Vous consultez actuellement le site Web destiné aux clients institutionnels du Canada. Vous pouvez modifier votre lieu de résidence ici ou visiter d’autres sites Web de RBC GMA.

Bienvenue sur le site institutionnel ph & n pour les investisseurs institutionnels
English

Pour accéder au site, veuillez accepter nos conditions générales.

Veuillez lire les conditions générales suivantes attentivement. En accédant aux sites rbcgma.com et à toute autre page de ceux-ci (le « site »), vous acceptez d'être lié par ces conditions ainsi que par toute modification que pourrait apporter RBC Gestion mondiale d'actifs Inc. (« RBC GMA Inc. ») à sa discrétion. Si vous n'acceptez pas les conditions générales figurant ci-dessous, n'accédez pas à ce site Web ou à toute page de celui-ci. Phillips, Hager & North gestion de placements est une division de RBC GMA Inc.

Aucune offre

PLes produits et les services de RBC GMA Inc. ne sont offerts que dans les territoires de compétence au sein desquels ils peuvent être vendus légalement. Le contenu de ce site Web ne représente pas une offre de vente ni une sollicitation d'achat de produits ou de services auprès de toute personne dans un territoire de compétence au sein duquel une telle offre ou sollicitation est considérée comme illégale.

Aucun renseignement figurant sur ce site Web ne doit être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une recommandation ou une représentation de la pertinence ou du caractère approprié de tout produit ou service. L'ampleur du risque associé à un placement particulier dépend largement de la situation personnelle de l'investisseur.

Aucune utilisation

Le matériel figurant sur ce site a été fourni par RBC GMA Inc. à titre d'information uniquement ; il ne peut être reproduit, distribué ou publié sans le consentement écrit de RBC GMA Inc. Ce matériel ne sert qu'à fournir de l'information générale et ne constitue ni ne prétend être une description complète des solutions d'investissement et des stratégies offertes par RBC GMA Inc., y compris les fonds RBC, les portefeuilles privés RBC, les fonds PH&N, les fonds de catégorie de société RBC ainsi que les FNB RBC (les « fonds »). En cas de divergence entre ce document et les notices d'offre respectives, les dispositions des notices d'offre prévaudront.

RBC GMA Inc. prend des mesures raisonnables pour fournir des renseignements exacts, fiables et à jour, et les croit ainsi au moment de les publier. Les renseignements obtenus auprès de tiers sont jugés uniquement ; toutefois, aucune déclaration ni garantie, expresse ou implicite, n'est faite par RBC GMA Inc., ses sociétés affiliées ou toute autre personne quant à leur exactitude, leur intégralité ou leur bien-fondé. RBC GMA Inc. n'assume aucune responsabilité pour de telles erreurs ou des omissions. Les points de vue et les opinions exprimés sur le présent site Web sont ceux de RBC GMA Inc. et peuvent changer sans préavis.

À propos de nos fonds

Les fonds de RBC GMA Inc. sont distribués par l'entremise de courtiers autorisés. Les investissements dans les fonds peuvent comporter le paiement de commissions, de commissions de suivi, de frais et de dépenses de gestion. Veuillez lire la notice d'offre propre à chaque fonds avant d'investir. Les données sur le rendement fournies sont des rendements historiques et ne reflètent en aucun cas les valeurs futures des fonds ou des rendements sur les placements des fonds. Par ailleurs, les données sur le rendement fournies tiennent compte seulement du réinvestissement des distributions et ne tiennent pas compte des frais d'achat, de rachat, de distribution ou des frais optionnels ni des impôts à payer par tout porteur de parts qui auraient pour effet de réduire le rendement. Les valeurs unitaires des fonds autres que ceux de marché monétaire varient fréquemment. Il n'y a aucune garantie que les fonds de marché monétaire seront en mesure de maintenir leur valeur liquidative par part à un niveau constant ou que vous récupérerez le montant intégral de votre placement dans le fonds. Les titres de fonds communs de placement ne sont pas garantis par la Société d'assurance-dépôts du Canada ni par aucun autre organisme gouvernemental d'assurance-dépôts. Les rendements antérieurs peuvent ne pas se répéter. Les parts de FNB sont achetées et vendues au prix du marché en bourse et les commissions de courtage réduiront les rendements. Les FNB RBC ne cherchent pas à produire un rendement d'un montant prédéterminé à la date d'échéance. Les rendements de l'indice ne représentent pas les rendements des FNB RBC.

À propos de RBC Gestion mondiale d'actifs

RBC Gestion mondiale d’actifs est la division de gestion d’actifs de Banque Royale du Canada (RBC) qui regroupe les sociétés affiliées suivantes situées partout dans le monde, toutes étant des filiales indirectes de RBC : RBC GMA Inc. (y compris Phillips, Hager & North gestion de placements et PH&N Institutionnel), RBC Global Asset Management (U.S.) Inc., RBC Global Asset Management (UK) Limited, RBC Investment Management (Asia) Limited, BlueBay Asset Management LLP, and BlueBay Asset Management USA LLC.

Déclarations prospectives

Ce document peut contenir des déclarations prospectives à l'égard des facteurs économiques en général qui ne garantissent pas le rendement futur. Les déclarations prospectives comportent des incertitudes et des risques inhérents, et donc les prédictions, prévisions, projections et autres déclarations prospectives pourraient ne pas se réaliser. Nous vous recommandons de ne pas vous fier indûment à ces déclarations, puisqu'un certain nombre de facteurs importants pourraient faire en sorte que les événements ou les résultats réels diffèrent considérablement de ceux qui sont mentionnés, explicitement ou implicitement, dans une déclaration prospective. Toutes les opinions contenues dans les déclarations prospectives peuvent être modifiées sans préavis et sont fournies de bonne foi, mais sans responsabilité légale.

Accepter Déclin
Par  S.Cheah, MBA, CFA, J.Lee, CFA 19 juillet 2024

Les taux des obligations d’État mondiales ont augmenté depuis la publication de la dernière édition de Regard sur les placements mondiaux, les investisseurs ayant modéré leurs attentes concernant la réduction des taux directeurs. Aux États-Unis, l’inflation a été plus tenace que prévu, tandis que la croissance économique au premier semestre de 2024 a été supérieure aux prévisions. Vu la hausse des taux obligataires, les obligations d’État de tous les principaux marchés ont fléchi depuis le début de l’année (figure 1).

Figure 1 : Les obligations d’État mondiales ont mal commencé l’année 2024

Rendements cumulatifs annuels de certains marchés d’obligations d’État
Figure 1 : Les obligations d’État mondiales ont mal commencé l’année 2024 <h5>Rendements cumulatifs annuels de certains marchés d’obligations d’État</h5>

Nota : Au 31 mai 2024. Tous les rendements sont indiqués en dollars canadiens, avec couverture de change. Source : FTSE Russell

Cela laisse-t-il présager une autre année de rendements globaux négatifs pour les obligations ? Nous ne le pensons pas. On peut attribuer les piètres rendements de cette année en partie au fait que les taux obligataires ont chuté brusquement juste avant le début de l’année, pour ensuite remonter. Depuis que les taux obligataires ont atteint des sommets pluriannuels, en octobre dernier, les obligations ont inscrit des rendements positifs, car les taux sont maintenant plus bas. Des taux obligataires plus élevés et plus volatils signifient simplement que les rendements des obligations sont plus variables que ceux que les investisseurs ont eu l’habitude de voir depuis la crise financière. Or, la hausse des taux obligataires est également synonyme de potentiel de rendement plus élevé pour les investisseurs. Le rendement à l’échéance actuel d’une obligation est un bon indicateur du rendement futur à long terme (figure 2), de sorte que les investisseurs peuvent s’attendre à environ 4,50 % par année pour les obligations d’État américaines à 10 ans, si le titre est détenu jusqu’à échéance. Selon nous, les rendements des obligations seront probablement encore meilleurs au cours des 12 prochains mois, car nous nous attendons à ce que la plupart des banques centrales réduisent les taux d’intérêt.

Figure 2 : Obligation du Trésor américain à 10 ans et rendements

Figure 2 : Obligation du Trésor américain à 10 ans et rendements

Nota : Au 31 mai 2024. Sources : Deutsche Bank, Macrobond, RBC GMA.

Les banques centrales de l’Europe et du Canada ont abaissé les taux d’intérêt pour la première fois dans le cycle actuel, tandis que celle du Royaume-Uni devrait suivre leur exemple avant la fin de l’été. La Réserve fédérale des États-Unis (Fed) commencera probablement à réduire les taux un peu plus tard, probablement à l’automne. Comme l’inflation a diminué, les décideurs peuvent maintenant se concentrer à soutenir la croissance et le marché du travail, qui se sont affaiblis partout. Il faut donc s’attendre à des baisses de taux.

Les décideurs ont admis avec hésitation que les taux d’intérêt ont probablement culminé, mais ne sont pas prêts à confirmer qu’un assouplissement monétaire considérable est en préparation, ce qui serait une bonne chose pour les rendements des obligations. Pour leur part, les investisseurs s’attendent à ce que les banques centrales abaissent les taux de 75 à 125 points de base au cours de la prochaine année au Canada, en Europe, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ces baisses semblent dérisoires par rapport aux hausses de plusieurs centaines de points de base effectuées dans les dernières années. Les taux directeurs pris en compte dans les marchés à terme d’ici deux ou trois ans sont encore passablement supérieurs à ceux qui prévalaient avant la pandémie. Si on les compare aux estimations des taux qualifiés de neutres (taux d’intérêt qui ne stimulent ni ne restreignent la croissance), il semble que les investisseurs s’attendent à ce que la politique monétaire demeure restrictive pour la prochaine décennie.

En effet, selon les attentes du marché, il n’y a pas de récession à l’horizon et il ne sera pas nécessaire d’avoir une politique monétaire accommodante pendant encore dix ans. Cela semble peu probable. Certes, le risque de récession dans un avenir immédiat a diminué. RBC GMA ne s’attend plus à une récession aux États-Unis au cours de la prochaine année et, à court terme, la plupart des économies ne semblent pas avoir besoin d’être secourues par la politique monétaire. L’inflation, malgré sa chute brutale, demeure supérieure à la cible dans toutes les régions, même si l’on tient compte des différentes méthodologies (figure 3). Le taux de chômage a augmenté, mais il était probablement trop bas pour demeurer à un tel niveau sans générer encore plus d’inflation. D’ici dix ans, cependant, il est presque assuré que de nombreuses économies connaîtront au moins une récession et que les banques centrales réduiront les taux davantage qu’on le prévoit actuellement. C’est ce qui rend les obligations intéressantes, à notre avis.

Figure 3 : L’inflation reste supérieure à la cible partout dans le monde, sauf au Canada

Figure 3 : L’inflation reste supérieure à la cible partout dans le monde, sauf au Canada

Nota : En date d’avril 2024. Sources : Bureaux nationaux de statistique, calculs de RBC GMA

Si le marché prévoit des taux directeurs aussi élevés à long terme, c’est peut-être parce que les taux que les économies jugeraient restrictifs ont augmenté depuis la pandémie. Les déficits publics massifs et les investissements considérables nécessaires pour lutter contre les changements climatiques (ainsi que le coût élevé du service de la dette qui accompagne ces deux charges) peuvent ralentir la croissance plutôt que l’accélérer. Nous ne sommes pas aussi convaincus que le marché semble l’être par la hausse des taux neutres des fonds fédéraux. Ce dont nous sommes plus convaincus, c’est que le marché devrait prendre en compte une prime plus élevée pour les prêts s’échelonnant sur de longues périodes (c’est-à-dire, la prime de terme). Au fil du temps, nous nous attendons à ce que la courbe des taux s’accentue, les titres à dix ans offrant aux investisseurs des rendements en revenu supérieurs à ceux offerts par les obligations à deux ans, ce qui n’a pas été le cas depuis juillet 2022.

Nous pensons qu’étant donné que l’inflation a ralenti à son rythme le plus rapide en trois décennies et que le taux de chômage est en hausse, les banques centrales peuvent conclure que les taux directeurs actuels sont effectivement restrictifs. À mesure que l’inflation continuera à redescendre, nous croyons que la plupart des banques centrales procéderont à des baisses, ce qui fera diminuer les taux obligataires, surtout ceux des titres arrivant à échéance au cours des deux à trois prochaines années.

Le grain de sable dans l’engrenage, pour ce qui est des taux d’intérêt restrictifs, de la chute de l’inflation et des baisses de taux à venir, est que l’économie américaine résiste à des taux d’intérêt nettement plus élevés. Les politiques nationales ne sont pas élaborées en vase clos. Devant la récente persistance des pressions sur les prix et la croissance supérieure à la tendance aux États-Unis, les autres banques centrales ne sont plus aussi sûres que les pressions sur les prix dans leurs propres économies se sont atténuées plus rapidement grâce à leurs politiques, ou s’il s’agit simplement de l’effet des pénuries d’approvisionnement liées à la pandémie qui s’estompe. Qui plus est, la croissance s’est redressée en Europe (où l’activité était particulièrement léthargique), de sorte qu’il pourrait être moins nécessaire de réduire fortement les taux d’intérêt pour soutenir l’économie.

Certes, nous ne prévoyons pas un retour aux taux d’intérêt exceptionnellement bas de la période ayant précédé la COVID-19. Nous nous attendons plutôt à un retour à des conditions plus normales, même sans récession. Puisque l’inflation se rapproche de la cible des décideurs et que le taux de chômage est en hausse, on pourrait dire qu’au moins un certain degré de détente monétaire serait approprié.

Nous croyons que la plupart des banques centrales assoupliront leur politique au fil de l’année. La désinflation devrait se poursuivre dans la plupart des pays, tandis qu’aux États-Unis, l’inflation a recommencé à redescendre après avoir été étonnamment élevée au début de l’année.

Orientation des taux

États-Unis

L’économie américaine a enregistré une autre période de croissance raisonnable dans les trois premiers mois de l’année. Fait inquiétant, l’inflation a augmenté beaucoup plus que prévu. Nous nous attendons à ce qu’elle redescende d’ici le reste de 2024 et en 2025, car nous croyons que la politique monétaire actuelle est restrictive. Bien que ce ne soit pas notre hypothèse de base pour les 12 prochains mois, la hausse du taux de chômage et le ralentissement de la demande augmentent la probabilité d’une récession. Dans ce contexte, nous nous attendons à ce que la Fed assouplisse sa politique par rapport au niveau actuel. Et selon notre hypothèse de base, nous prévoyons que la fourchette cible du taux des fonds fédéraux baissera à 4,50-4,75 % au cours des 12 prochains mois, contre 5,25-5,50 % en ce moment, et que les réductions commenceront au deuxième semestre de 2024. De plus, nous prévoyons que les taux des obligations du Trésor seront généralement inchangés, et que le taux des obligations à 10 ans restera près du niveau actuel de 4,50 % au cours de la prochaine année.

Zone euro

Contrairement aux États-Unis, la désinflation se poursuit dans la zone euro tandis que s’estompent les effets transitoires de la pandémie et de l’augmentation des prix du pétrole et du gaz naturel découlant de la guerre en Ukraine. La croissance économique a été faible, ce qui laisse penser que la politique monétaire est restrictive. L’inflation a maintenant ralenti davantage qu’aux États-Unis, ce qui a incité la Banque centrale européenne (BCE) à réduire le taux directeur de 25 points de base le 6 juin, soit la première baisse depuis septembre 2019.

Les arguments en faveur d’une politique monétaire plus souple sont plus convaincants en Europe, compte tenu du contexte nettement différent entourant les dépenses publiques. Contrairement aux États-Unis, les largesses budgétaires qui ont stimulé la croissance, en particulier en Italie et en Espagne, risquent de cesser brusquement cette année. Plusieurs pays sont susceptibles d’être limités par les exigences de l’UE (qui demande à ses membres de faire preuve de discipline budgétaire), ce qui pourrait se solder par des obstacles persistants pendant plusieurs années, à moins qu’il n’y ait une récession et que les restrictions sur les dépenses publiques ne soient assouplies par la suite.

La croissance des salaires sur un an en Europe reste trop élevée pour que l’inflation soit de 2 % ou moins, mais elle ralentit de façon notable. Nous pensons que l’inflation a probablement suffisamment ralenti pour permettre à la BCE d’abaisser les taux directeurs avec assurance. Les revendications salariales semblent diminuer parallèlement à l’inflation. En fin de compte, un ralentissement de l’économie et un fléchissement de l’inflation pourraient encourager la BCE à réduire ses taux davantage, et nous pensons que le taux des dépôts passera de 2,50 %, son niveau actuel, à 3,75 % dans un an. Le taux des obligations d’État allemandes à 10 ans reflète déjà une grande partie de la baisse des taux directeurs attendue, et nous prévoyons qu’il sera légèrement plus bas dans un an, soit à 2,40 %.

Japon

Les taux obligataires continuent d’augmenter au Japon, le marché tablant sur une hausse des taux directeurs. Le taux des obligations d’État à 10 ans a dépassé le seuil psychologique de 1,00 % à la fin de mai, et nous croyons que d’autres hausses sont probables au cours de la prochaine année. Le Japon est aux prises avec une forte montée de l’inflation réelle et prévue qu’il n’avait pas connue depuis les années 1990. Parmi les pays développés du G7, ce sont les travailleurs japonais qui connaissent la plus forte croissance des salaires, malgré la faiblesse relative de l’économie.

La Banque du Japon (BdJ) a fait part de son intention de relever les taux d’intérêt en autorisant une augmentation des taux des obligations d’État. Le taux directeur de la BdJ devrait s’élever au-dessus de zéro pour la première fois depuis 2016. Nous prévoyons que le taux de référence sera de 0,20 % d’ici un an. De plus, nous attendons une augmentation des taux obligataires, et pensons que le taux des obligations d’État japonaises à 10 ans s’élèvera à 1,25 % au cours de l’année à venir.

Canada

Le 5 juin, la Banque du Canada (BdC) a abaissé son taux directeur pour la première fois depuis la pandémie. Elle l’a réduit de 25 points de base, à 4,75 %. Cette décision est le reflet d’une plus grande confiance dans le fait que l’inflation de base s’essouffle. En effet, l’inflation des prix à la consommation a ralenti pendant quatre mois consécutifs. L’inflation annuelle a touché un creux inégalé en trois ans de 2,7 % en avril, et les mesures de l’inflation de base annualisée sur trois mois utilisées par la BdC (l’IPC-méd. et l’IPC-tronq.) ont chuté à 1,5 % et à 1,8 %, respectivement, soit en deçà de l’objectif de 2 %. Ces mesures portent à croire que les taux baisseront à compter de cet été. La BdC a l’intention de continuer à réduire son bilan – un processus appelé « resserrement quantitatif » – en 2025 (alors qu’elle prévoyait le faire vers la fin de 2024 ou le début de 2025).

Nous nous attendons à ce que les taux directeurs diminuent plus rapidement au Canada qu’aux États-Unis, où la croissance et l’inflation sont plus fortes. L’écart entre les deux banques centrales a parfois été de 100 points de base depuis 2000, tandis qu’il est actuellement d’environ 60 points de base. 

Le passage à un assouplissement monétaire par la BdC serait probablement graduel, pour éviter de déclencher un autre épisode d’inflation supérieure à la cible. Nous prévoyons que le taux directeur de la BdC diminuera à 4,00 % au cours des 12 prochains mois, et que le taux des obligations d’État canadiennes à 10 ans sera de 3,50 %, contre 3,63 % à l’heure actuelle.

Royaume-Uni

Le marché du travail britannique continue de montrer des signes de faiblesse. Le nombre de postes à pourvoir baisse rapidement, et on s’attend à ce que la croissance des salaires ralentisse par rapport au niveau actuellement élevé. Le ralentissement de la croissance des salaires, en particulier dans le secteur des services, devrait aider à apaiser l’inflation, ce qui soulagera ce segment où le taux d’inflation est demeuré au-dessus de la cible de la Banque d’Angleterre (BdA). Le comité de la BdA chargé d’établir les taux a récemment signalé que des taux plus bas sont à venir lorsqu’il a revu à la baisse ses prévisions d’inflation à moyen terme et a indiqué que le risque que l’inflation persiste est en train de diminuer. À l’approche de la première réduction de taux, ce sont la rapidité et l’ampleur des réductions qui seront au cœur du débat, ce qui exercera une pression baissière sur les taux des obligations d’État. Toutefois, alors que les Britanniques se rendront aux urnes en juillet, le prochain gouvernement aura un défi à relever par rapport à sa situation budgétaire – ce qui finira par susciter des questions concernant la viabilité de la dette du pays. Un manque de discipline budgétaire pourrait inciter les investisseurs à exiger des rendements en revenu plus élevés pour compenser des facteurs comme le ralentissement de la croissance, la détérioration des services publics et du niveau de vie, le coût élevé du service de la dette, et le maigre bilan en matière de contrôle de l’inflation. Nous nous attendons à ce que la BdA procède à quatre baisses au cours des 12 prochains mois pour faire passer le taux de 5,25 % à 4,25 %, et nous prévoyons que les obligations à 10 ans se négocieront autour des fourchettes observées dans les derniers mois, soit environ 4,10 %.

Recommandations régionales

Nous n’avons pas de recommandations régionales ce trimestre-ci. L’augmentation des taux d’intérêt et les possibles baisses de taux directeurs à l’échelle mondiale ont accru l’attrait des obligations. Nous recommandons de surpondérer les titres à revenu fixe.

Soyez au fait des dernières perspectives de RBC Gestion mondiale d’actifs.

Déclarations

Ce support est fourni par RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) à titre indicatif seulement. Il ne peut être ni reproduit, ni distribué, ni publié sans le consentement écrit préalable de RBC GMA ou de ses entités affiliées mentionnées dans les présentes. Il ne constitue pas une offre d’achat ou de vente ou la sollicitation d’achat ou de vente de titres, de produits ou de services, et ce, dans tous les territoires. Il n’a pas non plus pour objectif de fournir des conseils financiers, juridiques, comptables, fiscaux, liés aux placements ou autres, et ne doit pas servir de fondement à de tels conseils. Il ne peut pas être distribué aux investisseurs résidant dans les territoires où une telle distribution est interdite.

RBC GMA est la division de gestion d’actifs de Banque Royale du Canada (RBC) qui regroupe RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA), RBC Global Asset Management (U.S.) Inc. (RBC GAM (US)), RBC Global Asset Management (UK) Limited (RBC GAM (UK)), RBC Global Asset Management (Asia) Limited (RBC GAM (Asia)) et RBC Gestion d’actifs Indigo Inc. (RBC Indigo), qui sont des filiales distinctes, mais affiliées de RBC.

Au Canada, ce support est fourni par RBC GMA (y compris par PH&N Institutionnel) ou par RBC Indigo, chacune étant régie par chaque commission provinciale ou territoriale des valeurs mobilières auprès de laquelle elle est inscrite. Aux États-Unis, il est fourni par RBC GAM (US), un conseiller en placement agréé par le gouvernement fédéral. En Europe, il est fourni par RBC GAM (UK), qui est agréée et régie par la Financial Conduct Authority du Royaume-Uni. En Asie, il est fourni par RBC GAM (Asia), qui est inscrite auprès de la Securities and Futures Commission (SFC) de Hong Kong.

Vous trouverez des informations complémentaires sur RBC GMA sur le site Web www.rbcgam.com.

Ce support n’a pas été revu par une autorité en valeurs mobilières ou toute autre autorité de réglementation et n’est inscrit auprès d’aucune d’entre elles. Il peut, s’il est approprié et permis de le faire, être distribué par les entités susmentionnées dans leur territoire respectif.

Tout renseignement prospectif sur les placements ou l’économie contenu dans ce support a été obtenu par RBC GMA auprès de plusieurs sources. Les renseignements obtenus de tiers sont jugés fiables, mais ni RBC GMA, ni ses sociétés affiliées, ni aucune autre personne n’en garantissent explicitement ou implicitement l’exactitude, l’intégralité ou la pertinence. RBC GMA et ses sociétés affiliées n’assument aucune responsabilité à l’égard des erreurs ou des omissions relatives à ces renseignements.

Les opinions contenues dans le présent support reflètent le jugement et le leadership éclairé de RBC GMA, et peuvent changer à tout moment. Elles sont données à titre indicatif seulement et ne visent pas à fournir des conseils financiers ou liés aux placements et ne doivent pas servir de fondement à de tels conseils. RBC GMA n’est pas tenue de mettre à jour ces opinions.

RBC GMA se réserve le droit, à tout moment et sans préavis, de corriger ou de modifier ces renseignements, ou de cesser de les publier.

Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. Tout placement comporte un risque de perdre la totalité ou une partie du montant investi. Les rendements estimatifs indiqués, le cas échéant, sont présentés à titre indicatif seulement et ne constituent en aucun cas des prévisions. Les rendements réels pourraient être supérieurs ou inférieurs à ceux indiqués et pourraient varier considérablement, surtout à court terme. Il est impossible d’investir directement dans un indice.

Certains énoncés contenus dans ce support peuvent être considérés comme étant des énoncés prospectifs, lesquels expriment des attentes ou des prévisions actuelles à l’égard de résultats ou d’événements futurs. Les énoncés prospectifs ne sont pas des garanties de rendements ou d’événements futurs et comportent des risques et des incertitudes. Il convient de ne pas se fier indûment à ces énoncés, puisque les résultats ou les événements réels pourraient différer considérablement de ceux qui y sont indiqués en raison de divers facteurs. Avant de prendre une décision de placement, nous vous invitons à prendre en compte attentivement tous les facteurs pertinents.

®/MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée sous licence.

© RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., 2024
document.addEventListener("DOMContentLoaded", function() { let wrapper = document.querySelector('div[data-location="inst-insight-article-additional-resources"]'); if (wrapper) { let liElements = wrapper.querySelectorAll('.link-card-item'); liElements.forEach(function(liElement) { liElement.classList.remove('col-xl-3'); liElement.classList.add('col-xl-4'); }); } })