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44 minutes to read by  Eric Lascelles Nov 20, 2025

Avec des contributions de Josh Nye, Vivien Lee, Aaron Ma et Sheena Khan

Fin de la paralysie gouvernementale... pour l’instant

La paralysie du gouvernement des États-Unis, d’une durée record de 43 jours, a pris fin le 12 novembre. Cette paralysie a compté parmi les plus intenses jamais enregistrées. Les 12 postes budgétaires ont été touchés, contre seulement cinq sur douze lors de la précédente fermeture d’une durée record de 35 jours, en 2019.

Les fonctionnaires occupant des fonctions non essentielles retournent maintenant au travail. Pour leur part, les employés essentiels du secteur public devraient mettre fin à leurs « arrêts maladie » et à leurs initiatives de ralentissement. Les services gouvernementaux touchés devraient bientôt être rétablis, et on s’attend à ce que la période des déplacements à l’occasion de l’Action de grâces se déroule normalement.

Situation politique

La paralysie a été résolue lorsque huit sénateurs démocrates ont ajouté leurs voix à celles des républicains.

À première vue, cette capitulation surprend. Après tout, les démocrates avaient le vent dans les voiles. Ils venaient tout juste de remporter les élections locales et étatiques du 4 novembre. Ils avaient surpassé les attentes et s’étaient emparés des postes de gouverneurs de la Virginie et du New Jersey.

En outre, comme les républicains sont majoritaires au Sénat et à la Chambre des représentants et que la Maison-Blanche détient plus de pouvoir que jamais auparavant, la paralysie semblait offrir aux démocrates leur seule occasion d’exercer une véritable influence.

Mais d’autres considérations l’ont finalement emporté.

  • Les républicains ont rejeté en bloc les demandes des démocrates de rétablir le financement des soins de santé. Ils semblaient plus disposés que les démocrates à tolérer les répercussions négatives d’une paralysie gouvernementale.

  • Par conséquent, les démocrates ont peut-être accordé plus d’importance au fonctionnement du gouvernement, en veillant à ce que les ménages à faible revenu reçoivent leurs prestations du SNAP, à ce que les fonctionnaires soient rémunérés et à venir en aide aux voyageurs mécontents.

  • Les démocrates estiment peut-être qu’ils ont obtenu des concessions suffisantes de la part des républicains, soit la promesse d’un vote sur la fin des subventions de l’Affordable Care Act et un engagement à ne pas licencier définitivement les travailleurs menacés.

  • Les démocrates sont peut-être d’avis que la fin des subventions de l’Affordable Care Act se révélera suffisamment douloureuse pour les Américains au cours de l’année à venir, pour nuire aux républicains au pouvoir et favoriser les perspectives des démocrates au moment des élections de mi-mandat cruciales en novembre prochain.

Conséquences économiques

Les paiements de rattrapage des fonctionnaires devraient être versés entre le 15 et le 19 novembre. Ces versements devraient atténuer le resserrement des liquidités pour bon nombre de ces travailleurs et pourraient donner lieu aux dépenses de consommation qui avaient été reportées.

De manière plus générale, nous continuons de prévoir une diminution d’au moins 1,0 % de la croissance annualisée du PIB (produit intérieur brut) au quatrième trimestre, en raison de la perte de production au cours des 43 premiers jours du trimestre. Nous prévoyons que cette baisse sera suivie d’une hausse à peu près équivalente au premier trimestre de 2026, lorsque l’équilibre sera rétabli.

La publication des statistiques sur l’économie américaine a été en grande partie interrompue en raison de la paralysie. Maintenant que cette dernière a pris fin, nous devrions assister à un déluge de données.

Le Bureau of Labor Statistics des États-Unis a annoncé qu’il publiera, le jeudi 20 novembre, les données sur l’emploi pour le mois de septembre. Cette annonce est toutefois simple, comparée à tout le reste, puisqu’elle était sur le point d’avoir lieu (elle était prévue pour le 3 octobre) au moment de la suspension des activités, le 1er octobre.

Ce qui est moins clair, c’est le moment où seront connues les autres statistiques. Les chiffres sur l’emploi pour le mois d’octobre pourraient avoir une portée limitée, car il devrait être possible de reconstituer en partie les données sur l’embauche pour l’enquête auprès des entreprises. Cependant, le taux de chômage provenant de l’enquête auprès des ménages pourrait tout simplement être perdu.

Par ailleurs, l’IPC (indice des prix à la consommation) de septembre a déjà été publié en raison d’efforts particuliers déployés pendant la paralysie gouvernementale. Toutefois, une part importante des données nécessaires à la publication de l’IPC d’octobre n’a jamais été obtenue en octobre, ce qui rend incertaine sa publication.

Heureusement, ces sondages mesurent le niveau de l’emploi et le niveau des prix, de sorte que les analystes et les banques centrales ne seront pas durablement gênés par des statistiques mensuelles incomplètes. Cependant, ils devront peut-être attendre plus longtemps (les données de novembre, qui seront publiées en décembre) pour se prononcer avec confiance sur l’état de l’économie. Par conséquent, il est moins certain que la Réserve fédérale américaine (Fed) réduise les taux en décembre. Néanmoins, nous continuons de croire que cette éventualité est plus probable que ne le pense le marché).

Une deuxième ronde ?

Malheureusement, la saga de la paralysie du gouvernement n’est peut-être pas terminée. Alors que trois des douze projets de loi de crédits ont été adoptés et sont maintenant financés jusqu’à la fin de l’exercice financier, soit le 30 septembre prochain, les neuf autres ont simplement fait l’objet de prolongations temporaires jusqu’à la fin janvier.

Cela signifie qu’une autre paralysie est possible dans un peu plus de dix semaines. Elle serait un peu moins intense, car les dépenses en immobilisations affectées aux programmes du SNAP, des Anciens Combattants, de la Food & Drug Administration et de la défense sont assurées. Cela dit, une grande partie du gouvernement serait tout de même touchée, y compris les contrôleurs aériens et la TSA (Transportation Security Administration).

Les priorités politiques et même la dynamique du pouvoir pourraient alors avoir bien changé, ce qui faciliterait le processus d’approbation du budget. Il serait toutefois irresponsable de ne pas souligner le risque très réel d’une nouvelle paralysie en peu de temps. La plateforme de paris Polymarket en évalue la probabilité à 33 %.

Les démocrates qui n’ont rien gagné de concret lors de la dernière paralysie sont peut-être moins enthousiastes à en vivre une autre.

Cela dit, ils ont sans doute remporté la bataille des relations publiques durant cette période. Par conséquent, ils seront peut-être plus enclins à en tolérer une autre. Si le vote au sujet de l’Affordable Care Act n’a pas lieu comme promis ou si les résultats s’avèrent décevants, ils pourraient décider de s’opposer à nouveau au budget.

Si une nouvelle paralysie devait effectivement avoir lieu, nous serions enclins à penser qu’elle serait plus courte, notamment en raison des leçons tirées de la précédente et parce que les travailleurs essentiels auraient probablement la mèche plus courte en advenant une deuxième. Cette éventualité entraînerait des retards précipités dans les aéroports et ailleurs et exercerait donc des pressions plus rapidement sur les politiciens.

– EL

Statistiques économiques

Données économiques aux États-Unis

Les données économiques des États-Unis resteront rares tant que les retards liés à la paralysie ne se seront pas résorbés. Entre-temps, d’autres indicateurs continuent de signaler une légère décélération de l’économie, que nous suivons depuis plusieurs mois. Notre calcul des demandes hebdomadaires de prestations d’assurance-emploi montre que le nombre de personnes nouvellement mises à pied est encore faible, mais que la tendance est légèrement à la hausse (voir le graphique suivant).

Les demandes de prestations d’assurance-emploi augmentent aux États-Unis

Les résultats du dernier sondage sur la confiance des petites entreprises aux États-Unis révèlent qu’elle a un peu diminué, mais pas assez pour compenser l’énorme regain de la confiance lors de l’élection présidentielle de l’automne dernier (voir le graphique suivant).

L’optimisme des petites entreprises américaines fléchit légèrement

PIB du Japon

Le PIB du Japon a inscrit un recul annualisé de 1,8 % au troisième trimestre. Toutefois, une baisse était universellement attendue et, de fait, elle a été moins importante que prévu. La faiblesse est principalement attribuable au commerce international, ce qui est logique compte tenu de l’imposition de droits de douane par les États-Unis.

Rappelons aussi que l’économie du Japon ne progresse habituellement pas très rapidement en raison du déclin démographique enregistré au pays, ce qui signifie que des trimestres négatifs y sont à prévoir plus régulièrement que dans la plupart des autres pays.

L’économie japonaise a connu une croissance plutôt rapide au cours de quatre des cinq trimestres précédents (voir le graphique suivant). Nous sommes donc portés à croire qu’elle va encore généralement bien. Compte tenu de l’arrivée d’une nouvelle première ministre et des attentes de relance budgétaire, le pays devrait retrouver une croissance raisonnable sous peu.

Le PIB du Japon a diminué comme prévu

Le marché de l’emploi au Canada

L’économie canadienne a été plus durement touchée par les droits de douane américains et l’incertitude politique qui en découle que presque partout ailleurs. Le PIB du Canada a considérablement chuté au deuxième trimestre et ne devrait connaître qu’une légère hausse au troisième trimestre. Jusqu’à récemment, l’emploi était en net recul.

Les données sur l’emploi au Canada pour les deux derniers mois remettent toutefois en question ce pessimisme. Le nombre d’emplois créés a atteint un niveau étonnamment élevé de 60 000 en septembre et de 67 000 en octobre (voir le graphique suivant). Le taux de création d’emplois réel était probablement inférieur – l’immigration a atteint un creux en 2025 au Canada et l’Enquête sur la population active met habituellement du temps à s’ajuster à cette réalité. Cependant, même si l’on peut remettre en question les données absolues, il semble que le taux d’embauche se soit fortement accéléré depuis le début de l’été.

L’embauche au Canada a été en dents de scie

Selon nous, l’économie canadienne se porte probablement un peu mieux qu’au printemps et à l’été. Les taux des droits de douane réalisés sont relativement bas pour le Canada par rapport aux craintes initiales. De plus, l’incertitude s’est quelque peu atténuée (même si d’importantes questions subsistent jusqu’à la conclusion de l’accord commercial appelé AEUMC). La Banque du Canada (BdC) a réduit les taux, le gouvernement a mis en place des mesures de relance budgétaire et le marché boursier se porte à merveille. Au minimum, il est logique que l’économie progresse.

Nous doutons toutefois que la reprise soit aussi vive que le laissent croire ces données sur l’emploi. D’autres mesures de l’emploi, comme l’enquête nationale sur la main-d’œuvre, ont révélé un taux d’embauche plus modéré en septembre (gain de seulement 3 300 emplois). Les données d’octobre ne sont pas encore connues. L’Enquête sur les perspectives des entreprises révèle que les intentions d’embauche sont relativement faibles, et l’enquête de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante indique qu’il y a davantage de plans de suppression d’emplois que d’embauche.

Inflation au Canada

Au chapitre des prix, l’inflation a quelque peu ralenti au Canada en octobre. Elle s’est établie à 2,2 % d’une année sur l’autre. L’élimination de la taxe carbone pour les consommateurs en avril continue d’influencer cette donnée à la baisse. Les prix sont en fait en hausse de 2,7 %, compte non tenu de la modification de la taxe.

L’inflation de base, qui exclut les modifications de taxe, continue d’avoisiner les 3 % d’une année sur l’autre. Cependant, les dernières données mensuelles se sont révélées à peu près conformes à l’évaluation de la BdC selon laquelle l’inflation sous-jacente est d’environ 2,5 %. L’inflation du logement a ralenti pour s’établir à un rythme semblable, et les augmentations antérieures des frais d’intérêts hypothécaires s’estompent maintenant.

Bien que l’inflation demeure légèrement au-dessus de la cible médiane de 2 % de la BdC, elle semble se diriger dans la bonne direction. Nous ne voyons pas l’inflation comme un obstacle à de nouvelles baisses de taux si la BdC estime que d’autres mesures de relance sont nécessaires.

Toutefois, les signes encourageants de stabilisation du marché de l’emploi et les prochaines mesures de relance budgétaire semblent indiquer que la BdC adoptera une approche attentiste pour le moment. Cependant, compte tenu des capacités excédentaires de l’économie et d’une inflation qui semble assez bien maîtrisée, nous croyons que la banque centrale pourrait montrer peu de patience si les données économiques s’avéraient décevantes au début de l’année prochaine.

– EL et JN

De bonnes nouvelles concernant les droits de douane

Contrairement à ce qu’on a vu au début de l’automne, la politique commerciale des États-Unis a récemment évolué vers une baisse des droits de douane. Plusieurs accords ont été conclus et de nouvelles exemptions ont été accordées sur les importations de certains produits alimentaires. La tendance à une diminution du protectionnisme a contribué à atténuer l’incertitude entourant la politique commerciale mondiale, qui est passée à son niveau le plus bas depuis l’élection présidentielle de l’an dernier (voir le graphique suivant).

Cela dit, la mesure de l’incertitude a rarement été aussi élevée. Elle se maintient à des niveaux comparables à ceux observés pour la dernière fois durant la guerre commerciale de 2028-2019 entre les États-Unis et la Chine, et la renégociation de l’ALENA/AEUMC.

L’incertitude liée à la politique commerciale mondiale diminue dans le contexte des négociations et des accords sur les droits de douane, mais demeure élevée

Nouveaux accords commerciaux

Dans la foulée de la trêve qui a entraîné une réduction de 10 % des droits de douane imposés à la Chine, les États-Unis ont conclu des accords-cadres avec plusieurs pays, à savoir la Suisse et le Liechtenstein, ainsi qu’un groupe de pays de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud (l’Argentine, l’Équateur, le Salvador et le Guatemala).

Ententes douanières avec la Suisse et le Liechtenstein

Du point de vue des droits de douane effectifs, l’accord avec la Suisse est de loin celui qui a le plus d’incidence. Si l’intégralité de l’accord est adoptée au début de l’année prochaine, le taux des droits réciproques applicables aux importations suisses passera de 39 % à 15 %.

Auparavant, la Suisse était assujettie au taux le plus élevé appliqué à une économie avancée, en raison de l’excédent commercial considérable qu’elle affiche avec les États-Unis. Le nouveau taux de 15 % correspond à ceux négociés par d’autres économies avancées, comme l’Union européenne (UE) et le Japon.

Soulignons que les principales exportations de la Suisse, comme les produits pharmaceutiques et l’or, n’ont jamais été soumises au taux de 39 %. Par conséquent, d’après nos calculs, le taux effectif des droits de douane imposés à la Suisse avoisinait déjà 17 %. Lorsqu’il entrera en vigueur, l’accord ramènera ce taux autour de 8 % et réduira de 0,2 point de pourcentage (pp) le taux effectif global des droits de douane américains.

Le Liechtenstein est partie au même accord, mais les droits de douane réciproques étaient déjà de 15 %. Cependant, les droits sectoriels futurs devraient être plafonnés à 15 %. De plus, l’accord élimine toute menace d’une hausse du taux des droits réciproques. Rappelons que la principauté avait été menacée de droits de 37 % en avril.

En contrepartie, la Suisse et le Liechtenstein devraient investir 200 milliards de dollars aux États-Unis, dont au moins 67 milliards de dollars l’an prochain, et ouvrir leurs marchés aux exportations américaines. La Maison-Blanche a affirmé que la Suisse s’était engagée à équilibrer ses échanges commerciaux avec les États-Unis.

Ententes douanières avec l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud

Les accords conclus avec les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud ont une portée plus limitée. Ils prévoient un allègement des droits de douane réciproques sur les produits que les États-Unis ne peuvent produire en quantité suffisante. Seul l’Équateur était assujetti à des droits de douane réciproques explicites de 15 %. Les droits de douane effectivement prélevés sur les importations en provenance de l’Argentine étaient inférieurs à 5 % en juillet. Ils étaient de l’ordre de 9 % à 10 % sur les importations provenant du Salvador et du Guatemala.

Ensemble, ces quatre pays représentaient seulement 0,7 % des importations américaines en 2024, contre 1,9 % pour la Suisse. Certes, ces accords vont dans la bonne direction. Cependant, ils ne représentent guère plus qu’une erreur d’arrondissement du taux effectif des droits de douane américains.

Allègement des droits sur les produits alimentaires

Les bons résultats des démocrates lors des récentes élections au niveau des États et au niveau local montrent que les électeurs s’inquiètent du coût de la vie. Le gouvernement a donc décidé d’accorder un allègement des droits de douane sur certains produits alimentaires qui, selon lui, ne sont pas produits en quantité suffisante dans le pays. La liste comprend le café, le thé, les fruits tropicaux et les jus, le cacao, les épices, les bananes, les oranges, les tomates, le bœuf et certains engrais qui n’étaient pas auparavant exemptés de droits de douane.

L’allègement visant des aliments produits en quantités extrêmement limitées aux États-Unis, comme le café et les bananes, semble aller de soi. Par contre, les États-Unis sont un important producteur de certains de ces aliments. Ils étaient notamment un exportateur net de bœuf en 2022. Toutefois, comme les prix du bœuf à la consommation ont monté de 15 % d’une année sur l’autre, les préoccupations liées au coût de la vie semblent avoir éclipsé la volonté de protéger les producteurs américains contre la concurrence étrangère.

La liste des produits alimentaires exemptés représente plus de 60 milliards de dollars d’importations aux États-Unis, bien qu’une partie de ces échanges soit déjà couverte par d’autres accords. Ces exemptions devraient réduire le taux effectif des droits de douane américains d’environ 0,2 point de pourcentage et, à la différence de l’accord conclu avec la Suisse, elles entrent en vigueur immédiatement.

Vers un remboursement des droits de douane ?

Afin de répondre aux préoccupations sur l’abordabilité, le président Trump a également évoqué une mesure ambitieuse : un chèque de 2 000 $ pour rembourser les droits de douane pourrait être remis à de nombreux contribuables américains, à l’exception des particuliers à revenu élevé. Ce ne serait pas la première fois que le gouvernement envoie des chèques directement aux ménages ; il l’avait fait durant la pandémie.

D’après la Tax Foundation, le versement de 2 000 $ aux 150 millions de contribuables américains qui gagnent moins de 100 000 $ par an coûterait 300 milliards de dollars au Trésor. Selon nos calculs, ce montant est comparable aux recettes annuelles additionnelles tirées des nouveaux droits de douane.

Cependant, on estime généralement que les recettes tirées des droits de douane sont déjà utilisées pour compenser le coût des baisses d’impôt prévues dans la loi One Big Beautiful Bill Act (OBBBA). Ce remboursement reviendrait à dépenser le même dollar deux fois. Les investisseurs en obligations verraient sans doute d’un mauvais œil un déficit budgétaire qui serait supérieur aux prévisions d’un montant équivalent à environ 1 % le PIB.

C’est peut-être pour cela que le secrétaire au Trésor, M. Bissent, semble avoir balayé l’idée. Il a suggéré que les droits de douane pourraient être remboursés de différentes façons, y compris par la diminution de l’impôt sur le revenu des particuliers et la mise en place de crédits d’impôt déjà intégrés à la loi OBBBA. D’autres responsables de la Maison-Blanche ont toutefois laissé entendre que de tels versements étaient sérieusement envisagés.

Nous verrons bien ce qu’il en ressortira. Pour l’instant, nous n’intégrons pas de relance budgétaire additionnelle dans nos prévisions. Nous anticipons déjà pour 2026 une stimulation budgétaire découlant des baisses d’impôt rétroactives aux termes de la loi OBBBA, qui augmenteront les remboursements d’impôt sur le revenu des particuliers au printemps prochain.

Décision de la Cour suprême concernant l’IEEPA

Le 5 novembre, la Cour suprême a commencé à entendre les observations orales de la cause contre les droits de douane que l’administration a imposés en vertu de l’IEEPA. Rappelons que ces droits appliqués au niveau des pays représentaient près de la moitié des recettes tirées des droits de douane américains en août et près des trois quarts des nouveaux droits imposés cette année (voir le graphique suivant).

Les droits imposés en vertu de l’IEEPA génèrent près de la moitié des recettes tirées des droits de douane américains et près des trois quarts des nouveaux droits de douane

L’affaire n’a pas bien commencé pour la Maison-Blanche. Plusieurs juges ont posé des questions particulièrement précises aux avocats du gouvernement. Après la première journée d’audiences, la probabilité d’une décision en faveur de l’administration estimée par le marché des paris a fléchi à environ 25 %, alors qu’elle se situait auparavant entre 40 % et 45 % (voir le graphique suivant).

Paris sur une décision de la Cour suprême des États-Unis favorable aux droits de douane de M. Trump selon Polymarket

Nous n’aurons peut-être pas à attendre longtemps pour connaître la décision. La Cour suprême pourrait se prononcer d’ici la fin de l’année, sinon au début de 2026. Cependant, nous réitérons que si les droits de douane imposés en vertu de l’IEEPA étaient rejetés, l’administration disposerait d’autres outils, plus défendables sur le plan juridique, qui pourraient en remplacer une bonne partie.

Une question secondaire se pose : la Cour suprême ordonnera-t-elle au Trésor de rembourser les recettes tirées des droits de douane imposés en vertu de l’IEEPA, soit plus de 100 milliards de dollars actuellement, si elle juge ces droits illégaux ? Il s’agirait là d’une manne pour les sociétés américaines. Toutefois, les marchés des paris attribuent à ce scénario une probabilité relativement faible (entre 10 % et 15 %).

Il existe un précédent pour les tribunaux qui n’ordonnent pas le remboursement. De plus, dans l’affaire en cours, les remboursements pourraient être versés uniquement à quelques plaignants. Autrement dit, les autres importateurs devraient entamer des poursuites pour obtenir un remboursement. Même si des remboursements plus généralisés étaient accordés, le processus s’avérerait probablement ardu. Nous ne prévoyons pas de stimulation budgétaire découlant du remboursement des droits de douane pour 2026.

Suivi des droits de douane américains

Selon notre dernier suivi, le taux effectif des droits de douane américains est d’environ 16 %, soit plus d’un point de pourcentage de moins que précédemment. Cette baisse est largement attribuable à la récente trêve commerciale, qui a fait baisser de 10 % le taux des droits imposés à la Chine, et, dans une moindre mesure, à l’allègement des droits de douane sur les produits alimentaires.

À titre de rappel, cette mesure applique les droits de douane annoncés aux parts des importations de 2024. Cette approche nous aide à intégrer en temps réel les nouvelles annonces de droits de douane. En revanche, elle ne tient pas compte de l’évolution des échanges commerciaux et des questions d’application des mesures. Par conséquent, elle surestime le taux des droits de douane effectivement appliqués.

Le relevé mensuel des importations et des droits perçus par les douanes américaines donne une meilleure idée des taux de droits de douane administrés. Les données sur les recettes douanières sont connues rapidement, mais celles sur les importations sont publiées avec un certain décalage. De plus, la publication des dernières statistiques officielles a été retardée en raison de la paralysie du gouvernement américain.

Les données officielles les plus récentes indiquent un taux effectif de 9,6 % en juillet. Nous estimons que le taux a augmenté pour s’établir entre 11 % et 12 % d’août à octobre. Ce pourcentage reste bien inférieur au taux que nous calculons en fonction des droits de douane annoncés et des parts des importations de 2024 (voir le graphique suivant).

Les recettes douanières portent à croire que le taux réel des droits de douane est inférieur aux prévisions

Nous pensons que l’écart entre les deux mesures se réduira quelque peu lorsque l’application des mesures sera améliorée, que les stocks seront reconstitués et que la demande s’ajustera à la hausse durable des droits de douane. Cependant, il est peu probable que l’écart soit entièrement éliminé, car les produits et les pays soumis à des tarifs plus élevés seront délaissés de manière définitive.

Le taux des droits de douane administrés plus bas explique en partie pourquoi les droits annoncés ont eu sur la croissance et l’inflation une incidence plus faible que prévu par les modèles. Récemment, nous avons légèrement relevé nos prévisions de croissance du PIB des États-Unis, pour tenir compte des dommages moindres que prévu infligés par les droits de douane.

– JN & SK

L’or brille plus que jamais

Les prix de l’or ont presque doublé au cours des deux dernières années et ont atteint jusqu’à 4 356 $ l’once troy (voir le graphique suivant). Après une progression aussi rapide, il n’est guère étonnant que les prix soient partiellement redescendus depuis. En outre, le risque à court terme demeure une tendance baissière.

Les prix de l’or ont monté en flèche

Toutefois, les perspectives de l’or demeurent relativement favorables à moyen terme, et ce, pour plusieurs raisons.

Perspective historique

Tout d’abord, d’un point de vue purement historique, l’augmentation actuelle des prix de l’or demeure inférieure aux hausses observées au cours des trois derniers cycles depuis le début de l’ère moderne (voir le graphique suivant). Le prix de l’or a aujourd’hui progressé de 253 % depuis le début du cycle actuel en novembre 2022. Par contre, il a augmenté de 671 % en moyenne au cours des cycles qui se sont terminés en 1974, 1980 et 2011 (respectivement 441 %, 832 % et 740 %). Par conséquent, l’or pourrait encore grimper bien plus haut.

Les prix de l’or ont généralement davantage progressé durant les précédents cycles qu’au cours de celui-ci

Pour compliquer l’analyse des données historiques, le cycle haussier actuel dure depuis 37 mois. Cette durée est inférieure à la moyenne historique de 67 mois et elle avoisine celle de deux des trois précédents cycles haussiers (respectivement 35 mois, 41 mois et 125 mois).

Il convient également de noter que l’or a tendance à être surévalué. Les marchés haussiers des cycles précédents ont été suivis par plusieurs années de baisse qui ont divisé le prix de l’or par près de deux (perte moyenne de 52 %, avec des baisses respectives de 48 %, 63 % et 45 % au cours des trois derniers cycles).

Un moyen de vérifier si le prix de l’or est devenu trop élevé dans un certain contexte économique est de calculer le ratio prix de l’or/PIB nominal des États-Unis. On constate que ce ratio est actuellement très proche des niveaux observés en 2011 et en 1975. Toutefois, il ne représente qu’un tiers du pic atteint lors du boom de l’or en 1980.

En outre, on peut regarder le prix de l’or corrigé de l’inflation. Il a récemment battu un nouveau record en dépassant légèrement le précédent sommet historique de 1980 pour la première fois. Si l’or servait uniquement à se protéger contre l’inflation, alors il serait surévalué. Toutefois, le prix de l’or peut également fluctuer en raison d’une multitude de facteurs qui influent sur l’offre et la demande. Il ne serait donc pas raisonnable de penser que l’or devrait avoir une valeur réelle stable sur le long terme.

En bref, les données historiques ne nous permettent pas de tirer une analyse claire. Toutefois, il pourrait être utile de relever que la durée des précédents cycles haussiers de l’or a généralement été plus longue que celle du cycle actuel.

Demande d’or

Les arguments les plus solides en faveur de l’or ont trait à la demande croissante d’or. Plusieurs de ces arguments sont liés à une baisse de popularité du dollar :

  • Utilisation du dollar comme arme : Les réserves en dollars américains de la Russie ont été gelées en 2022 et le système de paiement SWIFT a été utilisé pour imposer encore davantage de restrictions à ce pays. Ces mesures ont incité les banques centrales à revoir la répartition de leurs actifs et leur ont fait prendre conscience qu’il est moins risqué de conserver de l’or physique dans des chambres fortes que de détenir des devises de nations étrangères qui pourraient un jour devenir ennemies.

  • Prestige déclinant du dollar américain : Bien que le dollar américain demeure la devise dominante à l’échelle mondiale et serve encore de facto de monnaie de réserve, il commence à perdre de son éclat. Cette situation s’explique en partie par la montée en puissance de la Chine, qui remet en question l’hégémonie historique des États-Unis, mais également par la perte d’attractivité des États-Unis du fait de ses lourds déficits budgétaires, de la polarisation politique et des droits de douane hostiles imposés aux autres pays.

  • Affaiblissement du dollar : Un repli du dollar entraîne aussi mécaniquement une augmentation du prix de l’or libellé en dollars américains, tant que la demande des autres pays demeure inchangée.

De façon plus générale, la demande d’or pourrait également augmenter pour les raisons suivantes :

  • Craintes liées à l’inflation : Les anticipations inflationnistes fondées sur le marché des obligations restent relativement stables. Cependant, des indicateurs fondés sur des sondages laissent entendre une inquiétude croissante. Entre la récente dynamique d’inflation supérieure à la moyenne, l’effet inflationniste des droits de douane, les efforts visant à politiser la Fed et les préoccupations budgétaires, le risque est que l’inflation demeure supérieure à la normale. L’or étant un actif physique, il génère habituellement de bons rendements pendant de telles périodes.

  • Incertitude à l’échelle mondiale : Les incertitudes les plus vives à l’égard des politiques aux États-Unis se sont atténuées depuis que la Maison-Blanche a pris des positions tranchées en matière de droits de douane, de fiscalité et d’immigration. Toutefois, de nombreuses questions maintiennent un climat d’incertitude élevée. À l’échelle mondiale, de nombreux autres pays développés opèrent un revirement et mettent en œuvre de nouvelles orientations budgétaires et économiques. Les grandes puissances mondiales font démonstration de leurs forces dans le contexte géopolitique actuel. Tous ces éléments agrégés engendrent une période de forte incertitude, ce qui bénéficie sans doute aux valeurs refuges traditionnelles comme l’or.

  • Baisse des taux d’intérêt : Les banques centrales réduisant les taux, la détention d’actifs physiques (lesquels ne donnent pas droit à des coupons) n’est relativement plus aussi désavantageuse, une situation favorable pour l’or.

Comment ces idées sont-elles représentées dans les chiffres ? Après avoir progressivement réduit leurs réserves d’or dans les années 2000 (voir le graphique suivant), les banques centrales cherchent assurément de nouveau à reconstituer leurs réserves. Ensemble, elles détiennent entre 18 % et 20 % de tout l’or extrait.

Les banques centrales accroissent leurs réserves d’or depuis plus de 15 ans

Le rythme des achats d’or par les banques centrales s’est nettement accéléré après l’utilisation du dollar comme levier de sanction contre la Russie. Ce rythme a toutefois légèrement ralenti, mais les achats continuent de progresser assez rapidement (voir le graphique suivant). Les banques centrales pourraient ne pas avoir besoin d’acheter de grandes quantités d’or, principalement parce que la valeur de leurs réserves d’or actuelles s’est fortement appréciée. Par conséquent, elles devraient atteindre bien plus rapidement que prévu leur cible de part de réserves d’or détenues.

Les banques centrales ralentissent légèrement leurs achats d’or

En même temps, la demande d’or physique est beaucoup plus volatile du côté de l’investissement privé. Les achats d’or des FNB ont toutefois augmenté au cours de la dernière année (voir le graphique suivant). Cette hausse s’explique peut-être par les facteurs susmentionnés, à savoir la baisse de la demande de dollars, les craintes d’inflation, l’incertitude mondiale et le déclin des taux d’intérêt. La demande restera sans doute très volatile d’un trimestre à l’autre, mais en moyenne elle devrait être plus soutenue qu’au cours des dix dernières années.

Nous avons relevé des cas ponctuels de particuliers ultrafortunés qui manifestent un intérêt accru pour une répartition de leurs actifs dans l’or. Aussi, de grandes institutions se demandent s’il faudrait accorder à l’or une plus grande place dans leurs portefeuilles de placements. Étant donné que les entités de cette catégorie ont tendance à réaliser leurs changements stratégiques de façon graduelle, la tendance pourrait se poursuivre.

Les achats d’or des FNB ont augmenté au cours de la dernière année

Entre les banques centrales et les investisseurs privés, la demande globale d’or est effectivement plus élevée, même si la consommation fléchit légèrement dans le secteur de la bijouterie (voir le graphique suivant).

La demande mondiale d’or pour diverses raisons reste élevée

Offre d’or

Bien entendu, la demande d’or n’explique pas les choses à elle seule. Elle doit être comparée à l’offre. Il se trouve que l’offre d’or nouveau est assez stable, avec une augmentation négligeable au cours des trois dernières années. Ce n’est donc pas l’offre qui fait obstacle à une montée des prix de l’or.

Cela dit, plusieurs raisons expliquent pourquoi les tendances haussières de l’or ne durent pas éternellement. La première raison est que les facteurs fondamentaux qui soutiennent la demande ne sont pas permanents. Et dans une moindre mesure, les facteurs qui influent sur l’offre évoluent eux aussi. Il faut de cinq à dix ans pour qu’une nouvelle mine soit mise en service, ce qui fait contrepoids à l’essor de la demande sur le long terme. Il existe aussi des facteurs à moyen terme qui peuvent influer sur des périodes d’un an à deux ans.

Lorsque les prix de l’or sont élevés, les mines peuvent accroître légèrement leur production en extrayant du minerai à plus faible teneur en or, qui ne serait pas exploité dans d’autres circonstances. Fait encore plus important, l’offre d’or recyclé peut être élastique, car ce segment reflète la réponse des propriétaires de bijoux aux prix élevés. L’or recyclé représente habituellement un quart de l’offre totale, mais cette part peut grimper dans une fourchette de 35 % à 40 % lorsque les prix montent. Ce facteur a pour effet de gonfler l’offre d’or de 10 % à 15 %.

Points à retenir sur l’or

De toute évidence, il se passe beaucoup de choses dans le secteur de l’or. Malgré une certaine faiblesse à court terme, l’or présente toujours un potentiel de hausse à moyen terme compte tenu de la demande structurellement forte. Il est toutefois bon de garder à l’esprit que les cycles haussiers de l’or ne durent pas éternellement. L’ajustement de l’offre finit par calmer l’effervescence des prix.

Les investisseurs du Canada participent indirectement à la montée de l’or, puisque le secteur des métaux précieux représente maintenant une part considérable de 12 % dans le TSX (Bourse de Toronto).

– EL

Pourquoi les prix du pétrole sont-ils si bas ?

Les prix du pétrole ont connu une tendance baissière marquée au cours des trois dernières années. À environ 60 $ US le baril de WTI (West Texas Intermediate), ils se rapprochent du niveau le plus bas atteint depuis le début de 2021, c’est-à-dire en près de cinq ans (voir le graphique suivant).

Déclin des prix du pétrole

Globalement, les données fondamentales du marché maintiennent ces prix à un niveau plutôt contenu. L’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis prévoit que la demande de pétrole augmentera à l’échelle mondiale au cours des prochaines années (voir le graphique suivant), mais grâce au bond récent de l’offre de pétrole (voir le deuxième graphique), les capacités devraient suffire à répondre largement à la demande future. On peut en déduire que les stocks de pétrole brut de l’OCDE continueront d’augmenter, passant de niveaux déjà élevés à un sommet pour le dernier quart de siècle en dehors d’un bref moment pendant la pandémie (voir le troisième graphique).

L’offre mondiale de pétrole augmente et devrait surpasser la demande

L’offre mondiale de pétrole augmente aussi légèrement

Une augmentation des stocks mondiaux de brut est attendue

Qu’est-ce qui donne à penser que l’offre de pétrole continuera de dépasser largement la demande ? Un certain nombre de facteurs.

Demande de pétrole

Sur le plan de la demande, la croissance économique mondiale progresse un peu moins rapidement que d’habitude, car l’incertitude entourant les droits de douane et la politique a freiné l’activité économique. La croissance de la demande de pétrole s’en trouve ainsi limitée.

Des changements structurels sur plusieurs fronts pourraient également expliquer cette tendance.

Depuis longtemps, la transition d’une économie axée sur les biens vers une économie de services entraîne un déclin constant de l’utilisation du pétrole dans l’économie. Cette tendance se poursuit.

De plus, l’essor des véhicules électriques laisse présager un plafonnement de la demande de pétrole. Du fait que le transport terrestre représente de 40 % à 50 % de l’utilisation mondiale de pétrole à l’heure actuelle, les prix sont très sensibles à cette transition. Bien que le tournant semble arriver moins vite que ce qui était attendu, surtout aux États-Unis, il est en train de se produire.

La Chine achète 56 % plus de voitures neuves par année que le pays au deuxième rang du classement (les États-Unis). Parmi ces voitures, plus de la moitié fonctionnent maintenant à l’électricité, et cette proportion est à la hausse (voir le graphique suivant). Par ailleurs, la demande de pétrole de la Chine a cessé de croître il y a quelques années (voir le graphique suivant), Notez toutefois que cette mesure exclut les hydrocarbures liquides. La demande chinoise visant ces produits devrait continuer de croître pendant un certain temps.

La moitié des voitures neuves achetées en Chine sont électriques, et cette part augmente

Depuis 2003, après deux décennies d’augmentation, la demande de pétrole de la Chine montre une stabilisation

La demande de pétrole a atteint un sommet en Europe en 2005-2006. Il semble que la demande de pétrole plafonne également aux États-Unis. L’EIA prévoit une croissance d’à peine 0,05 % entre 2025 et 2026. La consommation de pétrole aux États-Unis se situerait ainsi à un niveau juste au-dessous de celui de 2019. En revanche, à l’exception de la Chine, la demande des marchés émergents continue de grimper à mesure que ces pays s’enrichissent.

Il est vrai qu’il existe toute une série de scénarios possibles lorsqu’on essaie de prévoir la demande de pétrole à moyen terme et au-delà. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’appuie maintenant sur deux scénarios principaux.

  1. Le premier suppose que les politiques environnementales énoncées par les gouvernements seront adoptées, ce qui signifie que la demande mondiale de pétrole devrait atteindre un sommet vers 2030 avant d’amorcer un déclin progressif.

  2. Le deuxième scénario (émergé depuis peu) suppose que les politiques actuelles continueront de prévaloir et que la demande mondiale de pétrole restera à la hausse jusqu’à la fin de l’horizon prévisionnel en 2050. Il convient de noter que ce scénario est fondé sur une croissance plutôt modeste de 0,4 % par an seulement. Ce taux de croissance est inférieur à celui des dix dernières années et au plus bas depuis le début du siècle, mais il reste positif.

Nous estimons peu probable qu’aucun des engagements politiques ne soit mis en œuvre, mais nous reconnaissons qu’ils ne seront pas tous respectés. Par conséquent, la trajectoire la plus probable se situerait entre ces deux scénarios. Nous prévoyons que la demande de pétrole continuera de croître au moins jusqu’au début des années 2030, puis s’aplanira au fil du temps. Le point à retenir est que la croissance de la demande de pétrole devrait être relativement faible à l’avenir, ce qui freinera les prix.

Offre de pétrole

L’offre de pétrole a considérablement augmenté ces derniers temps, du fait que l’OPEP a laissé de côté ses objectifs d’optimisation des bénéfices pour se consacrer à sa part de marché. L’organisation a en effet réalisé que le secteur américain du pétrole de schiste empiétait sur son activité, de même que quelques producteurs plus agiles, mais supportant des coûts relativement élevés.

L’OPEP a alors reconnu que ses coûts de production comptaient parmi les plus faibles au monde, et ses membres semblent prêts à tolérer une érosion de leurs bénéfices en échange d’une plus grande part dans l’offre future.

Pour l’instant, la principale implication est que l’offre de pétrole a augmenté au-delà des paramètres indiquant des prix normaux. L’OPEP vise implicitement des prix du pétrole plus bas.

D’un autre côté, on s’attend depuis longtemps à ce que les sociétés pétrolières réduisent leurs activités d’exploration en prévision de la transition vers la carboneutralité. Cela reste du domaine du possible. Cependant, la transition semble se dérouler un peu plus lentement que prévu. Certains pays, comme le Canada, cherchent depuis peu à extraire le plus de valeur possible de leur secteur des ressources pour faire face à une conjoncture économique précaire. La possibilité d’une augmentation de l’offre est réelle.

Perspectives des prix du pétrole

En conclusion, les facteurs fondamentaux plaident en faveur de prix relativement contenus à court terme. La croissance de la demande s’annonce plus lente qu’à l’accoutumée, et la croissance de l’offre pourrait s’avérer plus importante que prévu.

Évidemment, ce scénario n’est pas sans risque. Certains facteurs d’une nature entièrement géopolitique pourraient orienter la trajectoire vers la hausse.

  • Il n’y a pas si longtemps, les États-Unis et Israël menaient des frappes militaires contre l’Iran, ce qui implique qu’on ne peut pas vraiment compter sur le pétrole iranien à l’avenir.

  • Le conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuit, et les drones ukrainiens perturbent de plus en plus le secteur énergétique russe.

  • Les États-Unis alourdissent leurs sanctions contre les sociétés énergétiques russes et maintiennent leur pression sur l’Inde pour qu’elle mette fin à ses importations de pétrole russe (qui représente environ un tiers du pétrole de l’Inde).

  • Les États-Unis sont de plus en plus hostiles au Venezuela, une autre puissance énergétique.

En pratique, le secteur pétrolier excelle à trouver des moyens d’acheminer du pétrole sur les marchés en dépit des crises géopolitiques. De plus, la volonté de la Maison-Blanche de réduire le coût de la vie pour les Américains ne doit pas être sous-estimée, y compris sa préférence pour un gaz bon marché. Par conséquent, nous croyons que les prix du pétrole resteront bas, mais il est vrai que les risques entourant ces prévisions sont davantage orientés à la hausse qu’à la baisse.

– EL

Un budget moins transformationnel que prévu au Canada

Le gouvernement fédéral du Canada a publié son plan budgétaire tant attendu, le premier sous l’égide du Premier ministre, M. Carney.

Selon nous, les dépenses inscrites au budget 2025 sont loin d’être « transformationnelles ». Le gouvernement propose une réorientation bienvenue des dépenses publiques vers des utilisations plus productives. Cependant, l’augmentation des dépenses en immobilisations déçoit (voir le graphique suivant) compte tenu des déficits budgétaires dont l’ampleur a doublé en moyenne par rapport au plan budgétaire du gouvernement précédent.

La stimulation des dépenses publiques en immobilisations ne représente qu’un ajout annuel approximatif de neuf milliards de dollars par rapport au plan précédent

Les déficits budgétaires, quoiqu’importants, sont aussi légèrement inférieurs à ce qu’on avait imaginé. On entrevoit donc une évolution à la baisse des injections de liquidités dans l’économie (voir le graphique suivant).

Le ratio dette/PIB reste élevé tant que les déficits budgétaires persistent

Voici les faits saillants du budget 2025 :

  • Les nouvelles dépenses sont axées sur la défense, les infrastructures locales et commerciales, ainsi que le soutien des industries et de la main-d’œuvre touchées par les droits de douane. Les mesures incitatives d’amortissement accéléré et les efforts visant à accélérer l’exécution de grands projets visent à stimuler les investissements privés.

  • Le gouvernement prévoit réduire à 1 % la croissance annuelle des dépenses de programmes directes, alors que celle-ci atteignait en moyenne 8 % au cours des dix dernières années. Le nombre d’employés de la fonction publique devrait être réduit de 40 000. L’examen des dépenses ne concerne toutefois pas les paiements de transfert aux provinces et aux ménages.

  • Les déficits (2,5 % du PIB cette année) diminueront progressivement pour atteindre 1,5 % du PIB à la fin de la période de prévision. Le ratio dette/PIB est relativement stable tout en dépassant fortement ceux avant la pandémie.

Pour une évaluation complète, veuillez consulter notre examen après la publication du budget.

- JN

Les dépenses de défense procureront-elles un soutien budgétaire ?

Les dépenses liées à la défense deviennent maintenant la priorité de nombreux gouvernements. Cette section s’intéresse aux aspects budgétaires du sujet, en commençant par le Canada, puis en englobant le reste du monde.

Les dépenses liées à la défense au Canada

Les dépenses liées à la défense étaient l’une des grandes priorités du budget 2025 du Canada : une enveloppe quinquennale de 82 milliards de dollars est venue s’ajouter. Elle porte sur ce qui suit :

  • augmentation des effectifs militaires et de leur rémunération

  • investissements dans les infrastructures de défense et de formation

  • infrastructures numériques et cybersécurité

  • véhicules et armement

  • financement du développement de la base industrielle de défense du Canada.

Le gouvernement affirme qu’il respecte (enfin) l’engagement du Canada envers l’OTAN d’allouer 2 % de son PIB à la défense, un engagement national non respecté auparavant (voir le graphique suivant). Il prévoit également de faire passer les dépenses liées à la défense à 5 % du PIB d’ici 2035, conformément aux objectifs actualisés de dépenses de l’OTAN.

Le Canada n’a pas honoré ses engagements liés aux dépenses envers l’OTAN

Au vu des recettes du gouvernement fédéral qui représentent 16 % du PIB, une allocation supplémentaire de 3 % du PIB à la défense, y compris certaines infrastructures liées à la défense et la cybersécurité, représente un important engagement de financement.

Le renforcement de la sécurité nationale du Canada est une priorité en soi. Cette question est d’autant plus importante dans un contexte géopolitique de plus en plus axé sur le pouvoir où les puissances étrangères sont plus enclines à déployer leur force économique et militaire. Sur le plan de la croissance économique, l’injection de fonds supplémentaires à la défense est-elle judicieuse ?

Selon une récente analyse des multiplicateurs des dépenses militaires, celui à court terme du PIB est habituellement inférieur ou proche de 1. Autrement dit, à chaque dollar de plus consacré à la défense, la production économique augmente dans des proportions similaires, voire légèrement inférieures.

Les multiplicateurs économiques varient au fil des différentes étapes du cycle économique, et tel est bien le cas des dépenses liées à la défense. Lorsqu’une économie tourne à presque plein régime, l’accroissement des dépenses liées à la défense tend à évincer les activités du secteur privé. Les multiplicateurs sont alors faibles, voire nuls. En revanche, lorsque l’économie dispose d’importantes capacités inutilisées à la suite d’un ralentissement, l’augmentation des dépenses liées à la défense peut stimuler la croissance davantage qu’à raison d’un dollar pour un dollar.

L’économie canadienne regorge de capacités excédentaires. Nous sommes donc portés à croire que le multiplicateur actuel pourrait être relativement élevé. Gardons toutefois à l’esprit que l’augmentation des dépenses liées à la défense au fil du temps implique un déploiement de fonds supplémentaires à plusieurs étapes du cycle économique.

Dans l’ensemble du cycle, on considère que les multiplicateurs des dépenses liées à la défense sont un peu inférieurs à ceux d’autres formes de dépenses gouvernementales. C’est logique dans la mesure où une partie du matériel militaire tend à rester immobilisée. La défense est le seul secteur où une faible utilisation des capitaux est souhaitable.

Les multiplicateurs dépendent également des types de dépenses liées à la défense (voir le graphique suivant). Selon les estimations de Statistique Canada, les multiplicateurs des services de défense (principalement les salaires), de la construction liée à la défense et de la propriété intellectuelle sont proches de 1 ou supérieurs à 1. Il importe de retenir ce qui suit :

  • L’augmentation de la rémunération des effectifs militaires engendre une hausse des dépenses en biens et services.

  • La construction tend à être axée sur le marché intérieur et peut avoir des retombées positives sur le secteur privé.

  • La recherche dans le domaine militaire et son financement ont joué un rôle déterminant dans le développement de technologies largement répandues, p. ex., Internet et la navigation GPS.

Les multiplicateurs économiques dépendent du type de dépenses liées à la défense

Cependant, le multiplicateur de l’investissement dans les machines et le matériel, du fait du degré élevé de leurs importations, est relativement faible au Canada. Un rapport du gouvernement du Canada révèle que seulement 54 % des dépenses de la chaîne logistique du secteur de la défense profitent à des fournisseurs canadiens. Environ 28 % d’entre elles reviennent aux États-Unis et à d’autres pays. Le Premier ministre, M. Carney, a laissé entendre que jusqu’à 75 % des fonds canadiens alloués à la défense revenaient aux États-Unis.

Comme un bon nombre de ses alliés de l’OTAN qui ont renforcé leurs dépenses liées à la défense, le gouvernement du Canada cherche des moyens d’assurer l’approvisionnement d’une plus grande partie de son équipement militaire par l’intermédiaire des chaînes logistiques nationales. À cette fin, le budget 2025 propose une nouvelle Stratégie industrielle de défense et une nouvelle Agence de l’investissement pour la défense afin de développer l’infrastructure industrielle de défense du pays et de rationaliser l’approvisionnement. Toutefois, la réduction de la dépendance à l’égard du secteur de la défense américain est une tâche colossale. Nous sommes enclins à penser que le multiplicateur budgétaire sur les investissements consacrés au matériel militaire restera faible dans un avenir prévisible.

D’après la ventilation des dépenses militaires annoncées dans le budget 2025, nous estimons un multiplicateur économique mixte d’environ 90 cents par dollar. À cet effet, nous pensons que la volonté d’atteindre la cible liée aux dépenses militaires de 2 % de l’OTAN cette année pourrait ajouter 0,2 point de pourcentage au PIB canadien. Une hausse similaire serait effectuée en 2026, à mesure que continuent d’augmenter les dépenses. Par la suite, nous nous attendons à ce que l’impulsion budgétaire s’estompe.

Nous prévoyons une hausse budgétaire globale de 0,5 % du PIB en 2026. Les dépenses liées à la défense en seront une composante clé. Dans l’ensemble, le budget 2025 n’a pas modifié considérablement nos attentes relatives aux mesures de relance pour l’an prochain.

Les dépenses liées à la défense à l’échelle mondiale

D’un point de vue mondial, les dépenses liées à la défense ont augmenté régulièrement au cours des dix dernières années. L’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm prévoit une augmentation annuelle moyenne ajustée à l’inflation de 3,2 %. Dernièrement, la croissance s’est accélérée, avec un gain réel estimé de près de 10 % pour 2024. On peut imaginer qu’elle n’a fait qu’augmenter depuis.

Dorénavant, la tendance à court terme sera modulée par l’évolution de la guerre en Ukraine. Quoi qu’il en soit, une croissance quelque peu supérieure à la moyenne semble probable.

  • La Russie, le troisième consommateur de matériel militaire au monde, a augmenté ses dépenses liées à la défense de 38 % en 2024..

  • L’OTAN, à qui est attribuable plus de la moitié des dépenses militaires mondiales, a considérablement augmenté sa cible de dépenses.

  • Les pays non membres de l’OTAN consacrent également plus de ressources (la Chine, deuxième pays au monde sur le plan des dépenses liées à la défense, a enregistré une augmentation de 7 % en 2024).

Cette éventualité devrait stimuler la croissance mondiale, malgré le scepticisme de certains prévisionnistes. Au début de l’année, l’UE a assoupli ses règles budgétaires afin de permettre à ses États membres d’augmenter temporairement leurs dépenses liées à la défense, soit jusqu’à 1,5 % de leur PIB. La Commission européenne avait alors estimé qu’une telle augmentation des dépenses entraînerait seulement un accroissement de 0,5 % du PIB réel du bloc commercial d’ici 2028, ce qui représente un multiplicateur implicite d’un tiers seulement.

Elle attribuait la stimulation budgétaire relativement modeste à l’augmentation des taux d’intérêt liée aux dépenses additionnelles et aux préoccupations entourant les futures hausses d’impôt. Les dépenses militaires viennent ainsi gommer une partie de l’activité du secteur privé.

Elle présumait également que seulement 10 % des dépenses contribueraient à des gains de productivité. Ce pourcentage correspond à la part actuelle des dépenses d’infrastructure et de recherche et développement du secteur de la défense de l’UE. Soulignons que la hausse envisagée des dépenses militaires au Canada s’oriente beaucoup plus dans cette direction (de 40 % à 45 %).

Dans une analyse distincte, la Banque centrale européenne a fait état d’un multiplicateur moyen de 0,93. Ce taux est beaucoup plus proche de notre hypothèse mixte pour le Canada. Selon nous, l’analyse de la Commission européenne fait tout de même ressortir un risque de baisse pour l’impulsion budgétaire attribuable aux dépenses liées à la défense, si l’augmentation de celles-ci éclipse celles du secteur privé ou ne parvient pas à stimuler la productivité.

- JN

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