grandement supérieur au rendement en dividendes des actions, ce qui laisse présager un rendement supérieur des obligations si les marchés boursiers demeurent en berne.

Il en va de même sur le plan des valorisations : bien que le ratio bénéfice/cours des actions ait augmenté de façon importante en 2022 et que cette évolution annonce des rendements boursiers inhabituellement élevés à long terme, la hausse du ratio est tout de même faible comparativement au bond des taux obligataires et aux rendements à long terme envisageables pour les obligations (voir le graphique suivant). La prime de risque de 2 à 3 % à laquelle l’on peut habituellement s’attendre sur le marché boursier est absente (temporairement) pour la première fois depuis la crise financière mondiale de 2008-2009.

La prime de risque des actions américaines devient négative

La prime de risque des actions américaines devient négative

Au 31 octobre 2022. Sources : ICE Data Services, Bloomberg, Haver Analytics, RBC GMA

Élections de mi-mandat aux États-Unis

Les élections de mi-mandat aux États-Unis ont lieu le 8 novembre. Il est fort probable que les républicains s’empareront de la Chambre des représentants et maintenant, pour la première fois depuis des mois marqués par une profusion de sondages, ils pourraient aussi obtenir la majorité au Sénat. Il sera difficile d’adopter des lois au cours des deux prochaines années, vu qu’un démocrate sera à la Maison-Blanche.

Changements climatiques

Le sommet mondial sur le climat, COP27, a actuellement lieu en Égypte. Depuis la rencontre de l’an dernier en Écosse, les gouvernements du monde ont pris d’autres engagements pour réduire les émissions de dioxyde de carbone, et il importe de noter que l’adoption de la loi américaine sur la réduction de l’inflation pousse la grande économie des États-Unis dans cette direction.

Il est toutefois clair que l’objectif ambitieux de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C n’est plus viable en l’absence d’un énorme choc économique négatif ou d’une percée technologique. En fait, cet objectif est extrêmement improbable depuis déjà plusieurs années. Le calcul est simple : la température mondiale augmentera de plus de 1,5 degré si plus de 2 890 milliards de tonnes de dioxyde de carbone sont émises à l’échelle mondiale. Comme le monde a déjà émis près de 2 510 milliards de tonnes au cours des deux derniers siècles, il ne reste que 380 milliards de tonnes pouvant être relâchées, soit l’équivalent de moins de dix ans, au rythme actuel des émissions.

L’objectif ambitieux réel consiste à limiter l’augmentation de la température à 2,0 degrés, et nous sommes portés à croire qu’une hausse de 2,5 degrés serait l’issue la plus probable. Il est vrai que les engagements gouvernementaux commencent à viser de meilleures cibles. Par conséquent, à proprement parler, il est possible d’atteindre une température maximale inférieure. Cependant, il est très probable que la mise en œuvre soit défaillante.

Par ordre d’importance décroissant, les changements climatiques ont de lourdes conséquences pour la planète, posent un grave problème pour l’humanité et constituent un assez important défi pour l’économie et les marchés financiers.

C’est la dernière de ces implications qui nous intéresse le plus. De manière générale, les changements climatiques et les mesures de lutte mises en place à cet égard devraient progressivement faire ralentir la croissance économique mondiale de 0,01 % à 0,3 % par an (les estimations universitaires varient de manière stupéfiante). L’inflation devrait être un peu plus élevée qu’elle ne l’aurait été autrement en raison de l’effet combiné des taxes sur les émissions carboniques et des efforts d’adaptation coûteux.

Toutefois, les conséquences économiques réelles seront d’abord perçues au niveau sectoriel : les producteurs de combustibles fossiles vivront d’énormes difficultés, alors que les sociétés vertes profiteront d’immenses occasions. Par ailleurs, les secteurs comme les services publics, l’agriculture, l’industrie automobile et le segment très énergivore de la fabrication devront apporter de nombreux ajustements.

– Avec la contribution de Vivien Lee, de Vanessa Adams et d’Aaron Ma

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