À la lumière des événements du dernier mois, Jeremy Richardson, premier gestionnaire de portefeuille, Actions mondiales, RBC Global Asset Management (UK) Limited, revient sur la dernière période de publication des résultats et présente les éléments que les investisseurs devraient garder en tête à l’approche de la fin de l’année.
Faits saillants :
La dernière période des résultats a généralement été positive.
Les dépenses et investissements dans l’IA soutenus des États-Unis les ont aidés à surclasser les marchés boursiers mondiaux au dernier trimestre.
L’incidence des droits de douane pourrait encore se faire sentir au dernier trimestre de 2025 et entraîner des perturbations.
Les investisseurs en actions devraient avoir un œil sur les marchés obligataires, compte tenu des dépenses publiques élevées et des déficits budgétaires importants.
(Vidéo en anglais seulement)
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Transcription
Bonjour, je m’appelle Jeremy Richardson et je fais partie de l’équipe Actions mondiales RBC. Je vous présente aujourd’hui une nouvelle mise à jour. Voilà, nous connaissons maintenant les plus récents résultats, et je dirais que les choses se sont déroulées de manière assez satisfaisante, en général. L’un des points saillants est que nous avons vu la confirmation des dépenses en immobilisations et des investissements dans le domaine de l’intelligence artificielle, ce qui a été très favorable aux grandes sociétés technologiques américaines.
C’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles les États-Unis ont légèrement devancé les marchés boursiers mondiaux au dernier trimestre. Alors, le contexte n’est pas mauvais alors que nous entamons le reste de l’année et commençons à tourner notre regard vers 2026, en particulier si, comme nous l’espérons, les contributeurs au rendement du marché commencent à se multiplier. Nous pourrions voir des rendements plus robustes en dehors d’un groupe restreint de sociétés technologiques à grande capitalisation, chez un certain nombre de sociétés à petite et à moyenne capitalisation d’autres régions et secteurs. Le cas échéant, la situation serait assez favorable pour les gestionnaires de portefeuilles, car il y aurait plus d’occasions à saisir. Mais il y a tout de même certains éléments à garder en tête.
L’un des problèmes, à l’approche du dernier trimestre de 2025, est que nous n’avons pas encore vu toutes les incidences des droits de douane. Même s’ils ne font plus autant les manchettes, ils continuent à se répercuter dans le système. L’effet des mesures déjà annoncées ne s’est pas encore fait pleinement sentir. Le risque est que les droits de douane entraînent des perturbations, des rajustements de prix qui pourraient être difficiles pour les entreprises.
Ou encore, ils pourraient influer sur l’inflation et modifier la perception des décideurs politiques. De plus, les investisseurs en actions devraient probablement avoir un œil sur les marchés obligataires, en particulier la hausse des taux des obligations à long terme. Car les investisseurs en obligations sont préoccupés par les dépenses publiques élevées et les déficits budgétaires importants.
Si les gouvernements réagissent à ce signal par une consolidation budgétaire, en réduisant leurs dépenses, alors les répercussions pourraient se propager à plus grande échelle. Par exemple, si les dépenses publiques diminuent et que l’élan budgétaire s’affaiblit, la situation risque de peser sur les bénéfices des sociétés, surtout si la confiance des ménages commence à s’en ressentir.
À l’inverse, si rien n’est fait et que les taux obligataires demeurent élevés ou continuent de grimper, la situation pourrait influer sur les taux d’actualisation, ce qui aurait un effet négatif sur les valorisations des actions. Bref, voilà quelques éléments que les investisseurs devraient garder en tête du point de vue macroéconomique, même si, du point de vue ascendant, les perspectives des entreprises et des secteurs semblent assez favorables, pour le moment. J’espère que vous avez aimé ma présentation. J’ai hâte de vous retrouver bientôt.