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Accepter Déclin
{{ formattedDuration }} pour regarder Par  M.Montanari, CFA, R.Cavallo, CFA 19 août 2025

In this month’s episode of Tech Talk, Marcello Montanari, Managing Director & Senior Portfolio Manager, North American Equities, and Rob Cavallo, Senior Portfolio Manager, North American Equities, dive into the latest developments in the rapidly evolving Technology and Health Care sectors. They explore the intensifying AI race, including OpenAI’s strategic collaboration with Google, Meta’s aggressive recruitment initiatives, and AMD's impressive rebound. The discussion also highlights new advancements in healthcare AI, such as Microsoft’s promising diagnostic model, while sharing insights into key trends and opportunities shaping the remainder of the year.

Durée : {{ formattedDuration }}

Transcription

Jordan Wong Bonjour à toutes et à tous. Nous sommes heureux de vous retrouver à Parlons technologie. Il s’agit d’une série Web mensuelle où je discute avec Marcello Montanari et Rob Cavallo. M. Montanari est premier directeur général et premier gestionnaire de portefeuille de l’équipe Actions nord-américaines RBC GMA, et M. Cavallo, premier gestionnaire de portefeuille de l’équipe Actions nord-américaines.

Messieurs Montanari et Cavallo gèrent plusieurs stratégies de croissance. La plus connue est sans doute le Fonds de sciences biologiques et de technologie RBC. Elle investit massivement dans les secteurs de la technologie et des soins de santé sur le marché boursier américain. La raison de notre rencontre tient au fait que ces deux secteurs combinés font partie, je pense, des secteurs les plus innovants du S&P 500.

C’est donc formidable de se réunir une fois par mois pour discuter de tout ce qui a trait à la technologie et aux soins de santé et pour vous tenir au courant de cette évolution. Messieurs Montanari et Cavallo, merci d’avoir accepté de vous joindre à moi.

Marcello Montanari Merci pour votre invitation.

Rob Cavallo Merci pour cette occasion !

Jordan Wong Pour l’épisode de ce mois-ci, je réfléchissais au fait que nous voici au milieu de l’année. Je voudrais donc terminer cet épisode par quelques réflexions de votre part sur les soins de santé et la technologie en guise de perspectives jusqu’à la fin de l’année. Je veux toutefois aussi aborder l’évolution dans l’IA.

Enfin, il y a quelques points spécifiques à des sociétés. Je pense à AMD, à Meta et à Microsoft. Sans plus attendre, commençons donc par la course à l’IA. Selon moi, l’IA n’en est encore qu’à ses débuts, mais on peut dire sans trop prendre de risques que nous avons dépassé le stade de la remise en cause au sujet de la légitimité de la technologie et du fait qu’il s’agit d’applications du monde réel.

Je pense que maintenant on entend des rumeurs et on voit une sorte de frénésie, une sorte de course à l’armement entre certains des principaux fournisseurs à très grande échelle. Dernièrement, Open AI et Google ont commencé à collaborer. Open AI a utilisé les services Google Cloud, voire adopté aussi leurs puces de tenseur.

Je pourrais donc vous demander de nous expliquer de quoi il s’agit exactement et quelles sont les implications pour les divers intervenants de l’infrastructure dans le domaine de l’IA. Et qu’est-ce que cela signifie pour la propre stratégie d’IA de Google ?

Marcello Montanari Certainement. Je me permets de commencer. Il est difficile de savoir précisément ce qui se passe exactement entre Google et Open AI.

Nous le savons. OpenAI est partenaire de Microsoft depuis un certain temps, presque depuis le début en fait. Mais vous savez, il pourrait y avoir plusieurs raisons pour lesquelles Open AI cherche à utiliser certains services Google Cloud.

La première raison, qui n’est un secret pour personne est que la relation entre OpenAI et Microsoft a été un peu tendue dernièrement. Et il semble y avoir une sorte de va-et-vient sur la forme que prendra en fin de compte la structure d’Open AI et sur les futures obligations contractuelles mutuelles, etc. De toute évidence, les entreprises manœuvrent pour se positionner.

Il se pourrait donc qu’OpenAI négocie publiquement avec Microsoft tout en demandant à Google d’intervenir. Ce pourrait être l’une des raisons. Une autre raison est que Microsoft a en quelque sorte un droit de premier refus : elle peut refuser de faire affaire avec Open AI si bon lui semble.

Nous l’avons déjà constaté. Microsoft a en fait refusé des affaires qui, selon elle, je suppose, étaient de trop faible valeur pour elle. Elle aurait donc en quelque sorte rejeté Open AI. Par définition, cela signifie donc qu’à défaut de grande infrastructure à elle, OpenAI doit l’obtenir quelque part. Conséquemment, les services Google Cloud pourraient l’intéresser de toute évidence.

Il existe aussi une sorte de courant de pensée selon lequel Open AI grappillera progressivement des parts de marché à Google. L’avenir nous dira si c’est vrai. C’est clair qu’elle est en train de gagner des parts, p. ex. la recherche généralisée et des éléments semblables. Google pourrait donc considérer les choses de cette manière, en disant « si c’est pour perdre des parts de marché, on peut au moins traiter les demandes de recherche ».

Voilà une idée un peu saugrenue, à mon sens. Il n’en reste pas moins qu’un tel scénario ne doit pas être écarté entièrement. Et puis l’autre solution plus probable est ce que nous appellerons le « rasoir d’Occam ». À savoir que c’est l’explication la plus simple qui est probablement la bonne.

Vous savez, ChatGPT est la plateforme d’IA grand public de facto pour l’heure. Lors de ma dernière vérification, il y avait 800 millions d’utilisateurs. Son utilisation de jetons a crevé le plafond.

Et nombreuses sont les sociétés qui ont déjà atteint des contraintes de capacité, qu’il s’agisse de Microsoft ou d’AWS. Il serait naïf de croire qu’OpenAI n’a pas atteint ses limites de capacité et qu’elle n’a pas dû se démener un peu.

Je pense donc que c’est probablement la raison la plus simple, et la plus probable du léger rapprochement de ces sociétés. C’est simple, elles ont besoin de capacités. Google est bel et bien là même si ce n’est évidemment pas gratuit.

Pour en revenir au point que vous avez soulevé plus tôt, l’utilisation des unités de traitement de tenseur, etc. devient un peu technique pour les gens qui ne comprennent pas tout cela. Il faut toutefois savoir que la technologie d’OpenAI est en grande partie construite à partir des unités centrales graphiques de Nvidia et, dans une moindre mesure, d’AMD. D’après ma compréhension, le lien entre OpenAI et Google consiste essentiellement à utiliser le stock d’unités centrales graphiques de Google fabriquées par Nvidia et, dans une moindre mesure, AMD. La société a conclu un accord pour tester les unités de traitement de tenseur de Google, mais je ne pense pas qu’Open AI s’est fermement engagée à transférer des charges de travail importantes à ce titre.

Tel est donc le tableau de la situation actuelle.

Jordan Wong J’aimerais avoir votre avis sur le point suivant.

Nous venons de lire des nouvelles sur l’initiative de Meta, qui recrute des effectifs d’OpenAI à tour de bras. Pourriez-vous élaborer ce point ?

Peut-on dire avec certitude qu’en ce moment, il est possible de voir l’émergence précoce d’un premier lauréat dans le domaine ? Ou serait-ce vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ?

Marcello Montanari Selon moi, c’est encore un peu prématuré. Certes, quelques favoris se démarquent. Je pense que dans le cas de Meta, Llama 4 a été présenté comme le grand nouveau prochain modèle. Puis, une fois la formation terminée, il est apparu clairement que le modèle n’atteignait pas ses objectifs.

La suite des événements a été rapide : soit des gens ont été forcés de quitter Meta, soit ils ont démissionné d’eux-mêmes. Certains membres clés de l’équipe Llama sont toutefois aussi partis. On dirait que M. Zuckerberg vient de remettre les choses à zéro en déclarant que l’enjeu était trop important pour essuyer une défaite. Après tous les départs, il a donc maintenant embauché plus d’une vingtaine de personnes. Et les rapports indiquent que certaines nouvelles recrues ont des niveaux de salaire comparables à ceux de Shohei Ohtani. Quoi qu’il en soit, il est clair qu’il est déterminé à aller de l’avant, tout comme Meta.

Qui plus est, la première décision qu’il a prise, si l’on en croit les rapports, est qu’il aurait communiqué avec Perplexity en vue de l’acquérir. Ce fut sans suite. Et même si cela avait été effectivement le cas, nous aurions appris tôt ou tard les raisons pour lesquelles ce n’est pas arrivé.

En fait, sa prochaine étape a été d’acheter/d’embaucher, Alexander Wang, de Scale AI, et il a acquis une participation de 49 % dans Scale AI et forme l’équipe autour de celle-ci. Et puis il s’en est pris à quelques personnalités comme Daniel Friedman ou Daniel Gross, Friedman et Gross. Je ne me souviens pas de leurs prénoms. Quoi qu’il en soit, ce sont des noms très connus.

Donc, il a fait la chasse à une vingtaine de personnes. Cela indique bien son intérêt réel.

Jordan Wong Merci beaucoup, voilà des renseignements vraiment utiles. Merci.

  1. Cavallo, passons à vous maintenant.

Microsoft vient de lancer ce nouveau modèle de soins de santé, piloté par l’IA. Pourriez-vous nous en dire davantage sur le sujet ?

Je ne sais pas si tout le monde est au courant de cette évolution. Qui plus est, que cela veut-il dire pour l’avenir du secteur des soins de santé ?

Robert Cavallo Oui, et si cela ne vous dérange pas, j’aimerais ajouter un point sur la discussion Open AI/Google.

Je pense donc à l’argument de M. Montanari ayant effectivement trait aux contraintes de capacité et plus précisément les contraintes de capacité des unités centrales graphiques de Nvidia.

Il est intéressant de noter que cette année, Google a considérablement augmenté son approvisionnement en unités centrales graphiques Nvidia. Environ deux tiers de ses processeurs feront intervenir des unités centrales graphiques Nvidia. Seul un tiers sera fabriqué à partir de la puce qu’elle fabrique elle-même. Donc, je pense qu’il s’agit aussi du fait qu’OpenAI aura plus d’accès, comme M. Montanari l’a dit, aux unités centrales graphiques de Nvidia.

Autre chose. Il est intéressant de constater qu’elle aurait maintenant un arrangement avec Microsoft, Google et Oracle, bien sûr. AWS fait toutefois figure d’absente. Que faut-il en conclure ? Que se prépare-t-il ? Essaient-ils de porter un coup à la puce Trainum d’AWS ? Ou AWS connaît-elle des contraintes de capacité ? Je viens de songer que c’était une question intéressante à garder à l’esprit. Il s’agira peut-être de la prochaine annonce d’OpenAI à un moment ou l’autre, si elle a besoin d’augmenter ses capacités pour répondre à la robuste demande en l’apparence sans fin de ChatGPT.

Revenons toutefois à votre question initiale sur Microsoft. Elle a créé ce modèle de soins de santé, en quelque sorte conçu sur la base des principaux grands modèles de langage (GML). C’est un outil de diagnostic. Tout dernièrement, elle a réalisé ou vient de réaliser des tests intéressants sur la précision avec laquelle elle peut diagnostiquer des cas complexes, par rapport à des médecins qui ont plus de 20 ans d’expérience.

La première étape du processus a consisté à passer des examens visant l’obtention de permis de pratique de la médecine aux États-Unis. Microsoft est arrivée à un point où elle pouvait obtenir une note de 100 % à ces examens. Elle est ensuite passée à l’étape suivante, où elle utilise en gros 300 dossiers provenant de l’hôpital américain Mass General et qui ont été publiés, puis participe à ce groupe témoin par rapport aux médecins. Le résultat était que le taux de réussite de diagnostic de la véritable maladie était quatre fois plus élevé que celui des médecins chevronnés. Il s’agissait d’un taux de 85 % contre un taux de 20 %. Et le coût était moindre, ce qui signifie que le modèle parvenait au diagnostic final avec beaucoup moins d’itérations.

Donc, je ne sais pas si cela a une signification quelconque aujourd’hui. Le système n’est pas encore destiné à remplacer les médecins. Cela prouve toutefois un point dont nous parlons depuis longtemps : le secteur des soins de santé sera sans doute l’un des plus importants domaines d’utilisation de l’IA, en tant qu’outil qui continuera d’être développé au fil des ans. Il s’agit simplement d’un autre indicateur qui montre que nous sommes sur la bonne voie. Selon moi, ces cas d’usage seront réitérés au cours des prochains mois et des prochaines années.

Jordan Wong C’est excellent. Vraiment fascinant.

  1. Cavallo, je vais m’en tenir à vous quelque temps. Parlons d’abord d’AMD. Dernièrement, nous venons d’assister à un revirement important au niveau de la hausse du rendement.

Peut-être pourriez-vous nous expliquer ce revirement et où vous vous situez par rapport à cette occasion, cette bataille d’IA concernant les unités centrales graphiques entre AMD et Nvidia ?

Robert Cavallo Si l’on exclut le regain de confiance généralisé envers l’IA après les creux atteints le « jour de la libération », nous observons un nouvel intérêt pour l’ensemble des occasions, du moins du point de vue de Wall Street. Tel est le cas des serveurs construits à partir des unités centrales graphiques d’IA d’AMD.

Voici quelques grands points à retenir.

Vous savez, à mesure qu’étaient publiées les annonces au Moyen-Orient sur la tournée de Donald Trump dans cette région, AMD, avec une assiette de revenus issus de l’IA de l’ordre de 5 milliards, est considérée comme l’un des bénéficiaires démesurés par rapport à Nvidia. Voilà une nouvelle qui a ravi le marché à nouveau.

Puis, tout récemment, AMD a également organisé un événement lié à l’IA durant lequel elle a un peu parlé de la future évolution de ses serveurs pour le second semestre de l’année et, qui plus est, de ce à quoi ressemblera son système, c.-à-d. les serveurs rack l’an prochain.

Elle est en train de rattraper son retard par rapport à Nvidia. Il existe encore un retard de six mois à un an. En fait, le marché se réjouissait à l’idée qu’AMD redevienne vraiment un fournisseur de deuxième choix. Et vu le niveau de départ de son assiette de revenus tirés de l’IA, le potentiel de hausse est tout simplement très intéressant compte tenu du niveau plancher de valorisation auquel elle se trouvait. Là se trouve la véritable origine de la reprise.

Il faut donc obtenir plus de confiance dans les occasions à saisir au cours des 12 à 24 prochains mois en ce qui les concerne.

Jordan Wong Excellent ! Merci.

Messieurs, avant de conclure l’épisode, j’aimerais, comme je l’ai dit, vous laisser un peu de temps pour partager quelques-unes de vos réflexions. Nous voici au milieu de l’année. De toute évidence, la volatilité est élevée. Il se passe beaucoup de choses.

J’aimerais d’abord que vous nous expliquiez tous deux en quelques mots les signaux auxquels vous êtes attentifs et vos attentes pour les six prochains mois de l’année.

Marcello Montanari Je vais peut-être commencer, puis céder la parole à M. Cavallo.

Nous n’aimons pas faire de prévisions à court terme. C’est le long terme qui nous intéresse surtout. Comme je le dis souvent, il faut s’attacher à bien faire les choses et garder le cap. Mais, vous savez, nous restons en territoire positif. Nous venons d’avoir le vent en poupe grâce à une importante croissance découlant de l’IA exclusivement.

Et on dirait qu’on va de mieux en mieux. Cette vision a pour effet de stimuler la migration vers l’infonuagique et l’infrastructure correspondante. Comme vous le savez, tous les systèmes démarrent de ce point de vue. Cela vaut tant pour la transition vers l’infonuagique traditionnelle que pour celle axée sur l’IA.

Entretemps, parmi d’autres secteurs, nous savons que la sécurité et la cybersécurité demeurent prioritaires pour les dirigeants principaux de l’information. Nous savons que le commerce électronique traditionnel continue d’évoluer vers une solution électronique. Ces activités contribuent essentiellement à alimenter l’ensemble de l’écosystème de la publicité numérique.

Puis vous savez, tôt ou tard nous commencerons à parler de plus en plus d’IA intégrée, qui n’est qu’une façon sophistiquée de parler de robotique. C’est ce qui se passe toutefois en ce moment même. Et juste pour voir un peu plus large, parce que les gens ont tendance à ne pas y penser, mais, vous savez, un robot conversationnel n’est rien d’autre qu’un robot hébergé sur un serveur, n’est-ce pas ? En gros, il fonctionne donc à partir d’un serveur. Tout comme un robotaxi Waymo est essentiellement une voiture robotisée. Les robots ne se limitent donc plus aux usines de fabrication et aux entrepôts. Les possibilités ont dépassé ce cadre.

Nous allons donc maintenant entendre beaucoup plus de conversions de ce type à présent. Et, vous savez, tout le monde fait une fixation des robots humanoïdes. Ceux-ci arriveront aussi, mais je pense qu’il faudra encore attendre un peu.

Vous savez, toute cette évolution est en cours de concrétisation, et tourne, une fois de plus, autour du thème de l’IA. On parle aussi beaucoup d’IA agentique, du fait de savoir si elle arrive, en quoi elle consiste, etc. Pour moi, l’IA agentique existe déjà en quelque sorte.

Google et Meta possèdent des plateformes de publicité numérique presque entièrement automatisées où un annonceur leur dit : « Voici mon budget, c’est le rendement que je souhaite obtenir. À vous de jouer. » Les plateformes envoient l’information dans leur « boîte noire », qui crée presque tout pour elles.

Maintenant que nous avons l’IA générative capable de s’intégrer dans ce modèle, et que leurs produits s’appellent respectivement « performance max » (Google) et « avantage plus » (Meta), il y a maintenant l’IA générative qui peut s’intégrer. On est donc en mesure d’automatiser entièrement le flux de publicité numérique, ce qui donnera accès à l’ensemble de l’écosystème à un plus grand nombre de petites et moyennes entreprises.

Voilà donc des évolutions passionnantes et beaucoup de choses à suivre, dont nous espérons tirer parti.

Jordan Wong Absolument. M. Cavallo.

Robert Cavallo Oui. Désolé. Peut-être pouvez-vous partager une réflexion générale sur les soins de santé et la technologie ?

Si vous vous rappelez au début de l’année, on parlait d’une année en deux temps. Au cours du premier semestre, on se soignait tout au long des négociations commerciales, etc. Au cours du second semestre, nous avons reçu un peu d’adrénaline, et commencé à voir se profiler les réductions d’impôt et les négociations commerciales sur ce qui semble être la bonne voie. On peut entrevoir que la Fed s’orientera vers un cycle d’assouplissement. Nous pensons donc que le contexte reste favorable. Nous pouvons débattre longtemps du degré d’intégration de ces évolutions. Nous estimons toutefois que le contexte global sera favorable une fois que nous aurons dépassé la période de publication des résultats du deuxième trimestre, étant donné la forte reprise depuis les niveaux planchers atteints au « jour de la libération ». Sans prétendre qu’il s’agit d’une hausse linéaire, nous sommes néanmoins globalement optimistes.

Plus précisément, en ce qui concerne certains événements auxquels je pense, Nvidia obtient un gros morceau du lancement de son nouveau produit de système serveur. Je pense que cela permettra à l’action de retrouver un plus grand dynamisme et d’accélérer sa reprise au second semestre de l’année, ce qui pourrait susciter l’enthousiasme, voire propulser l’action à plus de 150 $.

Dans le secteur des soins de santé, retenons deux essais importants de Lilly. Le premier concerne l’étude sur un traitement oral contre l’obésité, dont les résultats seront probablement publiés au cours de l’automne. Il s’agirait d’une avancée majeure vers l’approbation d’un traitement oral contre l’obésité, ou de données sur l’obésité qui pourraient mener à une approbation l’an prochain.

Nous pourrions aussi obtenir des données à jour sur les patients se trouvant aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer. Il se peut qu’il s’agisse d’une autre occasion réjouissante dont le marché ne se préoccupe pas vraiment en ce moment, en dehors des sociétés de biotechnologies telles que Biogen et d’autres sociétés. Il se pourrait simplement qu’il s’agisse d’une simple raison de mettre du baume au cœur en général, ce dont le secteur a besoin.

Il existe quelques autres occasions. Voilà toutefois celles qui, selon moi, sortent du lot et que je surveille aujourd’hui.

Marcello Montanari Pour terminer, permettez-moi d’ajouter un dernier commentaire à cette question. Vous savez, le projet de loi sur le budget contient des dispositions visant l’amortissement accéléré des dépenses en immobilisations et la passation en charges des frais de recherche et développement. Gardons à l’esprit que ces dispositions pourraient en fait faire avancer beaucoup de dépenses en immobilisations, parce que les sociétés seront désormais en mesure de les radier dans leur intégralité dès la première année, et, en gros, de faire ainsi baisser les bénéfices.

Il y a donc un impact négatif sur les bénéfices la première année, voire dix-huit mois à deux ans. Survient ensuite une sorte de choc !

Mais l’impact sur les flux de trésorerie survient dès le premier jour. Les dispositions pourraient donc tirer les entreprises de l’avant, et accélérer une partie de l’activité.

Une fois de plus, tout cela profite à toute la couche infrastructure de l’IA.

Jordan Wong C’est vraiment intéressant. Merci à tous les deux.

Voici le moment de conclure l’épisode. Encore une fois, je tiens à vous remercier de nous avoir consacré du temps ce mois-ci. Et merci à tous d’avoir été à l’écoute.

Si vous souhaitez en savoir plus sur certaines des stratégies gérées par messieurs Montanari et Cavallo, telles que le Fonds de sciences biologiques et de technologie RBC et le Fonds mondial de technologie RBC, je vous invite à consulter notre site Web ou à communiquer avec votre personne-ressource RBC GMA.

Merci encore ! Nous nous retrouverons le mois prochain !

 

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