Nouvelles de la société
Actifs sous gestion de PH&N Institutionnel
Effectif
Après plus de 16 années fructueuses au sein de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), Bruce Geddes, président, PH&N Institutionnel, a décidé de quitter la société. Nous lui sommes reconnaissants de son dévouement envers nos clients et notre société, ainsi que de son influence exceptionnelle au cours de son long mandat. M. Geddes est remplacé par Erick Zanker. Gestionnaire de portefeuille institutionnel et membre de longue date de l’équipe de direction de PH&N Institutionnel, M. Zanker a également joué un rôle déterminant dans le développement de la plateforme et de l’ensemble des solutions de placements alternatifs de RBC GMA. M. Geddes demeure au sein de l’organisation jusqu’à la mi-avril afin d’assurer une transition harmonieuse.
Chris Beer et Brahm Spilfogel, gestionnaires de portefeuille de l’équipe Actions nord-américaines RBC, ont pris leur retraite en mars. Point important pour les clients institutionnels canadiens, MM Beer et Spilfogel ont géré la composante or et métaux précieux d’un certain nombre de nos stratégies d’actions canadiennes de Vancouver. Des membres actuels de l’équipe Actions nord-américaines RBC assument leurs responsabilités.
Après 27 ans au sein de la société, Robert Menning, vice-président et premier analyste quantitatif au sein du groupe Recherche quantitative, a quitté en février. M. Menning a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration de BondLab, notre système de gestion et de modélisation des portefeuilles de titres à revenu fixe. L’équipe assume ses anciennes responsabilités.
Événements récents
Pour la dixième année consécutive, PH&N Institutionnel a eu l’honneur de recevoir le prix de chef de file de qualité Greenwich dans le segment des services de gestion de placements institutionnels au Canada. Ce prix est remis aux meilleurs gestionnaires d’actifs canadiens, ceux « qui se distinguent de leurs concurrents en offrant un service à la clientèle de qualité supérieure qui aide les investisseurs institutionnels à atteindre leurs objectifs de placement ». Nous sommes particulièrement fiers d’être le seul gestionnaire d’actifs à avoir reçu cette distinction chaque année depuis que le prix a été créé, et qui plus est, d’être le seul à l’avoir reçue cette année (la récompense a toujours été partagée entre trois gestionnaires).
À la fin du mois de mai, les secteurs des valeurs mobilières au Canada et aux États-Unis raccourciront le cycle de règlement des opérations sur actions et sur la plupart des titres de créance et des fonds communs de placement, qui passera de la norme actuelle de deux jours à un seul jour après la date d’opération (c.-à-d., règlement T+1). Le règlement T+1 s’appliquera aux opérations de souscription et de rachat de tous les fonds d’investissement RBC, Phillips, Hager & North (PH&N) et BlueBay domiciliés au Canada, à l’exception des fonds ci-dessous. Veuillez consulter la notice d’offre ou le prospectus simplifié de chaque fonds pour obtenir des précisions ou communiquer avec votre gestionnaire de portefeuille institutionnel pour discuter des répercussions sur le portefeuille de votre organisation. Le Canada passera au règlement T+1 le lundi 27 mai 2024, soit un jour plus tôt que les États-Unis en raison du congé du Memorial Day américain.
- Fonds de placement à court terme pour investisseurs institutionnels PH&N (reste T+0)
- Fonds immobilier canadien de base RBC
- SEC Fonds d’infrastructures mondiales RBC
- Fonds événementiel sur crédit BlueBay
- Fonds multistratégie alpha RBC
- La plupart des fonds hypothécaires PH&N
Comme nous l’avions prévu dans le bulletin du quatrième trimestre de 2021, dans le sillage des États-Unis et du Royaume-Uni, plusieurs territoires du monde entier, parmi lesquels le Canada, ont commencé à abandonner les taux interbancaires (IBOR) pour adopter des taux presque sans risque à titre de taux de référence à court terme pour les dérivés, les prêts, les obligations et les autres instruments à taux variable. Le taux IBOR de Londres en $ US, par exemple, a cessé de paraître après le 30 juin 2023 et a été remplacé par des taux de référence SOFR (Secured Overnight Financing Rate). Au Canada, le taux CDOR (Canadian Dollar Offered Rate) cessera d’être publié après le 28 juin 2024 et sera remplacé par le taux des prises en pension à un jour (CORRA) en tant que principal taux d’intérêt de référence pour les dérivés, les obligations et les prêts. Le taux CORRA est un taux de financement garanti de référence plus robuste, qui est fondé sur des opérations observables sur le marché plutôt que sur des sondages auprès des courtiers. En raison de l’abandon du taux CDOR, le marché des acceptations bancaires, des titres du marché monétaire à court terme émis par des banques canadiennes, sera également liquidé d’ici la fin de juin 2024. Une réduction graduelle et ordonnée des émissions d’acceptations bancaires a commencé sur le marché monétaire canadien, les investisseurs se tournant vers une gamme d’instruments du marché monétaire existants et potentiels comme actifs de remplacement. Bien que ces transitions IBOR ne touchent qu’une petite partie des actifs institutionnels que nous gérons, notre Groupe de travail IBOR, au sein duquel sont représentées nos équipes Placements, Affaires juridiques, Exploitation, Contact clientèle, Risque et Conformité, surveille activement les directives réglementaires mondiales et les propositions de réforme afin d’évaluer les répercussions potentielles sur nos fonds d’investissement et sur les portefeuilles de nos clients, et d’atténuer les risques et les préoccupations décelés.
Revues des marchés
Comparaison du rendement des indices au 31 mars 2024 (%)
Sources : RBC GMA, FTSE Russell, S&P, MSCI.
Les marchés boursiers atteignent des sommets inégalés tandis que les
craintes de récession diminuent
Les marchés boursiers mondiaux ont profité d’une forte reprise au premier trimestre, nombre des principaux indices ayant atteint des sommets records. Le redressement des actions amorcé à la fin d’octobre 2023 a d’abord été attribuable à une poignée de titres de sociétés technologiques américaines à mégacapitalisation, mais il s’est propagé à d’autres secteurs par la suite. Le secteur des technologies de l’information a cependant continué à mener le bal au cours de la période. Son rendement est conforme à la probabilité accrue d’un atterrissage en douceur de l’économie. Les résultats futurs seront principalement influencés par la probabilité d’une récession, la trajectoire de l’inflation et l’ampleur des baisses de taux.
Variations des cours des principaux indices en USD 2023 et CA 2024
Nota: Au 29 février 2024. Les sept magnifiques comprennent Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Meta et Tesla. Sources : Bloomberg, RBC GMA.
Sur le plan de l’activité économique, la probabilité d’un atterrissage en douceur – c’est-à-dire que l’économie poursuive sa croissance malgré l’adversité – continue d’augmenter. Contrairement aux attentes du marché à la fin de 2023, les données économiques sont demeurées solides et plusieurs signaux de récession traditionnels ont commencé à s’inverser. Un atterrissage en douceur étant maintenant probable, les prévisions de croissance de notre scénario de base ont augmenté. Au lieu d’une récession au premier semestre de 2024, nous prévoyons maintenant une croissance modeste. Cela dit, les risques ne manquent pas pour perturber les prévisions de notre scénario de base pour l’économie mondiale. Le conflit entre l’Ukraine et la Russie se poursuit, alors que la Russie fait des gains supplémentaires et que le soutien international à l’Ukraine faiblit, ce qui pourrait avoir une incidence sur l’économie européenne et les prix mondiaux de l’énergie ; le Moyen-Orient demeure en proie à la tourmente ; les États-Unis sont toujours en froid avec la Chine ; et l’incertitude plane sur les élections américaines de novembre.
Dans ce contexte de turbulences mondiales, l’économie américaine a continué de se comporter admirablement. Cette bonne tenue s’explique en partie par une sensibilité moindre aux taux d’intérêt et en partie par des dépenses de consommation et un soutien budgétaire particulièrement élevés. Cela dit, ces moteurs de croissance pourraient devenir moins utiles en 2024, certains ménages ayant déjà commencé à être accablés par la hausse des taux. Par ailleurs, le FMI et l’OCDE prévoient tous deux un freinage budgétaire aux États-Unis en 2024, bien que des considérations liées à une année d’élection pourraient donner lieu à un soutien budgétaire supplémentaire.
Jusqu’à présent, l’économie canadienne a tiré de l’arrière sur celle des États-Unis, tout en surpassant légèrement celles du Royaume-Uni et de la zone euro. Une authentique faiblesse de l’économie se reflète dans plusieurs trimestres de stagnation du PIB et dans les faibles attentes des entreprises. De plus, les prix des maisons devraient rester à peu près stables au cours des prochaines années, car les prêts hypothécaires à taux fixe continuent d’être renouvelés à des taux plus élevés. Les facteurs de l’immigration vigoureuse ont probablement atteint leur apogée maintenant que le gouvernement limite les visas temporaires. Ainsi, la croissance démographique devrait être rapide, mais plus lente en 2024, et devenir simplement robuste par la suite. Cette expansion de la population a renforcé le taux de croissance économique global du Canada en stimulant la demande, mais elle a eu des conséquences néfastes, dont une baisse de la productivité (PIB par habitant) et, pire encore, une pénurie de logements.
Nous estimons à 35 % la probabilité d’une récession durant la prochaine année aux États-Unis. Divers signes traditionnels de récession demeurent orientés dans ce sens, même s’ils sont de moins en moins nombreux dans l’ensemble. Le pronostic pour les autres marchés développés s’est également amélioré, mais demeure moins prometteur que pour les États-Unis, la probabilité de récession se situant à environ 50 % pour la prochaine année .
Les signaux de récession sont maintenant mitigés et ils s’éloignent du «oui»
Nota: Au 5 avril 2024. Analyse de l’état de l’économie aux États-Unis. Source: RBC GMA. À titre indicatif seulement. Rien ne garantit que les tendances illustrées ou décrites dans les présentes dureront.
L’inflation mondiale a diminué, mais elle demeure élevée
Nota : Données en date de février 2024. Sources : Haver Analytics, Macrobond, RBC GMA.
L’inflation a fortement chuté après avoir atteint son niveau le plus élevé depuis plusieurs décennies au milieu de 2022. En effet, trois des quatre principaux facteurs ayant contribué à l’inflation se sont atténués. Le choc des marchandises s’est estompé, les chaînes logistiques ont résolu leurs problèmes liés à la pandémie. et les banques centrales ont mis fin à leurs mesures extraordinaires de stimulation. Le seul facteur d’inflation qui ne s’est pas encore complètement inversé est la politique budgétaire : certains gouvernements, à commencer par celui des États-Unis, affichent toujours des déficits importants qui n’aident pas à faire baisser l’inflation. Le rythme d’amélioration de l’inflation a ralenti et a été beaucoup plus saccadé au cours des derniers trimestres. Aux États-Unis, cette situation est liée en partie à la résilience de l’économie – une complication qui persistera si le scénario d’atterrissage en douceur se poursuit. Le parcours de l’inflation, de la fourchette actuelle de 2,75 % à 3,50 % jusqu’à la cible de 2,00 %, sera plus difficile : plus lent, plus cahoteux et, en définitive, moins certain. Il risque d’être freiné par les effets à retardement que l’on connaît, en particulier du côté des services et du logement.
Les hausses de taux des banques centrales semblent avoir pris fin l’an dernier. Un nombre peu élevé, mais croissant de banques centrales entament maintenant le retrait de ce resserrement. Jusqu’à présent, les taux ont chuté exclusivement dans les pays émergents, où l’inflation, les taux de change et les flux de capitaux ont tendance à être plus volatils. Cette tendance sera toutefois à surveiller, puisque ce sont les banques centrales des pays émergents qui ont mené le bal durant la période du durcissement monétaire. La Réserve fédérale des États-Unis a annoncé son intention d’abaisser les taux plus vigoureusement que bon nombre de ses pairs. Toutefois, si les données économiques des États-Unis demeurent robustes, les baisses de taux pourraient prendre plus de temps à se concrétiser et être plus progressives que ce que croit le marché. Nous prévoyons jusqu’à cinq baisses de taux de 25 points de base (pb) aux États-Unis au cours de la prochaine année. Bien sûr, en cas de récession, les banques centrales peuvent intervenir de façon beaucoup plus musclée et un assouplissement de plusieurs centaines de points de pourcentage est possible.
Les marchés développés ont fini la période en force, tandis que les marchés
émergents ont tiré de l’arrière
Les marchés boursiers mondiaux ont enregistré d’excellents rendements dans de nombreuses régions pendant le trimestre, plusieurs indices ayant atteint des sommets historiques. On le doit au recul de l’inflation, à la diminution des risques de récession et à l’optimisme croissant entourant les baisses de taux.
L’indice MSCI World Net a inscrit un très bon rendement et clôturé le premier trimestre à 11,74 %, tandis que les principaux indicateurs économiques de la croissance mondiale se sont redressés après une année de consolidation. Les gains du marché dans son ensemble sont principalement attribuables à l’optimisme à l’égard de l’économie et des baisses de taux d’intérêt, de même qu’à l’enthousiasme suscité par les occasions d’affaires en intelligence artificielle. Les titres technologiques et de croissance surnommés les « sept magnifiques », qui avaient tous inscrit des gains énormes en 2023, ont emprunté des chemins différents au premier trimestre. Nvidia et Meta ont figuré parmi les meneurs, tandis qu’Apple et Tesla se sont repliées. En fait, les « sept magnifiques » ont représenté seulement environ 40 % du rendement du S&P 500 au premier trimestre, comparativement à plus de 60 % l’an dernier1.
Le marché boursier canadien a fini le trimestre en hausse, l’indice composé S&P/TSX ayant rapporté 6,62 %. Ce rendement est toutefois inférieur à celui du marché américain. La performance du marché boursier a été soutenue par des statistiques économiques robustes et les attentes d’un regain de vigueur de la croissance des bénéfices des sociétés. Au début de l’année, l’indice composé S&P/TSX a réalisé des gains grâce particulièrement au secteur des produits industriels, étant donné que la résilience de l’économie s’est traduite par l’amélioration des perspectives de croissance. L’énergie et les soins de santé sont parmi les autres secteurs qui ont le plus contribué au rendement, tandis que les services publics et les services de communication ont tiré de l’arrière. Les futurs rendements des actions dépendront de l’évolution des taux d’intérêt, de même que d’un éventuel repli économique et de son incidence sur la croissance des bénéfices.
Sur les marchés émergents, l’indice MSCI Emerging Markets Net a produit des rendements positifs au cours du trimestre, mais a été surclassé par les marchés développés. En dehors de la Chine, les actions de marchés émergents se sont bien comportées, en particulier à Taïwan et en Inde. En Chine, la menace grandissante de la déflation, la faible croissance du PIB et la morosité des prêts ont nui aux ventes de propriétés. D’autres risques sont liés à la situation démographique et à la dette. La population en âge de travailler n’a pas cessé de diminuer depuis le sommet atteint en 2012, et les prêts non rentables ont bondi et se chiffrent en billions de renminbis. Pendant ce temps, de nombreux investisseurs occidentaux quittent la Chine. Les investissements directs étrangers sont en baisse pour la première fois depuis 1998, en raison d’une surcapacité dans la plupart des secteurs et de la guerre commerciale sino-américaine. Les pays autres que la Chine revêtent une importance de plus en plus manifeste au sein de l’économie mondiale et de l’indice. Le Vietnam et d’autres pays latins viendront renforcer les gains récents des producteurs de pétrole du Moyen-Orient et des exportateurs de l’Asie du Sud-Est. Nous estimons donc qu’il existe suffisamment de facteurs favorables aux actions des marchés émergents pour qu’elles maintiennent leur rendement, alors que l’influence de la Chine sur l’indice s’estompe.
Les taux obligataires tendent à la hausse alors que la baisse des taux
directeurs à court terme semble moins probable
Les marchés de titres à revenu fixe mondiaux ont affiché des résultats contrastés au dernier trimestre. Concernant le marché canadien de titres à revenu fixe, l’indice des obligations universelles FTSE Canada a terminé la période à 4,2 %, une hausse de 0,3 %. Les taux obligataires ont continué d’afficher une volatilité accrue au cours du trimestre, oscillant dans une fourchette d’environ 52 pb ; le rendement en revenu de l’indice a varié de plus de 5 pb au cours de 18 journées . La tendance haussière des taux obligataires et les rendements négatifs au cours du trimestre sont en grande partie attribuables aux attentes quant à une réduction des taux directeurs à court terme, qui est maintenant prévue au deuxième semestre de l’année. La Banque du Canada (BdC) a maintenu son taux directeur à 5 % lors de ses réunions de janvier et de mars, invoquant des craintes quant aux risques qui pèsent sur les perspectives, en particulier la persistance de l’inflation sous-jacente. 2
Rendement des secteurs de l’indice des obligations FTSE Canada – T1 2024
Sources: RBC GMA, FTSE Russell.
Au Canada, l’inflation globale est passée de 2,9 % en janvier à 2,8 % en février, se révélant inférieure aux attentes pour un deuxième mois de suite. Pour la première fois depuis le début de 2021, l’inflation s’est établie dans la fourchette cible de 1 % à 3 % de la Banque du Canada pour un deuxième mois consécutif. Ces chiffres représentent une autre preuve que les taux élevés ont l’effet escompté. Ils confortent également les attentes du marché en matière de réductions de taux, qui devraient commencer l’été prochain.
Le marché obligataire s’attend à une diminution considérable des taux à court terme au cours des 12 prochains mois, ainsi qu’à une baisse de moindre envergure des taux à long terme. En début d’année, les marchés tablaient sur d’importantes baisses des taux directeurs en 2024, la première étant prévue dès le mois de mars. Bien que cet enthousiasme ait depuis diminué, la plupart des grandes banques centrales jugent qu’un certain degré de réduction est approprié à court terme, à condition que les données économiques évoluent conformément à leurs projections.
Composition de l’actif
Nous avons apporté un changement à la composition de l’actif de nos portefeuilles équilibrés et de nos portefeuilles à actifs multiples. Ce changement s’est soldé par l’élimination de la sous-pondération des obligations et par un retour à nos cibles de répartition neutres. Les marchés boursiers se sont fortement redressés depuis l’automne dernier, le S&P 500 ayant atteint un sommet historique au début de l’année. Les marchés des titres à revenu fixe avaient terminé 2023 en force, mais ils ont connu un départ plus modeste en 2024, car la vigueur persistante des données économiques aux États-Unis a repoussé la baisse des taux prévue par le marché. Qui plus est, l’inflation s’avère plus stationnaire à mesure qu’elle se rapproche de la cible des banques centrales. Le Comité de composition de l’actif PH&N demeure donc prudent, car il pense que les marchés sont peut-être trop optimistes et il s’attend à ce que la volatilité soit plus élevée et à ce que la pression à la baisse sur les taux soit possiblement plus faible que prévu en 2024. Bref, nous croyons qu’il est prudent d’adopter une position neutre à ce stade-ci, en vue de tirer parti de la volatilité lorsqu’elle surviendra.
Récentes publications
En février et en mars, nous avons tenu notre 22e séminaire annuel Perspectives d’investissement PH&N dans 11 villes. Il s’est terminé en avril par une présentation virtuelle, une option représentant un 12e lieu pratique pour les personnes dans l’impossibilité de participer en personne. Cette année, le séminaire a abordé les thèmes suivants : les placements dans un monde plus polarisé, le marché canadien du logement, les raisons pour lesquelles les obligations sont loin d’avoir été ennuyeuses (ainsi que d’autres sujets d’actualité relatifs aux titres à revenu fixe) et nos perspectives macroéconomiques toujours populaires.
En février, nous avons publié Composition stratégique de l’actif dans un nouveau contexte de rendement. Dans ce document, nous nous demandons si les catégories traditionnelles d’actifs ont encore un rôle important à jouer dans les portefeuilles des investisseurs et dans l’atteinte des objectifs de risque et de rendement.
Toujours en février, nous avons publié Pondérations en actions canadiennes dans les portefeuilles institutionnels. Ce document examine l’évolution des portefeuilles d’actions institutionnels au cours de la dernière décennie et fait valoir que les perspectives des actions canadiennes pour la prochaine décennie sont désormais attrayantes par rapport à celles des actions mondiales, en particulier les actions américaines, qui représentent près de 70 % de l’indice MSCI World.
1RBC GMA, S&P.
2RBC GMA, FTSE Russell.