Nouvelles de la société
Actifs sous gestion de PH&N Institutionnel
Personnes
Thao Le a intégré l’équipe Investissement, Marché mondial des infrastructures, Marchés privés RBC GMA en août à titre d’analyste principale. Elle appuie l’exécution et la gestion des placements du SEC Fonds d’infrastructures mondiales RBC.
Edward Freeman s’est joint à l’équipe Titres à revenu fixe PH&N en août à titre d’analyste spécialisé dans les obligations d’État et provinciales.
Jacob Dubé a rejoint les rangs du groupe Recherche quantitative RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) en tant qu’analyste quantitatif. Il se consacre au développement et à la mise à niveau d’applications faisant partie des plateformes du groupe et servant à analyser les portefeuilles de titres à revenu fixe et à effectuer des recherches sur les modèles.
Justin Jewell, chef, Titres européens à rendement élevé au sein de l’équipe Titres à revenu fixe BlueBay (BlueBay), a quitté RBC Global Asset Management (UK) Limited en juillet. Il était également été le gestionnaire de portefeuille désigné du Fonds d’obligations mondiales à rendement élevé $ US BlueBay (Canada). À la suite de son départ, Sid Chhabra, chef, Créances titrisées et titres garantis par des prêts, a pris la direction du fonds européen à rendement élevé et Tim van der Weyden a repris les responsabilités de Justin en ce qui concerne les stratégies mondiales à rendement élevé de BlueBay.
Après avoir passé dix ans à RBC Global Asset Management (UK) Limited et 17 ans au sein de l’équipe Actions mondiales RBC, Marcus Lun a décidé de prendre une pause professionnelle. Sa dernière journée au sein de la société sera le 31 décembre 2024. Il sera remplacé dans son rôle d’analyste des secteurs de l’énergie et des matières par Ya (Anne) Xue, qui a travaillé avec lui depuis qu’elle s’est jointe à l’équipe voilà près de trois ans.
Événements récents
En septembre, après une analyse minutieuse de la capacité et à la lumière de l’évolution des marchés et des portefeuilles, nous avons décidé de lever la fermeture provisoire instaurée en 2021 pour plusieurs stratégies d’actions mondiales gérées par notre équipe Actions mondiales RBC établie à Londres, y compris son fonds vedette, le Fonds spécifique d’actions mondiales RBC.
En juillet, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. a réalisé la deuxième clôture du SEC Fonds d’infrastructures mondiales RBC, réunissant des engagements de plus de 850 millions de dollars canadiens. Le total des placements et des engagements dans le fonds dépasse maintenant 1,5 milliard de dollars canadiens. Le fonds offre aux investisseurs qualifiés un accès à un portefeuille sous-jacent d’actifs d’infrastructure détenus directement en vue de procurer des rendements attrayants corrigés du risque.
Revues des marchés
Comparaison du rendement des indices au 30 septembre 2024 (%)
Sources : RBC GMA, FTSE Russell, S&P, MSCI.
Les marchés des actions progressent après les baisses de taux, longtemps
attendues, aux États-Unis
Au troisième trimestre, les marchés mondiaux des actions ont connu une reprise en dents de scie et ont clôturé la période par de solides rendements malgré plusieurs épisodes de volatilité. La faiblesse des statistiques économiques aux États-Unis, l’augmentation par la Banque du Japon de ses taux et la faible liquidité durant l’été ont malmené les actions au début du mois d’août. Toutefois, l’amorce longtemps attendue du cycle de réduction des taux de la Réserve fédérale américaine en septembre et les nouvelles mesures de relance en Chine ont apaisé les craintes des investisseurs et donné le vent en poupe aux actions vers la fin de la période.
Les marchés prolongent leurs gains au T3
Indice des prix normalisé à 100 au début du graphique
Nota : En date d’août 2024. Sources : Haver Analytics, Macrobond, RBC GMA.
Sur le plan de l’activité économique, notons le grand ralentissement à l’échelle mondiale ; bien qu’une légère récession soit possible en raison de la détérioration des marchés du travail, nous pensons que le scénario le plus probable est une expansion économique pendant notre période de prévision. Le ralentissement de la croissance économique, la diminution des pressions sur les prix à la consommation et la chute des taux d’intérêt devraient créer un environnement macroéconomique plus conforme aux normes historiques dans quelques années. Dans notre scénario de base, les économies des pays développés croissent à un rythme modeste au cours des prochains trimestres, puis s’accélèrent légèrement en 2025, aidées par l’avantage différé des baisses de taux. Nous nous attendons à ce que les marchés émergents suivent une trajectoire similaire, mais la croissance sera probablement plus rapide en Inde et en Chine. Nos perspectives sont sujettes à divers risques, les principales sources d’incertitude étant les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, en Ukraine et en Chine, ainsi que les élections de novembre aux États-Unis.
L’atterrissage en douceur reste l’issue la plus probable, mais la conviction diminue à mesure que l’economie ralentit
Au 25/09/24. Source : RBC GMA
La croissance économique américaine est demeurée robuste, affichant un bon rythme annuel de 3 % entre avril et juin, contre 1,6 % au trimestre précédent, grâce aux dépenses de consommation et aux investissements. Malgré l’augmentation des taux d’intérêt des emprunts, la croissance économique et l’embauche ont continué. Le marché du travail a toutefois montré des signes d’essoufflement au cours des derniers mois. De juin à août, les employeurs aux États-Unis n’ont créé en moyenne que 116 000 emplois par mois, soit la plus faible moyenne sur trois mois depuis le milieu de 2020. Le taux de chômage a augmenté, passant de son plus faible niveau en 50 ans (3,4 %) l’an dernier à 4,2 % en août, bien qu’il reste relativement bas. Les élections présidentielles américaines du 5 novembre devraient avoir de fortes répercussions, en raison notamment du gouffre qui sépare les deux candidats à la présidence sur le plan politique et du degré élevé d’incertitude quant à l’issue du scrutin. Cela dit, puisqu’aucun des deux candidats à la présidence ne semble s’atteler à l’important déficit budgétaire des États-Unis, un fardeau budgétaire imminent, soit d’importantes hausses d’impôt, soit de fortes réductions des dépenses, est peu probable. Bien entendu, le choix du parti à la tête du Sénat et de la Chambre des représentants joue un rôle décisif dans le degré de mise en œuvre du programme d’un président. Dans l’ensemble, la course électorale demeure trop serrée pour en prédire l’issue, et il est difficile de prévoir avec certitude l’incidence que l’élection aura sur l’économie et les marchés.
L’économie canadienne reste décevante, sa croissance n’ayant été que de 0,2 % en juillet. Les entreprises se montrent prudentes, le taux de chômage a considérablement augmenté et, actuellement, le chômage des jeunes est historiquement élevé. Dans les faits, l’économie canadienne se serait très probablement contractée en 2023 si l’immigration sans précédent n’avait pas soutenu la demande. Bien que les nouveaux arrivants aient amorti le coup pour les revenus du gouvernement et des entreprises, le Canadien moyen produit et gagne moins et est confronté à des coûts de logement élevés imputables en partie à la croissance démographique. Les règles en matière d’immigration sont maintenant resserrées. Dans la foulée, le taux de croissance démographique devrait ralentir et, espérons-le, le chômage devrait se stabiliser et la croissance de la productivité, être restaurée dans une certaine mesure. Il se peut que l’économie canadienne puisse poursuivre sa croissance au cours des six prochains trimestres, grâce au répit provenant de la diminution des taux d’intérêt dans un pays où l’endettement des ménages est particulièrement élevé.
L’inflation a poursuivi son retour progressif à la normale et commence à être moins préoccupante. Aux États-Unis, l’inflation globale des prix à la consommation, qui avait culminé à 9,1 % à la mi-2022, a chuté à 2,5 % en août. Diverses autres mesures de l’inflation ont aussi considérablement diminué. En outre, les principaux facteurs de l’inflation montrent des signaux encourageants pour l’avenir. L’économie américaine n’est plus en surchauffe, la croissance des salaires continue de ralentir et les entreprises sont moins enclines à augmenter leurs prix. Les attentes en matière d’inflation restent donc bien ancrées. L’inflation du logement, qui mesure le coût du logement, reste parmi les composantes les plus élevées de l’inflation, mais elle aussi diminue progressivement. Par conséquent, nous prévoyons une nouvelle décélération progressive de l’inflation, avec des chiffres qui semblent de plus en plus normaux en 2025. Les risques liés aux prévisions relatives à l’inflation de base se rapportent principalement à des scénarios dans lesquels l’économie est plus forte ou plus faible que prévu, de sorte que l’inflation pourrait dévier modérément dans la même direction. Un risque plus important, mais temporaire, est la possibilité d’un choc inflationniste à la hausse, probablement en raison du prix du pétrole, si les turbulences géopolitiques s’enveniment.
L’inflation mondiale recule
Nota : En date d'août 2024. Sources : Haver Analytics, Macrobond, RBC GMA.
Les taux d’intérêt partant de niveaux élevés et l’inflation se rapprochant de 2 %, des réductions de taux sont désormais justifiées pour soulager les consommateurs et les entreprises. De nombreuses banques centrales du monde entier ont déjà commencé à diminuer les taux, notamment la Banque centrale européenne, la Banque du Canada et la Banque d’Angleterre. La Réserve fédérale américaine (Fed), qui était restée sur la touche le plus longtemps, a également amorcé sa première baisse de taux en quatre ans, réduisant son taux directeur de manière exceptionnelle, soit d’un demi-point, en septembre. Même si les banques centrales ne parviennent pas à ramener les taux au point neutre au cours de notre période de prévision d’un an, des progrès sensibles dans cette direction sont probables. L’ampleur et la rapidité de l’assouplissement dépendront en fin de compte de la trajectoire de l’économie.
Les actions canadiennes ont dégagé de solides rendements, tandis que les
actions asiatiques se sont redressées à la fin du trimestre
Les marchés mondiaux d’actions se sont redressés partout au cours du trimestre. L’indice MSCI World Net s’est bien comporté au troisième trimestre, clôturant la période sur un rendement de 5,01 % grâce à la probabilité grandissante d’un atterrissage en douceur, aux progrès réalisés dans la maîtrise de l’inflation et à la réduction très attendue des taux d’intérêt par la Fed. Le trimestre a notamment montré des signes de « généralisation » des rendements : des segments du marché jusqu’alors laissés pour compte ont commencé à prendre le relais des actions du secteur technologique. Alors que les valeurs technologiques éprouvaient des difficultés, d’autres segments du marché ont remonté la pente au troisième trimestre, notamment les actions de sociétés à petite capitalisation.
Le marché canadien des actions a affiché un robuste rendement au troisième trimestre et a surpassé les États-Unis, l’indice composé S&P/TSX ayant rapporté 10,54 % au cours de la période. Les secteurs de la finance, de la technologie de l’information et des matières ont contribué au rendement, tandis que les secteurs de l’énergie et des produits industriels ont été les plus faibles. Pour que les actions continuent sur leur lancée, il faudra probablement une détente monétaire accrue et l’absence d’un atterrissage brutal.
Sur les marchés émergents, l’indice MSCI Emerging Markets Net a produit des rendements positifs au cours de la période de trois mois se clôturant en septembre. Après avoir fait du surplace pendant la plupart du trimestre, les actions asiatiques se sont fortement redressées vers la fin de septembre dans la foulée de l’annonce d’une série de nouvelles mesures de relance par les décideurs chinois. En dehors de la Chine, nous prévoyons une amélioration du PIB des pays émergents d’ici la fin de l’année et en 2025, sous l’effet d’une demande intérieure stable et des avantages que les exportateurs asiatiques tireront d’une demande mondiale robuste en biens de consommation.
Les taux obligataires chutent à mesure que les réductions de taux futures sont
intégrées
Les marchés mondiaux des titres à revenu fixe ont affiché de solides rendements au troisième trimestre, soutenus par la probabilité croissante d’une réduction des taux. Sur le marché canadien des titres à revenu fixe1 , de bons rendements de 4,7 % ont été enregistrés, tandis que le rendement en revenu de l’indice des obligations universelles FTSE Canada a clôturé le troisième trimestre à 3,5 %, soit une baisse de 0,6 % depuis le début du trimestre. La volatilité des taux s’est maintenue pendant le trimestre, et le rendement en revenu de l’indice a varié de plus de 5 pb pendant 14 jours (soit un écart type). En fin de compte, les taux ont terminé le trimestre en baisse en grande partie à la suite de la détérioration persistante des statistiques économiques et des attentes du marché obligataire à l’égard de nouvelles réductions des taux directeurs. Après avoir abaissé son taux directeur pour la première fois au début de juin, la Banque du Canada (BdC) a décrété de nouvelles réductions de 0,25 % lors de chacune de ses deux réunions du troisième trimestre. Le taux directeur se situe maintenant à 4,25 %.
Sources : RBC GMA et FTSE Russell
Le marché obligataire canadien continuera d’anticiper une diminution considérable des taux à court terme dans les douze prochains mois, parallèlement aux baisses attendues du taux directeur, tandis que les taux à long terme devraient rester relativement stables et avoisiner 3 % pour les obligations du gouvernement du Canada. Nous notons que la volatilité des taux obligataires est liée aux variations du taux directeur et aux attentes du marché à l’égard de ces variations. Nous reconnaissons également qu’un risque de baisse continue de planer sur le scénario de l’atterrissage en douceur. Par conséquent, nous nous attendons à ce que la volatilité des taux obligataires demeure un thème à court terme, et nous continuerons de rechercher des occasions tactiques tout en demeurant prudents dans notre position sur les taux d’intérêt.
Composition de l’actif
Dans nos portefeuilles équilibrés et à actifs multiples, nous avons apporté un changement à la composition de l’actif : l’augmentation de notre pondération tactique en actions. Les perspectives à court terme pour les actions semblent intéressantes, si l’on en juge par le début d’un cycle d’assouplissement mondial des taux d’intérêt, le ralentissement de l’inflation, une croissance économique encore assez robuste et le nombre grandissant de meneurs du marché (sur le plan géographique, sectoriel et des entreprises). Les risques de récession semblent aussi modérés ; la plupart des principaux indicateurs, y compris les écarts de crédit et les défaillances, ne montrent aucun signe d’inquiétude imminente. En revanche, les valorisations des marchés des titres à revenu fixe semblent quelque peu exagérées à la suite d’une reprise très marquée au cours de l’été. Dans ce contexte, le Comité de composition de l’actif a décidé d’établir une surpondération tactique de 1 % en actions, financée par les titres à revenu fixe.
Récentes publications
En juillet, nous avons publié l’article intitulé Actions des marchés émergents : vers une reprise des investissements ? On y explique pourquoi les investisseurs institutionnels canadiens ont abaissé leur pondération en actions des marchés émergents au cours de la dernière décennie. L’article fait valoir qu’à partir de leur niveau actuel, les actions des marchés émergents présentent des perspectives attrayantes par rapport aux actions des marchés développés mondiaux. Vous pouvez lire l’article ici.
En septembre, nous avons diffusé le balado intitulé Analyse de l’intégration des critères ESG aux titres à revenu fixe. L’animatrice du balado, Haley Hopwood, gestionnaire de portefeuille à PH&N Institutionnel, et Anna Temple, gestionnaire de portefeuille de l’équipe Titres à revenu fixe PH&N, discutent de l’approche suivie par l’équipe pour intégrer l’analyse des critères ESG dans la prise de décisions sur les titres de créance de sociétés de catégorie investissement et dans la surveillance de ces placements. Vous pouvez écouter le balado ici.
1Indice des obligations universelles FTSE Canada ($ CA)